L’appel à la journée ville morte de la coalition «Ça suffit» a été largement suivi dans différentes villes du Tchad, le 24 février. Les associations entendaient empêcher le président Idriss Déby de briguer un cinquième mandat lors de la présidentielle du 10 avril prochain. A Ndjamena, les commerces et marchés ont été paralysés. L’administration a ouvert, mais a tourné au ralenti. Ndjamena avait des allures de jours fériés. Les marchés, échoppes, écoles étaient fermés. Il n’y avait pas beaucou...lire la suite
L’appel à la journée ville morte de la coalition «Ça suffit» a été largement suivi dans différentes villes du Tchad, le 24 février. Les associations entendaient empêcher le président Idriss Déby de briguer un cinquième mandat lors de la présidentielle du 10 avril prochain. A Ndjamena, les commerces et marchés ont été paralysés. L’administration a ouvert, mais a tourné au ralenti. Ndjamena avait des allures de jours fériés. Les marchés, échoppes, écoles étaient fermés. Il n’y avait pas beaucoup de transports, les rues étaient plutôt désertes. Une chose est sûre, la société civile vient de montrer qu’elle peut mobiliser contrairement à l’opposition qui n’a pas réussi à faire sortir la foule pour sa marche pacifique, interdite par les autorités.