Pambazuka News 324: Haiti: The disapearance of Lovinsky Pierre-Antoine
Pambazuka News 324: Haiti: The disapearance of Lovinsky Pierre-Antoine
Cinq ans après son exil forcé en Afrique du Sud, le président déchu Marc Ravalomanana, n’a jamais pu mettre ses pieds au pays après trois vaines tentatives de retour. Sa troupe, casée au sein des institutions, semble n’avoir jamais œuvré pour ce retour de l’ancien président. Son retour semble de plus en plus illusoire étant donné l’absence de conviction du nouveau régime d’accorder la grâce à l’ancien président. Ce retour est le cadet des soucis du nouveau président Hery Rajaonarimampianina, a-t-il évoqué à maintes reprises. Le dossier, apparemment sensible, et qui nécessitera l’instruction en haute sphère, demeure alors en suspens.
Les cinq cents militaires de l'opération Serval, cantonnés au camp Damien-Boiteux, près de l'aéroport de Bamako, plieront bagages d'ici au mois de juin. Estimant terminée la guerre de libération du Mali, Paris ne voit plus l'utilité de conserver un centre de commandement dans la capitale. Plusieurs options sont sur la table, mais ces troupes seront probablement transférées à Gao et à N'Djamena, futurs centres névralgiques du nouveau dispositif français de lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne.
Les groupes armés du nord du Mali ont rejeté le plan du ministre malien de la Réconciliation visant à relancer le dialogue entre eux et le gouvernement. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (Hcua), la Coalition du peuple pour l’Azawad (Cpa) et le Mouvement arabe de l’Azawad (Maa) ont accusé le ministre malien d’avoir concocté de façon «unilatérale» un «plan de pourrissement de la situation», qui risque de «coûter très cher» au Mali. Les groupes armés s’interrogent sur «la crédibilité, les missions et les compétences réelles» du ministre, dont ils dénoncent les «manoeuvres dilatoires et inacceptables», «de nature à rompre le fragile équilibre obtenu au prix de tant de sacrifices».
Des dizaines de personnes, pour la plupart des islamistes, ont manifesté mardi 29 avril, à Rabat contre les violences à l'université après de récents affrontements ayant provoqué le décès le d'un étudiant à Fès. Huit étudiants ont été arrêtés au lendemain de ces affrontements et "seront présentés devant la justice", selon un responsable du ministère de la Justice. Les universités marocaines sont souvent le théâtre de violents affrontements entre étudiants de différentes tendances politiques.
Quelques milliers de mauritaniens ont pris part, mardi 29 avril, à la marche organisée par le comité de suivi du «Manifeste pour les droits politiques, économiques et sociaux des Haratines». Les marcheurs ont arboré des banderoles portant des slogans comme «Nous voulons une enquête quantitative et qualitative sur le phénomène de l’esclavage» «La terre appartient à celui qui la travaille», «non à l’exclusion continue…», «Jusqu’à quand l’impunité des coupable de délit d’esclavage. Un meeting a été marqué par un discours du président du Conseil national du manifeste des Haratines (Ndlr : Maures noirs), Mohamed Said Ould Homody, dans lequel il a souligné que cette manifestation soutenue par toutes les composantes de la société «marque un tournant décisif dans l’histoire de la société mauritanienne». Il a également rappelé que ce 29 avril 2013 a connu la proclamation officielle de la déclaration des droits politiques, économiques et sociaux des Haratines.
La pression monte sur le gouvernement nigérien et le minier français Areva qui, depuis plusieurs mois, renégocient les contrats d'exploitation des gisements d'uranium de la région d'Arlit, à 1 200 km au nord-est de Niamey. Manifestations étudiantes prenant à partie le président Mahamadou Issoufou - ancien cadre du groupe français - début avril, rapports d'Ong dénonçant les passe-droits obtenus par la compagnie : la colère gronde au Niger. Des mois de négociations sur des concessions minières... et toujours pas d'accord. Une industrie opaque, dont l'Ong Open Society pointe les dysfonctionnements dans un rapport. Quant à Areva, déjà sur la sellette après l'ouverture d'une enquête visant son ancienne dirigeante Anne Lauvergeon et portant sur les conditions du rachat en 2007 d'Uramin (présent en Namibie et en Centrafrique), il se serait bien passé de cette publicité.
Neuf avril 1999, sur le tarmac de l’aéroport de Niamey, au Niger. Le président Ibrahim Baré Maïnassara s’apprête à monter dans un hélicoptère lorsqu’il est touché par les tirs d’un fusil-mitrailleur. Il meurt sur le coup. Quelques heures plus tard, les nouvelles autorités locales, soutenues par le nouveau chef d’Etat Douada Walam Wanké, annoncent l’incident et parlent d’un “malheureux accident”. Pourtant, certains témoins affirment que Baré Maïnassara a été tué par les membres de sa garde et que le drame s’est déroulé en présence du major du président, ce même Douada Walam Wanké. Quinze ans après, Clémence Maïnassara, la veuve de l’ancien président, réclame toujours justice. En faisant appel à une cour internationale, la veuve se lance aussi dans un combat contre la violence dans la vie politique africaine.
Enlevées dans leur lycée le 14 avril à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, la plupart des 187 jeunes femmes aux mains des islamistes de Boko Haram auraient été mariées de force et emmenées dans les pays voisins, notamment au Cameroun. Dans une vidéo diffusée en mai 2013, Abubakar Shekau, le chef de la secte islamiste, avait annoncé qu’il ferait des femmes et des filles capturées par ses hommes des esclaves sexuelles et des domestiques.
Plus de 9 000 enfants combattent au sein des forces des deux camps qui s'affrontent depuis mi-décembre au Soudan du Sud, a déclaré mercredi 30 avril, à Juba, la Haut-Commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, dénonçant des faits constitutifs de crimes de guerre.?Par ailleurs, selon Navi Pillay, 32 écoles sont aux mains des troupes de deux camps, une vingtaine de centres de soins ont été attaqués, de nombreuses femmes et filles ont été violées ou enlevées et des enfants sont morts dans des tueries de civils commises tant par l'armée, loyale au président Salva Kiir, que par les forces fidèles à l'ancien vice-président Riek Machar. Elle a précisé que des enquêtes en cours détermineraient "ce que les chefs politiques et militaires (des deux camps) savaient, auraient dû savoir, ou les mesures (...) qu'ils n'ont pas prises pour empêcher des crimes de guerre ou contre l'humanité" au Soudan du Sud.
Plus de 78.000 civils sont en quête de la protection dans huit bases de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (Minuss), a déclaré jeudi 1er mai le porte-parole adjoint de l'Onu Farhan Haq. A Juba , la capitale du Soudan du Sud, les agences onusiennes et leurs partenaires continuent à travailler pour améliorer les installations dans les bases des Nations Unies, et pour améliorer les conditions des personnes qui cherchent un refuge là-bas, a ajouté M. Haq. "Un nouveau site, qui est en cours de construction à proximité de la Maison des Nations Unies, devrait accueillir quelque 13.000 personnes déplacées et Un nouvel espace dans Tomping Onu est autorisé à accueillir quelque 2000 personnes qui vivent dans des endroits surpeuplées de la base", a déclaré le porte-parole.
Née de la fusion entre le Tanganiyka et Zanzibar, il y a 50 ans, la Tanzanie se cherche un nouvel équilibre institutionnel. Même si le mariage rassemble deux cultures, deux géographies et deux économies très différentes, il a réussi, envers et contre tout, à tenir un demi siècle sans incidents majeurs. Toutefois, la montée en puissance de la partie continentale, avec ses ressources minières et gazières considérables, son potentiel agro-industriel et touristique, ont accentué le déséquilibre avec la partie insulaire, sans poids économique significatif et minoritaire sur le plan politique. Même si Zanzibar jouit d’une certaine latitude de gestion, après 50 ans, l’archipel aspire à une redéfinition du contrat de mariage qui pourrait déboucher sur une organisation fédérale, ne conservant en commun que certains ministères régaliens comme la diplomatie ou l’armée. Une option qui n’est pas du goût de chef de l’Etat, Jakaya Kikwete.
Le président tanzanien, Jakaya Mrisho Kikwete, a accordé la grâce à 3 967 prisonniers, à l’occasion du cinquantenaire de la République unie de Tanzanie. Le 26 avril 1994, la République de Tanganyika (continentale) et celle de Zanzibar (insulaire) ont fusionné pour former la République unie de Tanzanie. Les condamnés malades du sida, de la tuberculose, du cancer, ceux qui sont âgés de 70 ans ou plus, les femmes qui étaient enceintes ou en allaitement au moment de leur mise en détention et les handicapés ont généralement bénéficié de cette grâce. Par contre, les condamnés pour trafic de la drogue, viols, braconnage ou corruption ne sont pas concernés.
Les relations entre le président tchadien Idriss Déby et son homologue centrafricaine Catherine Samba Panza sont «particulièrement difficile». Si la nouvelle ne surprend pas puisqu'elle circule depuis plusieurs semaines, une raison est avancée pour justifier cette mésentente. L'appartenance religieuse du Premier ministre est au centre du problème car un accord tacite conclu entre les différents protagonistes de la crise centrafricaine dont Déby prévoyait que le chef du gouvernement soit musulman sachant que le président de la transition serait chrétien. Le chef de l'Etat tchadien l'a fait savoir clairement en face-à-face lors de la visite de Samba Panza en mi-février à N'Djamena. A cela vient s'ajouter le retrait du contingent tchadien de la Misca et les accusations d'hypocrisies exprimés par de nombreux officiels tchadiens en réaction aux regrets de Samba Panza et de nombreux membres du gouvernement centrafricain à l'annonce du retrait des soldats de la Misca.
En déplacement à Mongo où a eu lieu le lancement de la campagne agricole, le chef de l'Etat Idriss Déby a prononcé un discours dans lequel il insiste "singulièrement sur les risques de débordements de la crise centrafricaine sur notre territoire". A en croire le chef de l'Etat, les menaces de déstabilisation du Tchad sont imminentes. «Nous savons aussi que certains esprits malveillants sont à l’œuvre et veulent replonger le Tchad dans la situation dramatique qu’il a connue en 1979. Sachons faire barrière à ceux-là mêmes qui ont conspiré contre notre pays et l’ont plongé dans le chaos, en ces années sombres de son histoire. Sachons donc déjouer les pièges mortels qu’ils veulent placer sur le chemin de notre unité nationale et de notre cohésion sociale.», a-t-il déclaré. Idriss Déby invite instamment les autorités administratives et les responsables des services de défense et de sécurité à la plus grande vigilance, singulièrement dans les zones frontalières.
C’est au travers d’un communiqué rendu public mercredi 30 avril par le Garde des sceaux que l’on apprend que le président du Togo, Faure Gnassingbé a pris la décision d’accorder une remise de peine à 484 détenus. Les bénéficiaires de cette mesure sont ceux dont le restant de la peine à purger n’excède pas six mois. Toutefois, sont exclus du lot, les condamnés pour crimes de sang, crimes contre les mœurs, crimes relatifs aux stupéfiants et pour infractions contre l’Etat, indique le texte. La problématique que cette mesure soulève est simple : Faure a donc conscience qu’au Togo, les prisons sont gorgées de détenus dont son propre frère, Kpatcha Gnassingbé qui y séjourne depuis plus de 5 ans ? Quelle gloire l’on peut vraiment tirer d’une telle manière immorale de diriger les gens au mépris de toute morale et tout bon sens ? Ainsi donc le peuple attend que l’héritier d’Eyadema surpasse cette haine viscérale qu’il éprouve à l’égard de son demi-frère et qu’il se résolve, pour le salut de la République, à exécuter la décision de la Cour de Justice de la Cedeao.
Les Nations Unies ont confirmé la réception de la notification de la Tunisie de retirer officiellement l'ensemble de ses réserves spécifiques à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (Cedaw). Ces réserves avaient permis à la Tunisie de ne pas souscrire à certaines dispositions, notamment sur les droits des femmes au sein de la famille, même si le pays avait ratifié la Convention. La Tunisie a entamé ce processus en 2011, mais n’a formellement notifié l'Onu que dans les derniers jours. La Tunisie est le premier pays de la région à supprimer toutes les réserves spécifiques au traité. Cependant, la Tunisie a maintenu une déclaration générale indiquant que le pays «n’adoptera en vertu de la Convention, aucune décision administrative ou législative qui serait susceptible d’aller à l’encontre des dispositions du chapitre premier de la Constitution tunisienne». Or, l’article Premier de ce Chapitre I de la constitution tunisienne indique que la religion de la Tunisie est l’Islam. Cette déclaration devrait également être retirée, car aucun pays ne devrait utiliser sa propre constitution comme une excuse pour ne pas respecter les normes internationales, selon Human Rights Watch.
Les gouvernements devraient marquer la Fête du Travail, le 1er mai 2014, en s’engageant à mettre en place des normes juridiquement contraignantes pour lutter contre le travail forcé, et pour protéger et indemniser les victimes, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport. L’Organisation internationale du travail (Oit) estime que 20,9 millions de femmes, d’hommes et d’enfants dans le monde subissent des situations de travail forcé.??La Convention 29 de l'Oit sur le travail forcé, l’un des principaux traités dans le domaine du droit international du travail, a été adoptée en 1930 et ratifiée par 177 pays. Toutefois, un grand nombre de ses dispositions sont obsolètes. Des représentants de gouvernements, de syndicats et d’organisations patronales se réuniront à Genève en juin pour négocier la mise en place de normes supplémentaires, mieux adaptées aux abus d’aujourd’hui.
Le 1er mai sud-africain a été largement dominé par la politique. Le pays vote la semaine prochaine pour élire son Parlement, qui désignera ensuite le président de la République. Les festivités, organisées par la puissante confédération des syndicats, la Cosatu, ont été détournées au profit de la campagne électorale pour le parti au pouvoir, l’Anc de Jacob Zuma. Tous les hauts cadres du parti du pouvoir, y compris le président de la République ont défilé sur le podium et appelé les travailleurs à voter pour l’Anc. A la veille des élections, le mot d’ordre est donc : «L’unité dernière le parti. Ne laissez pas l’opposition vous divisez. Seule l’Anc peut vous aider.» Des travailleurs, il en a été très peu question.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué le 1er mai l'attaque contre le convoi de militaires en Kabylie, le 19 avril dernier, dans un communiqué publié sur des forums jihadistes. Selon le bilan officiel, lors de cette attaque onze soldats algériens avaient été tués, cinq avaient été blessés ; les assaillants, eux, avaient perdu trois hommes. L'attaque a été menée deux jours après la présidentielle du 17 avril contre des soldats chargés d'assurer la sécurité du scrutin. Cette patrouille est tombée dans une embuscade alors qu'elle avait justement été déployée dans le cadre «d’une mission de sécurisation de l’élection». Election qu'Aqmi avait appelée dans une vidéo à boycotter.
Décidemment, la réélection d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat à la tête de l'Algérie n’en finit pas de faire couler de l’encre. Barakat ("Ça suffit", en arabe), un mouvement de la classe moyenne né au lendemain de l’annonce de la candidature du président sortant à l’élection présidentielle, a déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel pour demander que soit entamée une procédure de destitution du président algérien. Le collectif Barakat, en première ligne dans la contestation d’un quatrième mandat du chef de l’État algérien, n’entend pas laisser gouverner cet homme malade sans réagir.
L'Egypte a fait savoir qu'elle rejetait les critiques qui lui sont adressées concernant les peines de mort en masse contre les Frères musulmans, les qualifiant d'"inacceptable interférence dans les affaires judiciaires." "Nous réaffirmons l'indépendance de la justice égyptienne et rejetons l'interférence de quiconque, que ce soit un pays ou une organisation," a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse le ministre de la Justice Nayer Osman. Les peines de mort en masse, qui ont suscité des réactions en Egypte et dans le monde entier quant au respect des Droits de l'homme, sont liées aux violents incidents qui ont eu lieu suite à l'éviction du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée l'an dernier.
L’Onu empêchera un génocide au Soudan du Sud, un pays «au bord de la catastrophe», ont averti mercredi 30 avril, à Juba des responsables des Nations Unies, avertissant les dirigeants des deux camps qui s’affrontent qu’ils seraient tenus responsables des massacres et de la famine qui menace. Des «appels à la haine» et des tueries «sur des bases ethniques» laissent craindre que «ce conflit dérape dans une violence grave qui échappe à tout contrôle», a de son côté estimé le Conseiller spécial de l’Onu pour la prévention du génocide, Adama Dieng, qui accompagnait Mme Pillay.
Le secrétaire du département d’Etat américain, John Kerry, a annoncé, vendredi 2ami, que le président de la République du Soudan du Sud, Salva Kiir, allait rencontrer prochainement le chef de la rébellion à l’œuvre actuellement dans le pays, Riek Machar. La situation était urgente. L’objectif de la visite de John Kerry à Juba, qui n’était pas prévu dans son agenda officiel, a donc peut-être porté ses fruits. Il devait se rendre au Soudan du Sud pour faire pression sur les protagonistes de la guerre qui fait rage actuellement dans le pays, et qui cause des milliers de morts.
Kizito Mihigo, un chanteur populaire au Rwanda est au centre d’une affaire bien troublante. Le 15 avril, il est arrêté, en compagnie de trois autres personnes, dont un journaliste. Le site News of Rwanda rapporte que le chanteur est accusé de terrorisme, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de trahison. L’annonce de l’arrestation de cet artiste et, surtout, des accusations portées contre lui, suscitent l’émoi et le doute au sein de la population.
Pour donner des chances au processus de paix engagé par le régime de Macky Sall, le chef rebelle de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), Salif Sadio, a annoncé un cessez-le-feu unilatéral. Cette décision fait suite aux accords des deux parties à la suite de leur rencontre en février dernier à Sant'Egidio (à Rome) au cours de laquelle elles se sont engagées «à tenir un comportement qui puisse favoriser les négociations pour le retour de la paix en Casamance et réduire les souffrances des populations».
En vu de susciter l'intérêt des décideurs politiques et des partenaires à poser des actions concrètes pour la santé des enfants de 0 à 5 ans, à l'occasion de la Semaine mondiale d'action en Rdc pour la survie de l'enfant (du 1er au 8 mai 2014), World Vision Rdc, a organisé le mercredi 30 avril 2014, une matinée de réflexion sur « le rôle des médias dans le plaidoyer pour la survie de l'enfant en Rdc», au centre Elaeis à Gombe. En effet, la Rdc est le troisième pays au monde où la mortalité infantile est élevée, malgré les différents mécanismes mis en place pour pallier cette situation. Selon les statistiques officielles du ministère de la Santé, 465 000 enfants de 0 à 5 ans sont enterrés chaque année. Et le plus grand nombre de décès (80%) se compte à domicile, dans les communautés les plus pauvres.
Face à l’impuissance des autorités à retrouver les jeunes filles kidnappées par Boko haram, et surtout face au cafouillage dans la communication gouvernementale qui a apporté la confusion dans bien des esprits, de nombreuses femmes, à l’appel de plusieurs Ong, ont battu le pavé le 30 avril dernier, pour interpeller les autorités. Cette initiative, appelée «la marche des un million de femmes», est tout un symbole. Au-delà du nombre des femmes qui ont manifesté, cette marche traduit la gravité de la situation, et l’exaspération de ces femmes, au regard de l’impuissance des autorités face aux nombreuses exactions de Boko Haram. ? Enlever de jeunes innocentes, cela paraît pour le moins inconcevable. Et le chef de l’Etat, Goodluck Jonathan, est le premier interpellé par la situation, d’autant plus que, jamais auparavant, le Nigeria n’avait été autant exposé à la barbarie aveugle et à la défiance de Boko Haram.
Une protéine anti-Vih aurait été découverte dans des coraux, au Nord de l’Australie. Selon les chercheurs, la protéine aurait la propriété de bloquer l’infection au Vih. C’est en s’intéressant à un échantillon de corail prélevé au large de la côte nord de l’Australie que l’équipe de chercheurs a découvert ces protéines et leurs propriétés. Pour Pr Barry O’Keefe à qui revient la paternité de cette découverte «c’est toujours exaltant de découvrir une nouvelle protéine que personne n’a jamais observée. Mais le fait que cette protéine semble bloquer une infection par le Vih rend cette découverte encore plus excitante». Ces protéines nommées cnidarines sont à plus d’un titre intéressants dans la mesure où elles pourraient être utilisées pour développer des gels vaginaux ou des lubrifiants, qui permettraient aux femmes de se protéger d’une éventuelle infection, lorsque ces produits sont appliqués avant le rapport sexuel.
Autour de 690 migrants ont débarqué, jeudi 1er mai, en Italie. Un premier bateau des garde-côtes est arrivé à Messine, en Sicile, avec 266 immigrés à son bord. Parmi eux 45 mineurs et plusieurs femmes enceintes sont à dénombrer dont six personnes ont dû être hospitalisés. Un autre navire a accosté à Trapani, également en Sicile. Près de 424 étaient à bord, originaire d’Erythrée, d’Ethiopie, du Mali, du Nigeria de Syrie et de Tunisie majoritairement.
La Cour pénale internationale a annoncé jeudi 1er mai, avoir rejeté une plainte des Frères musulmans réclamant l'ouverture d'une enquête pour crimes contre l'humanité en Egypte. Selon la Cpi, les Frères musulmans n'avaient pas qualité pour déposer la plainte et l'Egypte n'est pas signataire du Statut de Rome. La Cour pénale internationale rappelle par ailleurs que l'Egypte n'étant pas signataire du Statut de Rome, pour que la Cpi puisse se saisir du dossier, il faut que, soit le Caire accepte volontairement sa compétence, soit le Conseil de Sécurité des Nations Unies saisisse son Procureur.
La Mauritanie a inauguré le mois dernier une usine de transformation de poissons, à Nouadhibou, au nord de Nouakchott la capitale. ??Cette usine est le fruit d'un accord entre la Mauritanie et une compagnie chinoise de pêche, Poly-hondone Pelagic Fishery.Co. En échange d'un investissement de 100 millions de dollars, la société chinoise a obtenu un droit de pêche qui inquiète les Ong et les pêcheurs locaux.
Pambazuka News 323: Thomas Sankara: Chronicle of an organised tragedy
Pambazuka News 323: Thomas Sankara: Chronicle of an organised tragedy
La doctrine Kagame est un cancer pernicieux qui s’étend de jour en jour. Les apaisements et les traitements palliatifs peuvent apporter un calme trompeur et temporaire. Ce qui est requis c’est de la chirurgie agressive pour contenir, arrêter et déposer le président Paul Kagame et sa clique
Dans ce qui semble être le spectacle le plus bizarre du monde, les sommités du monde entier rendent cette année hommage au président Paul Kagame du Rwanda, comme s’il était le sauveur de l’Afrique. “Pendant 20 ans, Kagame a été présenté comme le soldat qui a arrêté le génocide rwandais, alors que logiquement et de toute évidence, c’est le principal auteur du crime. ”
Le Rwanda a traversé un conflit dévastateur. Il présente au monde un modèle de pardon, de réconciliation et de justice transitionnelle. La capacité de la communauté rwandaise de nouveau vivre ensemble nous donne de l’espoir que les gens peuvent détruire mais qu’ils peuvent aussi guérir et construire.
Dans mon esprit d’enfant, je trouvais toutes ces histoires confuses. Pourquoi une armée de libération attaquerait-elle des civils ? Et pourquoi ces gens saliraient-ils une si noble mission en faisant la terreur?
Les Etats qui hébergent des réfugiés rwandais ne devraient pas les extrader ou déporter ceux qui fuient l’oppression et la persécution. Au vu des expériences récentes et le manque d’indépendance du système judiciaires rwandais, ils n’auraient aucune chance à un procès équitable. La probabilité de torture et de traitements inhumain est très élevée.
Au cours des vingt dernières années, Kagame et Museweni, ainsi que leurs acolytes et leurs maîtres étrangers qui les arment, se sont enrichis par des guerres prédatrices pour les ressources naturelles et minérales du Congo. Le soi-disant "progrès économique post-génocide au Rwanda" est le résultat de telles guerres.
Tout le monde sait ce qu’il s’est passé au Rwanda en 1994. D’accord ?
Le génocide au Rwanda doit être considéré comme un cas d’école illustrant la primauté des intérêts politiques et économiques extérieurs sur la défense de droits humains fondamentaux. Ainsi, contrairement à la vision répandue qui ne voit le génocide que comme un événement « africain », il ne peut se comprendre que replacé dans un contexte mondialisé.
Tout laisse penser que les politiques imposées par les institutions financières internationales ont accéléré le processus conduisant au génocide. Généralement, l’incidence négative de ces politiques n’est pas prise en considération pour expliquer le dénouement dramatique de la crise rwandaise. Seuls quelques auteurs mettent en évidence la responsabilité des institutions de Bretton Woods, qui refusent toute critique à ce sujet.
En mai 2014, Pambazuka News prévoit de publier un numéro spécial pour se projeter sur l'avenir et envisager à quoi l'Afrique va ressembler dans 50 ans.
Aujourd’hui, nombre d’Africains à travers le monde et sur le continent se heurtent à des politiques d’exclusion et de rejet. Les frontières deviennent des murs et le migrant, le réfugié, la personne déplacée est perçu comme étant le symbole de tous les maux (insécurité, violence, chômage, etc.) et fait l’objet d’une xénophobie violente. Dans une édition spéciale à paraître en fin juin 2014, Pambazuka News se propose d’aborder les phénomènes migratoires. Les éléments d’analyse peuvent porter sur les dimensions historiques culturelles, économiques, psychologiques, développementalistes, sociaux, juridiques et politiques des migrations.
L'explosion d'une voiture dans un commissariat de Nairobi a fait quatre morts, dont deux policiers, selon des bilans donnés dans la soirée de mercredi 23 avril. Si par le passé, des bombes ont été posées dans des matatus, les autobus kenyans, aucune attaque n'a pour le moment été menée à l'aide d'un véhicule piégé. A la mi-mars, un véhicule bourré d'explosifs, assez puissants pour faire exploser un immeuble, avait été intercepté par la police kenyane à Mombasa. Le commissariat de Pangani est habituellement l'un des lieux de détention majeurs lors des campagnes d'arrestations qui visent régulièrement les personnes d'ethnie somalie.
Des civils ont été pris pour cible dans deux attaques sanglantes la semaine dernière au Soudan du Sud. Ils ont de surcroît été ciblés sur des critères ethniques. Ces violences à caractère communautaire rappellent les heures les plus sombres de la seconde guerre civile soudanaise et sont l’un des aspects les plus sombres du conflit qui a éclaté en décembre dernier. Un aspect qui s’est immédiatement manifesté après la rupture entre Riek Machar et Salva Kiir. Des civils nuers (l'ethnie de Machar) ont alors été pris pour cible. A Juba, la capitale, certains ont été tués simplement parce qu'ils ne savaient pas parler dinka (la langue de l'ethnie de Kiir).
En marge du 4ème Salon international de l’aéronautique et du spatial “Marrakech Air Show 2014?, une convention pour l’installation de la première usine de fabrication d’avions au Maroc a été signée, mercredi 23 avril à Marrakech, entre l’Office National des Aéroports et LH Aviation Maroc. La convention porte notamment sur la construction, l’aménagement et l’exploitation à l’Aéropôle de Nouaceur à Casablanca, d’un site industriel dédié à la production d’avions de type LH-10 M. La première tranche de cette nouvelle usine de montage, qui aura une capacité de 80 machines par an, et pourra à terme doubler sa production, représente un investissement de 10 millions d’euros. Le projet devrait créer 300 emplois, notamment d’ingénieurs et de techniciens qualifiés.
Le “Fundo Sovereno de Angola” démarre avec 5 milliards de dollars avec un parti-pris affiché pour les investissements dans les infrastructures et l’industrie hôtelière. Quelque 50 projets hôteliers sont annoncés en Afrique subsaharienne par le président de fonds, José Filomeno Dos Santos. D’autres secteurs sont concernés. Il s’agit des ports, aéroports, centrales électriques, détaille le fils aîné du président Eduardo Dos Santos. Le fonds ciblera aussi l’Agriculture, l’infrastructure hôtelière et les mines.
Quatrième exportateur mondial d’uranium, le Niger est sur le point de boucler un nouvel accord minier avec Areva, a fait savoir le ministre des Mines. Ouvertes il y a deux ans, les négociations n’ont pas pu être bouclées au 31 décembre 2013, date d’expiration du précédent accord de 10 ans liant le Niger au leader mondial de l’énergie nucléaire civile. Arrivé au pouvoir il y a trois ans jour pour jour, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, avait qualifié l’accord précédent de colonial. La France tire 75% de son électricité de l’énergie nucléaire grâce en partie au Niger, qui abrite son troisième site de production.
Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice, est candidat à sa propre succession dans la perspective du scrutin du 21 juin prochain. Ce secret de Polichinelle a été éventré mercredi 23 juin, en marge d’une cérémonie de pose de la première pierre d’un Institut National de Virologie et de Lutte contre l’Hépatite.?Cette annonce intervient dans un contexte caractérisé par un blocage du dialogue entre le pouvoir, la Coalition pour une alternance pacifique (CAP) et le Forum national pour la démocratie et l’unité. Une concertation mort née dont l’objectif proclamé est de créer les conditions d’une élection présidentielle «consensuelle, ouverte et transparente».?
«La vie continue et surtout l’Afrique continue». Dixit Jean Ping. Tel pourrait être l’épilogue des différents combats menés par l’ancien président de la Commission de l’Union africaine sur la scène africaine et internationale au nom de l’Union africaine. Dans cet entretien exclusif accordé à Financial Afrik, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Omar Bongo revient sur son livre «Eclipse sur l’Afrique : fallait-il tuer Kadhafi?» qui sonne comme un sanglot panafricain. Au détour des propos, Jean Ping nous explique les raisons de ses rapports, ombrageux, avec le président Ali Bongo Ondimba.
Alors que l'Afrique du Sud fête les 20 ans de la disparition de l'apartheid, l'euphorie de la liberté s'est transformée en rancœur pour des millions de personnes, les inégalités sociales ayant remplacé l'ordre racial de l'ancien pouvoir blanc. Bien que des études récentes aient montré que les politiques menées par le gouvernement de l'Anc ont contribué à réparer certaines injustices, les progrès sont terriblement lents... et inégaux.?En 1998, le président Thabo Mbeki disait que l'Afrique du Sud était "un pays de deux nations". Seize ans plus tard, il pourrait le redire. Le pays est plus que jamais l'un des plus inégaux du monde.?
Bien que représentés dans les plus hautes sphères, les Noirs sont trop souvent assimilés aux mercenaires de Kaddafi, et, à ce titre, persécutés. Pourtant, dans cette Libye plus tournée vers le désert que vers la Méditerranée, la couleur de peau compte bien moins que l'appartenance tribale ou régionale. Mais les rancœurs politiques et claniques, elles, sont tenaces. Et nul n'a oublié l'influence de Béchir Salah Béchir, l'indéfectible directeur de cabinet de feu Mouammar Kaddafi, souvent seul homme noir des délégations de la Jamahiriya. Né au Niger et issu de l'ethnie touboue, ce fidèle de l'ancien régime représente, pour de nombreux Libyens, le côté intriguant des Libyens noirs.
Le parti de l’actuel président, le Congrès national africain, et chef d’État Jacob Zuma, qui brigue un deuxième mandat, serait soutenu par 65,5% des votants lors des élections prévues le 7 mai, contre 23,1% pour son principal rival, l’Alliance démocratique (Da), indique un sondage publié par le quotidien sud-africain Sunday Times. Lors des élections de 2009, l’Anc avait gagné 65,9% des voix exprimées, alors que la Da avait recueilli 16,9% des suffrages. L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agira des premières élections présidentielles et législatives après le départ de Nelson Mandela le 5 décembre dernier.
En dépit de l’appel à la reprise de travail, le nouveau bureau transitoire du Front d’action des trois ordres de l’enseignement ne démord pas. Réuni le mercredi 23 avril 2014 à la Bourse du travail à Cotonou, il a appelé tous les enseignants à poursuivre la paralysie jusqu’à satisfaction de ses revendications. Intégralité de sa déclaration…
Le jeudi 23 avril, la production, la commercialisation et l’utilisation des emballages plastiques non biodégradables a définitivement pris fin au Cameroun. Le ministère du Commerce et le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable seront impitoyables face aux contrevenants qui auraient la peau dure. Ces derniers courent une sanction allant de 2 à 5 ans de prison et une amende de 5 à 50 millions de francs Cfa. Des mesures ont également été prises du côté de la douane, afin de contrôler efficacement l’entrée de ces emballages nocifs pour l’environnement et l’écosystème.
Des hommes politiques issus des partis de l’opposition condamnent avec fermeté la formule de gouvernance à distance pratiquée par Paul Biya, tout en remarquant que ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat disparait des écrans radars, sans donner de nouvelles à son peuple. Pour Ernest Peukeho, le président national du Bloc uni pour la reconstruction et l’indépendance économique du Cameroun (Bric), l’absence prolongée de Paul Biya est une justification de ce que le pays n’est pas gouverné. Ce leader politique estime que le chef de l’Etat ne devrait pas percevoir ses salaires chaque fois qu’il passe plus de 15 jours inexpliqués hors du pays.
Le processus de sanctions des Nations unies contre des responsables centrafricains est au point mort. Une liste de trois personnes, dont l'ancien président François Bozizé et Nourredine Adam (ex-numéro deux de la Séléka), a été proposée par la France et les États-Unis au comité onusien en charge de la question. Les sanctions auraient dû prendre effet mardi 22 avril, mais la Chine et la Russie s'y sont opposées à la dernière minute. "Par principe, la Chine s'oppose à l'utilisation de sanctions. Ce n'est pas productif", explique un diplomate chinois. Selon l'agence de presse britannique, la Russie a exprimé ses doutes quant aux conséquences de telles sanctions sur le processus de réconciliation en Centrafrique.
Début avril, le secrétaire général de l'Onu, Ban-Ki Moon, a déclaré que la moitié de la République centrafricaine dépendait directement de l'aide humanitaire. Pourtant, Bangui n'a à ce jour reçu que 20 % des 200 millions de dollars d'aide humanitaire promis par la communauté internationale. Ce montant s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe globale de 500 millions de dollars. Selon le prêtre italien carme Aurelio Gazzera, médiateur engagé dans le processus de paix dans le pays, en l'absence de processus de vérification qui implique les populations locales, ces fonds humanitaires seraient «plus un problème qu'un soutien».
La production et la commercialisation du diamant brut se poursuivent "illégalement" en Côte d’Ivoire malgré un embargo datant de 2005, dénoncent jeudi 24 avril des experts des Nations unies, accusant un haut responsable de l’armée d’être au cœur du trafic. Issiaka Ouattara (alias "Wattao"), ancien chef rebelle, désormais l’un des principaux commandants des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), l’armée ivoirienne, est épinglé dans le rapport. "Les principaux négociants de diamants payent des éléments des Frci commandés par Wattao pour être autorisés à faire le commerce des diamants bruts et à les exporter illégalement", déplorent les experts.
Dans le monde, le 23 avril est célébrée chaque année la Journée mondiale du livre et des droits d’auteur. Le milieu du livre se mobilise pour fêter la lecture et sensibiliser sur le droit d’auteur. A un moment où les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont bouleversé la marche du monde, où les réseaux sociaux et autres sites de chat et de rencontre permettent aux jeunes de communiquer et de « papoter » à longueur de journée à l’aide de leur ordinateur ou téléphone portable, la place de la lecture dans le monde commence à se réduire comme peau de chagrin. Peuple d’oralité comme partout en Afrique, la société Djiboutienne traverse aujourd’hui un stade très inquiétant car du plus petit au plus grand, l’aversion pour la lecture est palpable.
Les scientifiques ont déchiffré le code génétique de la mouche tsé-tsé hématophage, suscitant l'espoir que la découverte contribuera aux efforts futurs de lutte contre l'une des maladies les plus dévastatrices du bétail en Afrique subsaharienne. Circonscrite à l'Afrique, la mouche tsé-tsé est le vecteur de parasites unicellulaires à l'origine de la trypanosomiase (ou nagana) une maladie souvent mortelle qui touche quelque 3 millions de bovins dans la région chaque année, entraînant des coûts massifs pour les agriculteurs et la sécurité alimentaire.
Le complexe d’infériorité ou le stress de la coépouse esseulée habiterait-il le chef de l’Etat gambien ? En tout cas, sans raison officielle, le président Yaya Jammeh a décidé de la fermeture, le 19 avril dernier, de la frontière de son pays avec le seul pays voisin, le Sénégal. La mesure du chef de l’Etat gambien semble avoir pris de court les transporteurs sénégalais. Certes, la tension était dans l’air depuis quelques mois, en raison d’une augmentation des frais de traversée du fleuve Gambie séparant le Sénégal en deux entités distinctes. Selon certaines sources, les autorités gambiennes reprocheraient à Dakar son manque d’implication dans les discussions autour du problème posé par les transporteurs sénégalais.
L’ancien chef de l’Etat bissau-guinéen, Kumba Yala, décédé le 4 avril dernier, a été enterré vendredi 25 avril à la forteresse d’Amura à Bissau, lieu où repose le fondateur de Paigc, Amílcar Cabral, avec ‘’les honneurs de l’État’’. Selon le programme des funérailles, le corps de Kumba Yala était parti d’abord de sa résidence privée à Bissau pour le siège du Parti de la rénovation sociale dont il fut le créateur, puis c’était autour de l’assemblée nationale de l’accueillir pour un dernier hommage de la part des députés et personnalités du pays.
Cela fait exactement 90 jours que le nouveau président malgache est à la tête de la conduite des affaires de l’Etat, mais il se trouve qu’aucune réalisation concrète concernant la vie du peuple n’a pu encore voir le jour. Le pays nage complètement dans les promesses en l’air, les élucubrations séduisantes sur un avenir euphorique et les engagements aux accents futuristes qui ne nourrissent personne. Les décideurs en haut-lieu, plutôt que de s’attaquer à l’origine des problèmes quotidiens des administrés, ont préféré faire étalage de bonnes intentions qui ne sont en réalités que des coquilles vides enrobés de slogans pompeux et ronflants.
Le meneur du coup d’Etat militaire de mars 2012 ayant plongé le Mali dans le chaos, Amadou Sanogo, déjà accusé de « complicité d’enlèvement», a été en début de semaine inculpé de «complicité d’assassinat», ont indiqué jeudi 24 avril, des sources judiciaires. Incarcéré depuis fin 2013, le général Sanogo, qui a été entendu pour la première fois sur le fond du dossier, a été cette fois-ci officiellement inculpé de «complicité d’assassinat», a déclaré Me Tiessolo Konaré, un des avocats du chef de l’ex-junte malienne. Et selon le code pénal malien, un prévenu inculpé de «complicité d’assassinat» risque la peine de mort.
Suite à la disparition de vingt et un bérets rouge, un Collectif des femmes et parents de bérets rouge disparus est constitué pour que justice soit faite. L’un des objectifs dudit Collectif a été atteint avec la découverte de 21 corps de bérets rouges dans un charnier à Diago près de Kati. Le cri de cœur de la présidente du Collectif des femmes et parents de bérets rouge disparus, Sagara Bintou Maïga, est que justice soit faite. Elle s’oppose à une quelconque liberté provisoire pour le Général Amadou Aya Sanogo.
L'opposition mauritanienne affirme qu'elle n'est pas concernée par la convocation du collège électorale pour l'élection présidentielle prévue le 21 juin prochain. L'opposition, qui était engagée dans un processus de négociation avec le pouvoir, se déclare "surprise" par le décret, alors que les proches de la majorité disent que le gouvernement a agi ainsi "dans un cadre constitutionnel irréprochable". Elle estime que toute date doit être "fixée de façon consensuelle et non unilatéralement".
La crise politique que vit le Niger depuis le mois d’août dernier, suite à l’échec de la mise en place du gouvernement d’union nationale et le départ du parti du président de l’Assemblée nationale de la mouvance présidentielle, est en train de se transformer en une véritable crise institutionnelle depuis la semaine dernière. En effet on assiste à un sérieux blocage des activités de l’Assemblée nationale, du fait de la forte divergence qui oppose les députés de la majorité et leurs collègues de l’opposition à propos du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale. Même si certains tentent de la minimiser, la situation qui prévaut risque de plonger le Niger dans une véritable crise institutionnelle, à deux ans seulement des prochaines élections générales.
Nouvelle méthode préventive du paludisme, la «chimio-prévention du paludisme saisonnier» (Cps) est recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé dans les zones de la sous-région du Sahel, où la prévalence saisonnière est forte. En effet, ce traitement préventif ne s’applique qu’aux régions où le paludisme est saisonnier. Bien que la maladie soit endémique au Niger, le pays fait face, chaque année, à une forte recrudescence des cas pendant la saison des pluies, qui s’étend de juillet à octobre et correspond à la période de haute transmission de la maladie. Mise en œuvre pour la première fois au Niger en 2013, la Cps s’inscrit désormais dans la stratégie du Programme national de lutte contre le paludisme.
Des membres présumés de la secte Boko Haram ont menacé de tuer les parents des lycéennes portées disparues au Nigeria s'ils continuent de rechercher leurs enfants. Cette menace a été relayée le mercredi 23 avril par la presse locale, alors que les parents eux-mêmes se sont associés aux recherches pour retrouver leurs enfants dans la forêt de Sambisa, où les insurgés les auraient cachées.??Déjà, certains parents ont collecté de l'argent pour acheter du carburant et de l'eau et se sont rendus dans la forêt en compagnie d'un groupe d'autodéfense pour rechercher les jeunes filles, rejoignant ainsi l'Armée, la Police et les volontaires qui passent la forêt au peigne fin.
Des combats ont éclaté dans le nord-est du Nigeria près du lieu où seraient détenues des dizaines de lycéennes enlevées par le groupe Boko Haram, faisant plus de quarante morts chez les islamistes et quatre chez les soldats gouvernementaux, a affirmé l'armée vendredi 25 avril.
Le gouvernement du Japon a déclaré jeudi 24 avril, qu'il est prêt à effectuer le décaissement de 85 millions de dollars américains du prêt consenti pour aider le Nigeria à éradiquer la menace de la poliomyélite à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria. Le prêt sera remboursé en 14 ans, après les premiers six mois de période de grâce avec un taux d'intérêt de 0,2 pour cent.?? La période de décaissement va couvrir quatre années après la date d'entrée en vigueur de l'accord de prêt.
Le président ougandais est formel à l’endroit des étudiants qui ne remboursent pas leurs prêts étudiants : "Rappelez-vous que vous devez rembourser votre prêt quand vous terminez vos études et obtenez un travail. Sinon, nous allons devoir venir vous chercher où vous travaillez et vous arrêter pour manquement à vos engagements et pour avoir été un mauvais chrétien, un mauvais musulman ou même un mauvais païen". Le nouveau programme, dont l'objectif est de permettre aux étudiants venant de milieux défavorisés de financer leurs études universitaires, bénéficiera d'un fonds de près de 2,5 millions de dollars pour commencer. Au cours des 20 dernières années, le nombre d'inscriptions universitaires a été multiplié par six en Ouganda, mais une importante proportion d'étudiants n'arrive pas à payer leurs frais universitaires.
Des représentants de l’opposition congolaise ont remis à l’Assemblée nationale une pétition de plus de 51 000 signatures réclamant la démission du président de la Commission électorale nationale (Céni), l’abbé Apollinaire Malu-Malu Ce collectif, qui rassemble des partis politiques et des associations, a lancé le 17 février la pétition "Malu-Malu, dégage de la Céni" et accuse le président de la commission d’être "inféodé au pouvoir". Fin mars, la plateforme politique Majorité présidentielle (au pouvoir), dont le président de l’Assemblée est secrétaire général, avait déclaré envisager "sérieusement" un référendum pour modifier la Constitution en vue de changer le mode de scrutin des élections provinciales. De nombreux opposants y voient une manoeuvre devant à terme aider le président Joseph Kabila à briguer un troisième mandat.
Le taux de croissance a longtemps tutoyé les 8% par an au Rwanda, et celui de la scolarisation a connu le même essor. De grands chantiers de développement ont achevé de convaincre du volontarisme du Paul Kagamé. Résultat de tout cela, on parle aujourd’hui de "miracle rwandais". Mais derrière cette image d’Epinal de "l’homme mince" de Kigali, se cachent bien d’horreurs. Liste des trois plaies de Kagamé…
Le Conseil de sécurité a menacé jeudi 24 avril de sanctions ciblées, les responsables d'exactions au Soudan du Sud, exprimant son «horreur» et sa «colère» devant le massacre de centaines de civils à Bentiu (nord) et à Bor (est). Selon la présidente du Conseil, il s'agit «d'envoyer un message sans équivoque». Le Conseil a dénoncé «le ciblage systématique des civils sur une base ethnique» dont s'accompagnent les combats qui opposent depuis la mi-décembre les troupes loyales au président Salva Kiir à celles fidèles à son ex-vice-président Riek Machar.
Coup de balai au sommet de l'armée sud-soudanaise. Un décret présidentiel a été lu à la télévision nationale, le mercredi 23 juin, pour annoncer le limogeage du chef d'état-major, le général James Hoth Mai, et du chef des renseignements militaires, le major-général Mac Paul. Le chef de l'Etat, Salva Kiir, n'a donné aucune explication officielle. Mais ce double limogeage arrive alors que les rebelles ont gagné du terrain dans le nord du pays. Les rebelles se sont en effet emparés de la capitale, Bentiu, mais également du conté de Leer, des champs pétroliers de Mirmir, de Tharjiath et même de la ville de Mayom.
A quelque jour des élections en Afrique du sud, la campagne électorale bat son plein, et les attaques entre les différents candidats fusent. Cette semaine c’est Julius Malema qui en a fait les frais. Il est à nouveau accusé de détournement d’argent public. L’ancien président de la ligue des jeunes de l’Anc, expulsé du parti au pouvoir pour indiscipline, a maintenant son propre parti, les Combattants pour la liberté économique. Mais celui qui se targue d’être le défenseur des pauvres, s’est fait épingler portant des chaussures Louis Vuitton, alors qu’il faisait campagne dans un township à l’ouest de Pretoria. Connu pour son train de vie fastueux du temps où il était président de la Ligue des jeunes de l’ANC, il avait pourtant troqué ses costumes des marques contre un jean, un teeshirt et un béret rouge. Mais ses chaussures l’ont trahi.
Annoncé mort par l'armée tchadienne le samedi 2 mars 2013, le djihadiste Mokhtar Belmokhtar, qui serait en réalité réfugié en Libye, garderait un œil bien ouvert sur le Tchad. Le chef du mouvement armé "Les signataires par le sang" pourrait bien vouloir se venger des forces tchadiennes qui avaient détruit une base djihadiste dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, dans la vallée d'Ametetai, où se trouvaient celui que l'on surnomme "le borgne", et plusieurs autres terroristes, dont certains ont été tués.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a réduit son salaire à 4.000 dollars mensuels (2.800 euros) car, à cause de la crise économique, "les temps sont durs". "Je gagne 4.000 dollars maintenant», a-t-il déclaré. Les médias ne précisent pas quel était le salaire antérieur du président, dans un pays où le salaire mensuel moyen est de 300 dollars, et où environ 80% de la population active serait au chômage. Robert Mugabe, 90 ans, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, n'a pas précisé quels étaient ses autres revenus, hors de son salaire à la présidence. Connu pour ses goûts de luxe, il est à la tête de plusieurs entreprises, et s'est récemment fait construire une résidence privée estimée à plus de 10 millions de dollars (7,2 millions d'euros) à la périphérie d'Harare.
Il n'y aura pas de mission d'observation de l'Afrique australe en Afrique du Sud pour surveiller les élections du 7 mai, a déclaré jeudi 24 avril le Forum parlementaire de la Communauté de développement d'Afrique australe. L'insuffisance des fonds a conduit à l'annulation de la participation de la délégation qui affecte tous les membres de la Sadc. Bien que les dépenses de membres du parlement dans les missions de la Sadc sont payés par chacun des pays membres, d'autres coûts tels que la location des véhicules, des interprètes et des salles de conférence sont à la charge de la Sadc.
La médiatrice de la République sud-africaine Thuli Madonsela a ouvert des investigations préliminaires après des plaintes dénonçant les cadeaux de l'Anc, le parti au pouvoir, pour gagner les faveurs des électeurs avant les élections législatives et provinciales du 7 mai. Une autre plainte a trait à des colis de nourritures distribués avant une élection locale partielle l'an dernier à Tlokwe (nord-ouest).
Madagascar est incapable de mettre fin à l’exploitation sauvage de tortues. Une réduction de 47% des espèces de tortues radiées a été observée par les spécialistes entre 2000 et 2011. En 2011, Turtle Survival Alliance a recensé, en deux jours, 1993 tortues massacrées dans neuf campements Au quotidien, l’exploitation illicite continue malgré l’existence de textes l’interdisant.?Selon les perspectives, d’ici vingt ans, elles pourraient disparaître si l’absence d’actions concrètes se poursuit.
Le gouvernement japonais a signé mercredi 23 avril, à Antananarivo, un accord de financement de 2 millions de dollars avec la Fao en vue de contribuer au Programme triennal de réponse à l'invasion acridienne (2013-2016) à Madagascar. Cette contribution portera à 28,8 millions de dollars la somme reçue pour la mise en œuvre du Programme triennal préparé conjointement par la Fao et le ministère malgache de l'Agriculture, sur un total requis de 43,9 millions dollars.
Les autorités sanitaires dans le nord du Mozambique ont déclaré mardi 22 avril que la dengue était "sous contrôle", bien que le nombre total d'infections ait grimpé à 32. La maladie a été détectée pour la première fois à la fin de février à Pemba, chef-lieu de la province septentrionale de Cabo Delgado. Les autorités ont exclu la possibilité que la maladie soit transmise par le contact humain, bien que la province de Cabo Delgado enregistre une entrée régulière d'immigrants illégaux au Mozambique.
Un tribunal égyptien a condamné mercredi 23 avril dix étudiants d'université et trois médecins à trois ans d'emprisonnement pour avoir tenu des protestations contre le gouvernement à l'université Al-Azhar sans permis. La loi nouvellement adoptée concernant les protestations dans le pays interdit les manifestations sans autorisation préalable de la part des autorités. Les autorités égyptiennes ont lancé une répression sécuritaire massive contre les protestations anti-gouvernement depuis la destitution de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi par les militaires en juillet dernier.
La corruption est un fléau très ancré au Maroc, on dénombre actuellement environ 9000 affaires au sein du pays. La récente mesure concernant la baisse du prix des médicaments au Maroc avait notamment créé une polémique. Un député du Pjd avait accusé des ministres d’être soumis au lobbying des industries pharmaceutiques suite au retard qu’avait pris la mise en place de la mesure. De nombreuses affaires liées à des médecins profitant de leur influence sur leurs clients ont également éclaté au grand jour. Une loi devrait d’ailleurs passer afin d’empêcher les médecins de travailler à la fois dans le public et dans le privé.
Le paludisme a moins tué au Burkina l'an dernier que l'année précédente mais y a encore fait quelque 7 600 morts sur près de sept millions de cas enregistrés. De 2011 à 2013, 34 milliards de francs Cfa (environ 51 millions d'euros) dont près de 12% provenant de l'Etat burkinabè ont été investis pour la lutte contre le paludisme dans ce pays.
Après bien des péripéties, l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade est rentré vendredi 25 avril dans son pays qu'il avait quitté après sa défaite de 2012 et où il revient soutenir son fils en prison et en instance de jugement. Il a été par une foule de nombreuses personnes encadrées, sans incident, par les forces anti-émeutes. "Nous ne pouvons pas continuer à laisser le Sénégal se détériorer de cette façon. Je l'avais amené au seuil de l'émergence", a dit M. Wade, sans évoquer d'éventuelles actions qu'il pourrait entreprendre.
Quelle étude faire de cet accueil réservé à Wade ? Les sénégalais regrettent-ils leur choix de la dernière présidentielle de 2017. 2017 ? Dans tous les cas, nombreux sont les Sénégalais qui sont sortis spontanément dans la rue pour accueillir le président sortant. Ce sont des « Wade, on regrette, notre choix », «Sopi, Sopi», «Libérez Karim» qui ont fusé de partout de la voix des jeunes, des femmes, des vieux. Deux ans après sa chute du pouvoir, Wade prend sa revanche sur son successeur Macky Sall ainsi plébiscité un certain soir du 25 mars 2012.
Du jamais vu : des femmes tambourinaires au Burundi. Certains hommes burundais voient ce phénomène comme un pas en avant vers l'égalité des sexes, mais d'autres le considèrent comme une trahison de la culture et de l'histoire du Burundi. Une femme maçonne, mécanicienne, chauffeur, ... Les hommes burundais croyaient avoir tout vu et semblaient avoir tout accepté. Mais aujourd'hui, ils n'en reviennent pas : des femmes tambourinaires !
Les candidats qui échoueront à la session de juin du baccalauréat 2014 pourraient se présenter pour une deuxième quatre jours plus tard. Cette décision pas encore confirmée, mais qui sera vraisemblablement entérinée le 6 mai prochain, lors d’une « conférence nationale », serait motivée par les grèves qui ont paralysé l’éducation nationale en début d’année. Elle confirme en tout cas le contexte exceptionnel dans lequel évolue le système scolaire algérien : entre complaisance et recherche d’une paix sociale dans les bahuts. Le plus souvent au détriment de la qualité de l’enseignement…
Aucune opération de recensement ne prenant en compte le critère ethnique, on ignore le nombre d'Algériens noirs. Le Mouvement national algérien, censé représenter l'émancipation de l'Afrique face au colon français, ne comptait nul dirigeant noir. Une note d'espoir, cependant. La visibilité des Noirs algériens s'améliore au fil du temps. Absents des hautes sphères du pouvoir, les Noirs seraient-ils cantonnés aux rôles d'amuseurs publics, balle au pied ou micro à la main ? Ce serait oublier les professeurs de médecine, les avocats reconnus ou les titulaires de chaires universitaires qui sont issus du Grand Sud. Ayant bénéficié, au même titre que les autres Algériens, de la démocratisation de l'enseignement supérieur, les habitants des régions sahariennes trustent même, aujourd'hui, les places de majors de promotion.
Il y a 40 ans, le 25 avril 1974, la révolution des Œillets mettait fin au régime dictatorial de Salazar au Portugal. Indépendant depuis 1975, l’Angola est devenu en quelques années le moteur des pays lusophones. Pays en crise économique et financière, le Portugal a au contraire perdu de son influence politique et n’est désormais qu’une excellente plate-forme pour les riches Angolais qui ont des fortunes à investir. Signe que les temps ont changé, que le Portugal ne dicte plus sa ligne de conduite comme au temps des colonies, en octobre dernier, lorsque les relations entre les gouvernements portugais et angolais se sont glacées, c’est l’ancien soumis qui s’est révolté. Furieux de voir la justice portugaise s'intéresser aux contrats économiques signés par de hautes personnalités angolaises avec des sociétés portugaises, le président José Eduardo Dos Santos a immédiatement menacé : « Le climat politique n'encourage pas à mettre en œuvre le partenariat prévu avec le Portugal », a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale à Luanda.
Le compte à rebours pour les élections générales de 2016 en Gambie a commencé avec une démarche rare visant à réunir les femmes politiques de tout le spectre politique divisé afin d’assurer une représentation accrue des femmes. Au cours de la dernière semaine du mois de mars, l’Ong locale de défense des droits des femmes appelée Comité gambien sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (Gamcotrap) a lancé une campagne demandant des réformes politiques afin d'assurer la participation effective des femmes dans tous les postes de leadership politique.
Pambazuka News 322: South Africa: Silencing the right to speak
Pambazuka News 322: South Africa: Silencing the right to speak
Aujourd’hui, nombre d’Africains à travers le monde et sur le continent se heurtent à des politiques d’exclusion et de rejet. Les frontières deviennent des murs et le migrant, le réfugié, la personne déplacée est perçu comme étant le symbole de tous les maux (insécurité, violence, chômage, etc.) et fait l’objet d’une xénophobie violente. Dans une édition spéciale à paraître en fin juin 2014, Pambazuka News se propose d’aborder les phénomènes migratoires. Les éléments d’analyse peuvent porter sur les dimensions historiques culturelles, économiques, psychologiques, développementalistes, sociaux, juridiques et politiques des migrations.
Tout se passe comme si les grèves de la fonction publique égyptienne éveillaient à nouveau, peu à peu et de proche en proche, toute la société des classes populaires après 7 mois de silence, de violence du pouvoir et d’occupation de tout l’espace politique par le conflit sanglant entre l’armée et les Frères musulmans.
Nul n’ignore que le secret de longévité des pouvoirs politiques, abstraction faite de toute idéologie, réside dans leur capacité à résoudre la demande sociale. Par conséquent, le pouvoir politique gagnerait à entretenir d’autres types de relations que la méfiance, la suspicion et la perception négative de l’action revendicative.
Alors que les entreprises de télécommunications et de copyright tentent de contrôler le transfert de données dans le réseau, afin de profiter de la circulation d’informations et du partage de biens culturels, les entreprises digitales, elles, sont de connivence avec les programmes d’espionnage gouvernementaux, tels que celui de l’Agence Nationale de Sécurité des Etats-Unis (Nsa). Une question se pose : que font les mouvements sociaux, les activistes et les organisations du troisième secteur entre les différentes vagues de protestation pour inverser la situation ?
Le 25 mai 2014, l’Union africaine (UA) aura 12 ans, après avoir été créée le 9 juillet 2002 à Addis-Abeba, pour remplacer l'Organisation de l'unité africaine (Oua). Celle-ci a mené la lutte pour la décolonisation du continent africain depuis sa naissance en 1963 jusqu'à ce que l'Ua vienne la supplanter.
Les réformes électorales en Côte d’Ivoire doivent être conduites de manière participative afin de garantir que les résultats des élections sont acceptés de tous. Ceci est d’autant plus important que, cette fois-ci, il n’y aura pas de mécanisme extérieur de certification des résultats des élections pour départager les protagonistes en cas de désaccords sérieux sur la gestion des élections.