Il y a 40 ans, le 25 avril 1974, la révolution des Œillets mettait fin au régime dictatorial de Salazar au Portugal. Indépendant depuis 1975, l’Angola est devenu en quelques années le moteur des pays lusophones. Pays en crise économique et financière, le Portugal a au contraire perdu de son influence politique et n’est désormais qu’une excellente plate-forme pour les riches Angolais qui ont des fortunes à investir. Signe que les temps ont changé, que le Portugal ne dicte plus sa ligne de conduite comme au temps des colonies, en octobre dernier, lorsque les relations entre les gouvernements portugais et angolais se sont glacées, c’est l’ancien soumis qui s’est révolté. Furieux de voir la justice portugaise s'intéresser aux contrats économiques signés par de hautes personnalités angolaises avec des sociétés portugaises, le président José Eduardo Dos Santos a immédiatement menacé : « Le climat politique n'encourage pas à mettre en œuvre le partenariat prévu avec le Portugal », a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale à Luanda.
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