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Neuf avril 1999, sur le tarmac de l’aéroport de Niamey, au Niger. Le président Ibrahim Baré Maïnassara s’apprête à monter dans un hélicoptère lorsqu’il est touché par les tirs d’un fusil-mitrailleur. Il meurt sur le coup. Quelques heures plus tard, les nouvelles autorités locales, soutenues par le nouveau chef d’Etat Douada Walam Wanké, annoncent l’incident et parlent d’un “malheureux accident”. Pourtant, certains témoins affirment que Baré Maïnassara a été tué par les membres de sa garde et que le drame s’est déroulé en présence du major du président, ce même Douada Walam Wanké. Quinze ans après, Clémence Maïnassara, la veuve de l’ancien président, réclame toujours justice. En faisant appel à une cour internationale, la veuve se lance aussi dans un combat contre la violence dans la vie politique africaine.