Pambazuka News 322: South Africa: Silencing the right to speak
Pambazuka News 322: South Africa: Silencing the right to speak
C'est officiel depuis le 27 mars dernier. Investi par le Conseil Suprême des Forces armées, le maréchal al-Sissi est désormais candidat à la prochaine élection présidentielle dont le premier tour est annoncé pour les 26 et 27 mai prochains. Pas étonnant ! L'artisan du coup d'État militaire qui a destitué Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013, n'a jamais caché sa volonté d'être aux commandes du pays. Il avait notamment transformé le référendum constitutionnel de janvier dernier en véritable plébiscite personnel, annonçant qu'il se présenterait « si le peuple le réclame ».
Gabriel Garça Marquez est mort le 17 avril 2014 à Mexico. Le 8 décembre 1982, il montait à la tribune de l'Académie suédoise recevoir son prix Nobel de littérature et y livrait un discours poignant sur son continent, dévasté par la colonisation puis déchiré par les dictatures, mais prêt à se relever.
Au cours de sa visite de deux jours au Sénégal, le président de la République malienne, Ibrahim Boubacar Keïta, a accusé le Mouvement nationale de libération de l’Azawad (Mnla) de jouer un double jeu. Le Mnla s’était rendu à Moscou, en Russie, au mois de mars dernier, pour faire entendre sa voix à un pays qui est membre du Conseil de sécurité de l’Onu. Le chef d’Etat malien accuse ce groupe Touareg d’avoir demandé des armes, lors de cette visite, pour préparer la guerre contre le gouvernement.
Le président malien Ibrahim Boubacar Kéita a annoncé la désignation prochaine d'une personnalité chargée de conduire les pourparlers avec les groupes rebelles pour une paix durable, indique un communiqué publié mercredi 16 avril à l'issue du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Moussa Mara. M. Kéita a précisé que les pourparlers se feront "comme le stipule l'article 21 de l'accord de Ouagadougou, avec l'ensemble des communautés du nord, pour obtenir une paix durable conforme aux intérêts et aspirations de notre peuple".
Le Burundi a expulsé un diplomate de l'Onu, a annoncé jeudi 17 avril le ministère des Relations extérieures du pays. Cette décision fait suite à la diffusion d'une note interne des Nations unies selon laquelle le gouvernement burundais armerait certains des militants du parti au pouvoir. La tension politique monte au Burundi alors que l'élection présidentielle de 2015 approche et que la candidature du président Nkurunziza pour un troisième mandat est attendue, malgré la limite à deux mandats imposée par la Constitution. Le principal parti tutsi, l'Uprona, s'est retiré du gouvernement, dominé par les Hutus, le mois dernier.
Le journaliste Alexis Nibasumba ne se trouve plus à son domicile, «suite à des intimidations». Ces menaces sont liées à l’information diffusée sur le rapport de l’Onu, qui fait état de la distribution d’armes aux Imbonrakure (militants du parti au pouvoir). Ce journaliste a affirmé avoir été menacé plusieurs fois. Il fait savoir que les auteurs n’ont jamais comparu. Alexis Nibasumba demande que sa sécurité soit garantie afin d’exercer librement son métier.
Entre kidnappings des étrangers à l'Extrême-Nord et attaques répétées à l'Est, les forces camerounaises sont soumises à de rudes épreuves. La situation est préoccupante aux frontières Nord et Est du Cameroun. L'insécurité jusque-là contenue avec l'arrivée des éléments du Bataillon d'intervention rapide (Bir) dans la partie septentrionale du pays a regagné du terrain. Notamment depuis le 19 février 2013, date de l'enlèvement de sept ressortissants français dans la localité de Dabanga. En dehors de ces incidents, il ne se passe pas une seule semaine sans que frappent ici ou là des éléments armés. Vol de bétail, enlèvement d'enfants se succèdent et mettent en lumière des failles sécuritaires.
Le président de l’Assemblée nationale des Comorres, Bourhane Hamidou, a été interpellé a l’aéroport de Roissy Charles De gaulle avec une somme assez importante dépassant de loin le montant légal autorisé sans déclaration. L’argent n’avait pas été déclaré, or selon le code des douanes européen, toute personne entrant ou sortant de l’Europe se doit de déclarer son argent une fois que la somme dépasse 10.000 euros. Une loi, votée en juin 2012 par l’Assemblée présidée par M. Bourhane contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme, oblige à transférer les fonds dépassant 5 millions de francs dans un établissement de crédit ou une institution financière. La même loi soumet à une déclaration, tout transport d’espèces, de métaux ou de pierres précieuses d’un montant supérieur à 5 millions de francs.
Quelque 200 ressortissants de la République Démocratique du Congo en situation irrégulière à Brazzavillle ont été reconduits à la frontière, a-t-on appris mercredi 16 avril de source policière. Ces reconduites à la frontière font suite à l'opération "Mbata ya bakolo" (la gifle des aînés) lancée le 4 avril dernier, pour lutter contre le phénomène des "kuluna" (grand banditisme) et l'immigration irrégulière en République du Congo, notamment à Brazzaville en proie à l'insécurité dans de nombreux quartiers.
Un groupuscule jihadiste peu connu, Ajnad Misr, a revendiqué une série d'attentats en Egypte et menacé de s'en prendre de nouveau aux forces de l'ordre, dans une vidéo postée sur son compte Twitter. Sur des images de policiers s'en prenant à des femmes voilées ou délogeant les manifestants de la place Rabaa al-Adawiya, théâtre du plus grand carnage de l'histoire récente de l'Egypte --700 morts durant la seule journée du 14 août--, Ajnad Misr promet "aux mères de ceux qui ont été tués ou emprisonnés qu'elles seront bientôt contentées", laissant entendre que de nouvelles attaques sont à prévoir.
Les familles des martyrs de la révolution protestent contre la sentence rendue en appel, le 11 avril, par le tribunal militaire de Tunis contre d'ex-responsables de l'ancien régime de Zine el-Abidine Ben Ali. Un sentiment de malaise domine en Tunisie après ce verdict de 3 ans de prison ferme, alors que beaucoup de questions restent sans réponse dans le dossier des 338 morts et 2174 blessés recensés lors de la révolution de 2010-2011 à Tunis et dans sa banlieue. En effet, 66% des victimes ont été touchés par des tirs à balles réelles. Qui sont les snipers ? Qui a donné les ordres ? Qui les a fait appliquer ? Que s’est-il passé durant les semaines qui ont précédé la révolution ? Et dans les jours qui ont suivis ? Certains rappellent à juste titre que les victimes ont été plus nombreuses après la fuite de Ben Ali, le 14 janvier.
L'Afrique perd environ 1,8 milliard de dollars par an (1,3 milliard d'euros) à cause des frais élevés supportés par les Africains à l'étranger qui transfèrent de l'argent à leurs proches, en utilisant des services comme MoneyGram et Western Union, dénonce une Ong britannique dans un rapport publié mercredi 16 avril. L'Odi cite le "manque de concurrence" pour expliquer ces coûts élevés, puisque seules deux sociétés de transfert de fonds ? «Western Union et MoneyGram» contrôlent le marché des virements à l’étranger. Le rapport calcule que l’alignement des frais pour les Africains sur la moyenne mondiale produirait suffisamment de revenus pour financer la scolarisation de quelques 14 millions d’enfants, soit presque la moitié des enfants non scolarisés en Afrique subsaharienne, et pour fournir de l’eau potable à 21 millions de personnes.
Les combattants du groupe islamiste Boko Haram ont attaqué une école du nord-est du Nigeria. Une attaque au cours de laquelle plus de 100 jeunes filles ont été kidnappées. Les soldats déployés pour assurer la sécurité des écoliers n'ont rien pu faire. Les jeunes filles enlevées devaient passer un examen annuel donnant accès à un diplôme commun à plusieurs pays d'Afrique anglophone, le West African Senior School Certificate Examination, qui permet d'entrer à l'université.
Les ravisseurs de l'ambassadeur jordanien en Libye, Faouaz al-Atyan, enlevé mardi 15 avril à Tripoli, ont réclamé la libération d'un détenu libyen purgeant une peine de prison à perpétuité en Jordanie, indique la presse locale. Le prisonnier libyen détenu en Jordanie, Mohamed Dursi, est un islamiste radical condamné en 2007 pour son implication dans la planification d'un attentat à l'aéroport d'Amman, la capitale de la Jordanie. De leur côté, les autorités jordaniennes ont exhorté leurs homologues libyens à déployer tous les efforts pour retrouver l'endroit où l'ambassadeur a été détenu et le remettre à son pays.
C'est un apartheid d'un autre nom : la mairie d'Alger n'enregistre pas les habitants des bidonvilles sur les listes électorales. Le wali d'Alger, nommé comme tous ses pairs par le chef de l'Etat, a menacé les habitants du bidonville de ne pas les reloger s'ils ne votaient pas à l'élection présidentielle du 17 avril. De nouveaux logements sociaux doivent être redistribués juste après le scrutin. Les adversaires du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, candidat à un quatrième mandat, ont dénoncé le "chantage", alors que le gouvernement fait campagne sur la crise du logement, qu'il espère résorber définitivement au terme d'un quatrième mandat du président-candidat Abdelaziz Boutfelika.
Pour pallier les pénuries d'eau en Afrique de l'Ouest et centrale, les populations s'abreuvent d'une eau baptisée «Pure Water», qui est tout sauf pure. Un site monté par de jeunes journalistes afin de décrypter les mutations des sociétés contemporaines, montre que rien ne prouve que cette «Pure Water» est vraiment pure. Cette eau vendue en sachet est soupçonnée d’être à l’origine de l’épidémie de choléra qui a provoqué la mort de 13 personnes et l’hospitalisation de 600 autres. Si les populations continuent d’en boire, a raison est toute simple : se désaltérer au Ghana relève encore du parcours du combattant. Le réseau de distribution connaît des insuffisances criardes et la compagnie nationale des eaux, la Ghana Company Limited, pratique des prix prohibitifs.
La réforme constitutionnelle de 2011 au Maroc prévoit de grandes avancées, mais curieusement tout piétine. Quelque 800 personnes, en majorité des femmes, ont manifesté dimanche 13 avril à Rabat pour réclamer l'application de cette Constitution qui prévoit d'œuvrer pour la parité hommes-femmes, à l'appel d'une coalition qui dit regrouper plus de 500 Ong. Ils ont appelé également à protéger "la sécurité de la femme dans les lieux publics" et "les droits des femmes dans le partage des biens", sur la base de "la parité comme droit et non comme privilège". Les manifestants ont d'autre part critiqué le gouvernement, qualifié de "machiste".
Une campagne de boycott de l'Anc a été officiellement lancée à moins d'un mois des élections générales prévues le 7 mai. Cette campagne suscite beaucoup de controverse, car à l'origine de l'initiative on trouve des figures importantes de l'Anc. Elles estiment que le parti au pouvoir est gangréné par la corruption et le népotisme. « Rappelez-vous ce que Mandela a dit quand nous sommes arrivés au pouvoir. Il a dit : «si nous ne sommes pas capables de tenir nos promesses et de résoudre les problèmes des gens, alors ils auront le droit de manifester contre nous», s’est exprimé Ronnie Kasrils, fer de lance de cette initiative, ancien ministre des Services de renseignements et surtout combattant anti-apartheid de la première heure.
La Fao a exhorté les pays à redoubler de vigilance contre la jaunisse fusarienne, une des maladies les plus destructrices de la planète pour les bananiers. Elle s'est récemment propagée de l'Asie à l'Afrique et au Moyen-Orient, et menace de s'étendre aux pays d'Amérique latine. Cette souche Tropical Race 4 (TR4) de la maladie, également connue sous le nom de «maladie de Panama», constitue une très grave menace pour la production et l'exportation de ce fruit, et donc la sécurité alimentaire mondiale, avertit la Fao.
En République démocratique du Congo, Paul Sadala alias «Morgan», chef milicien originaire de l'Ituri dans le nord-est du pays et dans la Province orientale, est mort. Leader d'une centaine de combattants, il s'était rendu aux forces armées congolaises. Il a été tué au moment de son transfert vers Bunia. Les circonstances de son décès restent très floues. Selon Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement congolais, Morgan a été tué parce qu'il aurait cherché, avec 42 de ses hommes, à fausser compagnie aux éléments Fardc chargés de les escorter. Les circonstances de cette mort de Morgan restent donc confuses. Pourquoi aurait-il soudain cherché à s'enfuir alors qu'il avait choisi de se rendre pour bénéficier d'une amnistie ? Pouvait-il être armé lors de son transfert ?
Il y a quelques jours, la presse révélait un document interne du bureau de L'Onu au Burundi qui renseignait sur une éventuelle distribution d'armes aux jeunes du parti au pouvoir. Une information démentie par Bujumbura qui a décidé de hausser le ton au cours d'une rencontre, mardi 15 avril, entre le premier vice-président et le corps diplomatique. Le bureau des Nations unies au Burundi a eu beau expliquer qu'il ne s'agissait que d'un simple câble diplomatique qui a fuité, rien à faire, Bujumbura ne décolère pas. La preuve ? Sans jamais le nommer, le premier vice-président du Burundi s'en est pris directement au représentant du secrétaire général de l'Onu au Burundi accusé de tous les maux, au cours de cette rencontre.
Le gouvernement de Kinshasa engage ses partenaires ougandais et rwandais à respecter les obligations qu'ils ont librement contractées en signant l'Accord-cadre d'Addis-Abeba en se saisissant de l’opposant Roger Lumbala recherché par la justice congolaise. Où se trouverait actuellement le leader du Rcd/N ? Difficile de le dire. Alors que certaines langues le disaient séjourner en Europe, d'autres confirment sa présence sur le sol rwandais. L'intéressé lui-même, que ses proches tentent de joindre, continue de faire mystère sur le lieu où il serait établi craignant pour sa sécurité.
Le procureur général adjoint près les Chambres africaines extraordinaires (Cae), Moustapha Kâ, a rappelé mardi 15 avrl à Dakar que cinq autres personnes sont également poursuivies dans l'affaire Hissène Habré. Selon lui, ces personnes poursuivies "sont des tortionnaires, d'autres sont des responsables de prisons où les exactions les plus graves ont été constatées par les organisations internationales et les Tchadiens. D'autres ont servi dans l'administration policière".
Un livre publié par les Nations Unies, intitulé : «Actions pour le désarmement : 10 choses que vous pouvez faire» a été lancé, le mardi 15 avril dans les quartiers généraux des Nations Unies à New York, pour renforcer la paix contre la guerre. Écrit pour les élèves du secondaire et les écoliers du primaire, le livre offre des étapes pratiques pour aider les jeunes gens à se mobiliser, agir et promouvoir les idéaux de désarmement des Nations Unies à travers leurs écoles, leurs communautés et au-delà. L’auteur, Michael Douglas, un acteur et producteur lauréat de «l'Academy Award» a déclaré que chaque jour, au moins 4,4 milliards de dollars américains sont dépensés sur l'armement à l'échelle mondiale, alors que l'humanité continue de souffrir de pauvreté, de la faim, des maladies et des besoins non satisfaits des hommes.
Le Conseil des Maliens du Sénégal a dénoncé mardi 16 avril, devant le président Ibrahima Boubacar Keïta, le nombre élevé de Maliens qui mendient à Dakar. Selon cette instance, ''80% des mendiants à Dakar'' sont originaires du Mali.??Le Conseil a également plaidé pour la prise en charge des nombreux détenus maliens se trouvant au Sénégal, indiquant qu'il y a ''plus de 300 Maliens qui dorment dans les prisons sénégalaises''.??Pour l’ambassadeur du Mali au Sénégal, les Maliens emprisonnés au Sénégal le sont pour des ''délits majeurs’’. Il a rappelé les efforts entrepris par son ambassade pour assister ces personnes. ??
Souffrant encore des séquelles d'un Avc subi il y a un an, qui a réduit ses capacités d'élocution et de mobilité après trois mois d'hospitalisation à Paris, Abdelaziz Bouteflika a voté à Alger, le 17 avril, en fauteuil roulant, selon des images diffusées en direct par la télévision. C'était sa première apparition publique depuis le 8 mai 2012, date à laquelle il avait laissé croire à une succession ouverte en déclarant que sa génération avait "fait son temps". Le 22 février dernier, il a finalement annoncé sa décision de se lancer à la conquête d'un quatrième mandat après une lutte au sommet de l'Etat.
Au cours d’une réunion avec les patrons de médias et les organisations professionnelles, relative à l’organisation de la célébration au Cameroun du 3 mai, Journée internationale de la liberté de la presse, le ministre de la Communication a été accusé de vouloir s’accaparer la fête. En réponse, le ministre de la Communication a déclaré : «Non, il s’agit de la dernière édition où le gouvernement prend une part active dans l’organisation. Dès 2015, ce sont les organisations socioprofessionnelles qui régenteront les activités de la journée internationale de la liberté de la presse». Au cours des assises qui ont été houleuses, le ministre de la Communication a même menacé de tout laisser tomber sur le champ. L’un des points de discorde a été le thème de la commémoration décidé par le gouvernement : «Vers de nouveaux objectifs : des médias libres, facteurs de bonne gouvernance, d’autonomisation et d’éradication de la pauvreté».
Nouveau coup dur pour le Cdp, parti au pouvoir au Burkina. Son traditionnel allié de poids l’Alliance pour la démocratie et la fédération (Adf) adopte une position aux antipodes de ses desiderata. En effet, le parti du pachyderme dit non à une éventuelle révision de l’article 37 via un référendum, « car il pourrait diviser les Burkinabè ». Une posture tranchée qui sonne comme une claque pour le parti au pouvoir qui vient encore d’être isolé dans ses intentions de sauter le verrou de la limitation du mandat présidentiel dans l’unique dessein de la nième candidature du président Compaoré pour les élections de 2015.
Au Burundi, seuls 2% des emplois sont occupés par les personnes handicapées, a déploré mercredi 16 avril, le premier vice-président de l'Union des personnes handicapées au Burundi (Uphb). S'exprimant sur la situation de l'accès à l'emploi pour les personnes handicapées au Burundi, M. Niyongabo a fait remarquer que ce taux est faible par rapport à la population de personnes handicapées burundaises, estimées à 15% de la population totale. En citant une enquête réalisée à l'interne de l'Uphb, M. Niyongabo a souligné que les défis sont immenses en ce qui concerne l'accès à l'emploi pour les personnes handicapées au Burundi. Sur la liste de ces défis, il a cité d'abord l'inaccessibilité physique des milieux de travail. En effet, a-t-il noté, sur 317 entreprises visitées, une seule a déjà effectué l'aménagement des locaux pour faciliter l'accès aux différents lieux à tout le monde.
Certaines femmes enceintes au Burundi sont victimes d’harcèlement moral, de discrimination voire de licenciement abusif de la part de leurs employeurs du privé. Selon une avocate, spécialiste en droit du travail, des salariées avouent avoir été victimes de discrimination pendant leur grossesse surtout dans le secteur privé. Pour ce qui est des droits de ces femmes, il faut d’abord qu’il y ait un contrat de travail en bonne et due forme.
Voilà deux ans que l’ancien ministre d'État et proche collaborateur de Paul Biya est reclus au Secrétariat d’État à la Défense du Cameroun pour détournements allégués de deniers publics. Mais pour Marafa Hamidou Yaya, ce sont ses ambitions politiques qui ont fini par le perdre. Conséquence, depuis son incarcération, il refuse de se taire et porte de grands coups de griffe à un sérail camerounais sensible à ses sorties médiatiques. Chronique de deux années d’une déchéance politique qui semble ne pas en être une…
Abrogée par la loi n° 3/2010 promulguée le 15 février 2010, et faisant suite à la décision du gouvernement gabonais de l’abolir en septembre 2007, la peine de mort, bien que suscitant encore quelques débats, a officiellement été abandonné par la République du Gabon. Il s’agit désormais, indique-t-on, de 17 États sur 48 qui ont officiellement aboli la peine capitale en droit sur le continent africain. Avec la signature du Gabon à ce protocole facultatif qui se rapporte au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort, c’est désormais 80 Etats qui ont officialisé leurs lois abolitionnistes, préférant s’en tenir aux lourdes condamnations comme la perpétuité.
Une association chrétienne a annoncé jeudi 17 avril qu'elle allait organiser une manifestation contre l'homosexualité, la première du genre en Ethiopie. L'homosexualité est interdite - comme dans les deux-tiers des pays africains - et passible de 15 ans de prison en Ethiopie, pays conservateur de la Corne de l'Afrique. La manifestation, organisée avec une organisation de jeunesse, Addis Ababa Youth Forum, doit se dérouler le 26 avril dans la capitale éthiopienne. Les autorités ont donné leur feu vert, tout en se déclarant "indifférentes" à la manifestation, au nom du droit à la libre expression.
«Entre 800 et 1000 [personnes] arrivent chaque jour, à bout de souffle, beaucoup sont mal nourris», a déclaré une porte-parole du Hcr. L'Onu est d'autant plus inquiète que 95% d'entre eux sont des femmes et des enfants, qui viennent de l'État du Haut-Nil. Le Hcr et ses partenaires n'ont reçu que 12% des 102 millions de dollars demandés pour aider les Sud-Soudanais en Éthiopie.
Une organisation non-gouvernementale gabonaise œuvrant dans la lutte contre la pauvreté et la précarité des femmes a lancé jeudi 17 avril à Libreville, un vaste projet d'alphabétisation numérique des femmes. La formation concerne les notions de base en bureautique pour permettre à ces femmes de maîtriser l'outil informatique et surtout les communications électroniques beaucoup moins coûteuses par rapport au traditionnel fax et appels téléphoniques. L'Ong Malachie qui dispense gracieusement ces formations aux femmes issues des milieux défavorisés a bénéficié pour ce projet, d'une aide matérielle de la Banque mondiale. L'Agence nationale des infrastructures numériques, chargé de briser la fracture numérique dans le pays participe également dans cet ambitieux projet qui vise à donner plus d'autonomie à la femme issue des milieux défavorisés.
La partie sénégalaise et celle gambienne ont trouvé des accords relatifs au paiement de la traversée sur le bac, le mercredi 16 avril. Du coup, le blocus est levé sur la traversée du fleuve Gambie. Ces accords concluent que la partie sénégalaise peut payer désormais la traversée en F Cfa ou en Dalasi (monnaie gambienne). Mieux, la partie gambienne a promis de baisser le prix de la traversée aux gros porteurs. La traversée du Fleuve Gambie était bloquée depuis le 1er janvier à la suite de la décision de la Gambie d’imposer aux transporteurs sénégalais à payer la traversée en Cfa.
L'Union européenne a décidé jeudi 16 avril, de lever son embargo sur les armes qui avait été imposé à la Guinée suite au putsch militaire qui avait été perpétré par une junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara, au lendemain de la disparition du général Lansana Conté, le 22 décembre 2008. Le ministre délégué à la Défense a indiqué que cette décision de l'Union européenne marque le "retour de la Guinée dans le concert des nations". Les nouvelles autorités guinéennes ont réussi à relancer la coopération militaire avec alliés traditionnels de la Guinée, notamment la Chine, la France et les Etats-Unis qui appuient le secteur de la défense à travers la formation du personnel dans ce domaine.
José Mario Vaz, du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-vert (Paigc, principal parti du pays) affrontera le candidat de l'armée, Nuno Gomes Nabiam, le 18 mai, au second tour de la présidentielle en Guinée-Bissau. Selon les résultats du premier tour du scrutin annoncés le 16 avril dernier par la Commission nationale électorale (Cne), Vaz est arrivé en tête du premier tour organisé le 13 avril, avec 40,9% des suffrages, devant Nabiam qui a obtenu 25,1%. Selon le politologue Rui Landim, il sera difficile pour Nuno Nabiam d’inverser la tendance. Perçu comme le candidat des militaires, il ne dispose pas d’une forte réserve de voix. Parti historique de la guerre d’indépendance contre le colonisateur portugais, le Paigc a, par ailleurs, remporté la majorité absolue au premier tour des législatives organisées le même jour, avec 55 sièges de députés sur 102. Le Prs en a gagné 41, le reste étant partagé entre des petits partis. La participation a dépassé 80%, un taux exceptionnel pour la Guinée-Bissau où elle n’excédait pas 60% lors des précédents scrutins similaires.
Le Hcr a appelé, le jeudi 17 avril, le Kenya à ne pas expulser les réfugiés arrêtés dans le cadre de l'opération de sécurité menée actuellement en vue d'éliminer les éléments criminels et terroristes dans le pays. Le Hcr s'est aussi dit préoccupé par l'arrestation et la détention de plus de 1 000 réfugiés et demandeurs d'asile interpelés lors des opérations anti-terrorisme entamées par les forces de sécurité kenyanes à Nairobi depuis le 2 avril et visant les étrangers sans papiers.
Les Kényans s'impatientent devant l'incompétence d'une police sous-équipée, sous-payée et notoirement corrompue, malgré la promesse de réformes du président kényan Uhuru Kenyatta face à la menace d'attentats islamistes en plus des meurtres et cambriolages fréquents. Au Kenya, il se passe rarement une semaine sans que des policiers fassent la une des quotidiens locaux. En janvier, les forces de sécurité se couvraient de ridicule en tentant de faire croire que l'attentat qui venait de frapper l'aéroport de Nairobi n'était en fait qu'une ampoule électrique qui avait explosé. Certains montrent du doigt les bas salaires des policiers - 200 dollars (150 euros) par mois, moins que le coût du loyer d‘un petit appartement à Nairobi - pour expliquer l'incompétence et la corruption endémiques.
Au Kenya, le Service de la faune fait l’objet d’une purge dans un contexte d’augmentation du braconnage dans le pays. Cinq responsables ont été suspendus, alors que le gouvernement a annoncé qu’il s’impliquerait dans la gestion directe de l’organisation. Selon le ministre de l’Environnement, l’implication directe du gouvernement dans les activités de Kws est devenue inévitable afin de comprendre l’absence de réponse adaptée face aux braconniers dont les méthodes sont de plus en plus sophistiquées. Le bilan n’est pas reluisant : 18 rhinocéros et 51 éléphants tués depuis le début de l’année. Des chiffres officiels que certains activistes estiment largement en deçà de la réalité.
Les normes internationales relatives au nombre de détenus incarcérés dans les établissements pénitentiaires sont actuellement loin d’être respectées à Madagascar, pour diverses raisons. « Si la norme internationale prévoit un espace de 3,4m2 par détenu pour passer la nuit, pour nous à Madagascar, cet espace est devenu 0,5m2. Ce qui montre à quel point les établissements pénitentiaires malgaches sont surpeuplés », confie le directeur général de l’Administration pénitentiaire à Madagascar. Ainsi, l’on sait qu’il existe actuellement 21 000 détenus dans le pays alors que la norme internationale ne permet encore que la moitié de cet effectif.
Derrière le faible taux de prévalence du sida de 0,4% à Madagascar, se cache un accroissement inquiétant du nombre de personnes atteintes par cette maladie, a indiqué jeudi 17 avril à Antananarivo, le Directeur exécutif de l'Onusida et secrétaire général adjoint des Nations unies, Michel Sidibé. "Quand vous regardez la tendance, il y a à peine dix ans, on avait 30 cas de personnes infectées par le virus (à Madagascar), aujourd'hui on a plus de 50.000 personnes infectées ", a déclaré Michel Sidibé. Selon le Directeur exécutif de l'Onusida, moins de 2,6% des Malgaches qui auraient besoin de traitement ont accès aux traitements. On parle de 19.000 personnes qui ont besoin de traitement, aujourd'hui on a à peine 500 à 600 personnes qui sont traitées.
La nation malienne a rendu, le jeudi 17 avril, un dernier hommage à Mme Kéïta Mariam Travélé, épouse du premier président du Mali, Modibo Kéïta, décédée le 14 avril. Des funérailles nationales ont été organisées à cette occasion sur le Boulevard de l’Indépendance en présence du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, du Premier ministre, Moussa Mara, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la Républiques, les représentants d’institutions accréditées dans notre pays ainsi les parents, amis et compagnons de lutte du président Modibo Kéïta. Elle a été élevée au grade Grand officier de l’Ordre national du Mali, à titre posthume, par le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta.
Le directeur de publication du journal 'Umusingi', Stanley Gatera, est placé en détention à une station de la police de Kigali après avoir été pris en flagrant délit d'extorsion d'une somme estimée à 300,000 francs rwandais (450 $) auprès d'un homme d'affaires local, a-t-on appris jeudi 17 avril, de source policière à Kigali. En 2008, le gouvernement rwandais avait décidé de suspendre toutes les publicités dans les médias privés.??Cette situation a fragilisé plusieurs rédactions, certains journalistes se faisant exploiter par les propriétaires de journaux, sans aucune autre rémunération.? M. Gatera avait été condamné en 2013 à une peine d'une année de prison pour propagation du divisionnisme, dévalorisation du sexe féminin et il semait la division entre hommes et femmes en général à travers des publications dans son journal. Il conseillait de ne pas être attiré que par la beauté chez les jeunes filles, surtout les filles de l'ethnie Tutsi qu'il a décrites pour 'une réputation de leur beauté.
Le Conseil national du Manifeste des Haratines (Maures à la peau noire parmi lesquels d’anciens esclaves) appelle à une manifestation massive de rue le mardi 29 avril prochain, en vue de célébrer le 1er anniversaire de ce document publié en 2013. La manifestation «pacifique» ainsi annoncée, vise à protester contre «la marginalisation historique et continue» d’une frange de la population nationale accentuée par les pratiques de l’Etat moderne et «à désamorcer toutes les menaces qui pèsent sur l’unité nationale et la cohésion sociale de la Mauritanie».??Le Collectif du Manifeste des Haratines du 29 avril 2013 est constitué par plusieurs cadres issus de différentes générations. Parmi eux, les pionniers du Mouvement «El Hor».??Historiquement, ce mouvement est apparu sur la scène politique et sociale mauritanienne à la fin des années 1970 pour revendiquer les droits politiques, économiques et sociaux des Haratines, présentés comme «une majorité opprimée».
Des familles de la centaine de lycéennes toujours détenues par Boko Haram ont entrepris d'organiser elles-mêmes des recherches, devant l'impuissance des autorités à retrouver leurs enfants enlevés par le groupe islamiste dans le nord-est du Nigeria. Très critiquée pour sa gestion d'un rapt inédit qui provoqué l'émotion au Nigeria et ailleurs dans le monde, l'armée a fait marche arrière vendredi 18 avril, reconnaissant enfin que la grande majorité des 129 lycéennes enlevées lundi 14 avril dans leur lycée de Chibok (nord-est) étaient toujours portées disparues. Le même jour que le rapt massif, un attentat également attribué au groupe avait fait 75 morts et 141 blessés à Abuja, l'attaque la plus meurtrière jamais organisée dans la capitale fédérale par le groupe islamiste.
Tony Ehrenreich, leader de l'Alliance démocratique (Da), opposition sud-africaine, a dénoncé jeudi 17 avril un appel lancé par le Cosatu, Congrès des syndicats sud-africains, pour renvoyer tous les fonctionnaires blancs de la province du Cap oriental. Il a affirmé que ce serait fait dans l'année qui suit la victoire de l'Anc aux élections du 7 mai. Sur les neuf provinces, le Cap oriental est la seule province gouvernée par la Da. M. Ehrenreich a expliqué que si l'Anc remportait le Cap oriental aux élections, c'est ce que le Cosatu demanderait à l'Anc de faire.
Sans surprise, le président sortant Abdelaziz Bouteflika remporte, pour la quatrième fois consécutive, l’élection présidentielle, avec 81,53% des suffrages. Ali Benflis a obtenu 12,18%, Abdelaziz Belaid : 3,036%, Louisa Hanoune : 1,37%, Fouzi Rebaine : 0,99% et Moussa Touati : 0,56% Le taux de participation était de 51,70%. Né le 2 mars 1937 à Oujda, au Maroc, Abdelaziz Bouteflika est élu pour la première fois président en 1999 avant d’être reconduit pour deux autres quinquennats en 2004, puis en 2009 grâce à une révision constitutionnelle. A 76 ans, Bouteflika détient le record de longévité à la tête du pays, après y avoir passé 14 ans.
Depuis plus de vingt ans, la Somalie est ravagée par la guerre civile. Au point que des millions de Somaliens ont fuit leur pays pour se réfugier à l’étranger. Si bien que le Royaume Uni, ancienne puissante colonisatrice, connaît aujourd’hui une très forte diaspora somalienne. Lassées par la situation, les autorités britanniques auraient décidé dernièrement de rapatrier 50 000 Somaliens en situation irrégulière vers leur pays d’origine. Mais devant l’absence d’effectivité du gouvernement fédéral de transition somalien, c’est vers la région semi-indépendante du Somaliland que le pays d’Elisabeth II se serait tourné pour organiser cette opération.
Rd Congo : Le directeur du parc des Virunga attaqué pour sa lutte contre l’exploitation pétrolière ?
Les prises de positions radicales d’un farouche défenseur de la nature l’ont-elles conduit à devenir l’homme à abattre ? Emmanuel de Mérode, le directeur du parc national des Virunga situé dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la Rdc, était attaqué par des hommes armés alors qu’il circulait dans l’enceinte du parc. Si ses jours ne semblent plus en danger à l’heure actuelle, ce Belge de 43 ans, nommé directeur du parc en 2008, a été grièvement blessé à l’abdomen et au thorax. Une attaque que les observateurs avertis de la région n’ont pas tardé à recouper avec la guerre du pétrole qui semble déclarée dans la province depuis plus d’une décennie. En effet, les 800 000 hectares du parc abritent les fabuleuses réserves pétrolières de l’Ituri, pour lesquelles des convoitises fusent des quatre coins de la planète.
La Côte d’ivoire ne livrera pas Simone Gbagbo comme elle a livré Charles Blé Goudé, il y a quelques semaines. Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a indiqué que Simone Gbagbo sera jugée en Côte d’Ivoire et non aux Pays bas. Si cette position contraste avec celle adoptée dans le cas de Charles Blé Goudé, le chef du gouvernement ivoirien a expliqué que le transfèrement de l’ancien général de la rue et ancien ministre de Laurent Gbagbo a été déterminé par la complexité des crimes qui auraient faits plus de 3000 morts selon l’Onu. En Côte d’ivoire, on interprète diversement cette position. Si dans le camp du Front populaire ivoirien cette décision est bonne, certaines présumées victimes pensent que la Première dame bénéficie d’une grâce au nom de la réconciliation nationale.
La Banque de réserve sud- africaine (Sarb) a imposé mercredi 16 avril, des sanctions administratives à quatre grandes banques pour violation des réglementations contre le blanchiment d'argent. Les sanctions ont été imposées après que la Sarb a effectué des inspections contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme auprès d'Absa Bank Limited (Absa), FirstRand Bank Limited (FirstRand), Nedbank Limited (Nedank) et The Standard Bank of South Africa Limited (Standard Bank). Les quatre banques ont été condamnées à payer 125 millions de rands (environ 12 millions de dollars américains) au total, ainsi que des sanctions administratives.
Le Zimbabwe, qui connait de graves difficultés économiques, vise à créer des zones économiques spéciales (Zes) comme un outil pour attirer davantage d'investissements directs étrangers et pour stimuler la croissance économique, ont révélé mercredi les principaux ministres. Le ministre principal au Bureau du Président et du Cabinet Simon Khaya Moyo a ajouté que le Zimbabwe a voulu utiliser les Zes pour répondre aux défis économiques actuels et pénétrer les marchés mondiaux.
Un tribunal égyptien a condamné mercredi 16 avril un leader islamiste controversé et ancien candidat à la présidentielle à sept ans de prison pour fraude concernant ses documents de candidature. L'islamiste Hazem Abou Ismael a remis ses documents de nomination lors des élections présidentielles de 2012, déclarant être né de parents égyptiens comme le requiert la Constitution. Cependant, il a été découvert que sa mère a la nationalité américaine.??M. Ismael, fondateur du parti salafiste Rayah, est également accusé d'incitation à la violence et au meurtre.
Après les polémiques autour de la publication du livre du prince Moulay Hicham, cousin du Roi Mohammed VI, les révélations du directeur de publication d’un journal, Abderrahim Ariri, accablent le prince quant à ses intentions envers le pouvoir marocain. L’ «ami» du prince révèle comment celui-ci était prêt à financer le média qui serait disposé à dévaluer l’action du Roi Mohammed VI en exagérant les faits afin que celui-ci paraisse incapable de diriger correctement le pays. Selon Abderrahim Ariri, des propositions pécuniaires alléchantes (de l’ordre de dizaines de millions de DH) lui auraient été faites par Moulay Hicham afin qu’il s’applique à déprécier petit à petit la monarchie royale. Le prince Moulay défendait l’islamisme comme dernier recours. Des révélations qui risquent de jeter le discrédit sur le « Prince rouge », comme on l’appelle, et de remettre en cause ses écrits suite à la parution de son livre «Journal d’un prince maudit» qui annonçait des révélations sur la monarchie marocaine.
Le président tunisien Moncef Marzouki pris une mesure symbolique forte, en annonçant vendredi 18 avril, une baisse de deux tiers de son salaire, au moment où les finances publiques traversent une phase "critique" selon le gouvernement. Moncef Marzouki, qui est président depuis fin 2011, a également affirmé avoir "donné des instructions pour davantage de réductions dans les dépenses de la présidence de la République". Certains médias tunisiens ont par le passé critiqué le train de vie de la présidence, jugé sans commune mesure avec celui du citoyen alors que le chômage et la misère étaient parmi les facteurs-clés de la révolution de 2011.
A peine ouvert, le dialogue pouvoir-opposition en Mauritanie est à nouveau bloqué à cause, notamment, de divergences sur un éventuel report des élections, constatent les analystes. Ce dialogue, dont l'enjeu est de trouver un terrain d'entente pour l'organisation de l'élection présidentielle prochaine en Mauritanie, a démarré avec la participation du Forum national pour la démocratie et l'unité (Fndu) regroupant des partis de l'opposition radicale et des centrales syndicale, des organisations de la société civile. Les trois parties, après avoir fourni d'énormes efforts pour se mettre autour de la même table ont reconnu leur l'incapacité dans les conditions actuelles de poursuivre le dialogue qu'elles ont suspendu. En l'absence d'un dialogue avec l'opposition, qui se radicalise de plus en plus et rejette toute participation à des élections non consensuelles, le pays risque encore de voir se perpétuer cette situation de crise, estiment les analystes.
L’épidémie mortelle qui sévit depuis deux mois en Afrique de l’Ouest n’est pas due à la souche dite Ebola-Zaïre, contrairement à ce que pensaient les scientifiques mais à une nouvelle souche du virus Ebola. C'est ce qu'a révélé la revue médicale américaine "New England Journal of Medecine", indiquant qu’elle ne provient pas d’autres foyers connus d’infection en Afrique. Jusqu'à présent, cette maladie, dont les premiers cas sont apparus dans l'actuelle République démocratique du Congo en 1976, avait frappé des pays d'Afrique centrale ou d'Afrique de l'Est, comme le Gabon ou l'Ouganda. Depuis des mois, c’est en Guinée, au Liberia ou encore au Sierra Leone qu’elle fait des ravages. Les prélèvements sanguins effectués sur des patients infectés ont révélé que la forme guinéenne du virus était similaire à 97% à la souche Ebola-Zaïre, mais donc pas tout à fait identique. Les scientifiques craignent que le virus ne se répande dans toute cette partie d’Afrique de l’Ouest.
Le Cameroun fait face à une réapparition de la poliomyélite dans le pays. Sept nouveaux cas de malades ont été enregistrés depuis le mois d’octobre, alors que la maladie avait disparu depuis 2009. Une nouvelle campagne de vaccinations des enfants de 0 à 5 ans a été mise en place pour lutter contre cette infection.
Pambazuka News 321: South Africa's indifference towards Darfur:
Pambazuka News 321: South Africa's indifference towards Darfur:
EDeux mois et demi après son investiture, Hery Rajaonarimampianina a fini par trancher. Sommé par la communauté internationale, qui commençait à s’impatienter, de nommer un Premier ministre et un gouvernement, le président malgache a nommé vendredi 11 avril, Kolo Roger. Lorsque sa candidature a été invalidée par la Cour électorale spéciale en juin, au motif qu’il était rentré trop tard au pays (moins de six mois avant l’élection), il avait apporté son soutien à Hery
Depuis leur prise de fonction le 6 février 2014, les députés malgaches n’ont pas encore touché leur salaire. Après la Session spéciale qui a pris fin le 28 février dernier, les députés n’ont touché que leurs indemnités de déplacement. Pourtant, un projet de décret y afférent a déjà été envoyé auprès du ministère des Finances et du Budget en début mars, mais ce département ministériel n’a pas encore donné suite à cette requête.
Des affrontements entre bergers nigérians et agriculteurs camerounais au niveau de la frontière entre les deux pays, ont fait deux morts et plusieurs blessés. Les Camerounais des villages d'Effou, Ambo, Badu, Okenakee et Badumu ont été contraints de fuir leurs terres à cause de l'intensité des affrontements. Ils accusent les bergers nigérians lourdement armés, d'abîmer leurs plantations avec leur bétail. Les échanges entre ces populations et les bergers venus du Nigeria ont fait un mort du coté camerounais.
Au moment où l'adoption de ladite loi a été condamnée à travers le monde par des sanctions économiques imposées par certains pays occidentaux qui ont suspendu leur aide économique en faveur de l'Ouganda, le gouvernement sud-africain, en ce qui le concerne, a mis en avant le principe de souveraineté des Etats et de leur indépendance judiciaire à adopter des lois qu'ils jugent nécessaires pour leurs pays. «Devrions-nous nous associer à la communauté internationale et ne pas agir de manière honteuse comme le président qui a fermé les yeux et a refusé de condamner un régime qui viole systématiquement les droits de l'homme?», a déclaré la chef de file du principal parti d'opposition en Afrique du Sud qui a soutenu par ailleurs, qu'en refusant de condamner Yoweri Musseveni, le gouvernement sud-africain a adopté un comportement hypocrite.
Les protestataires contre un quatrième mandat d'Abdelaziz Bouteflika à la tête de l'Etat perturbent régulièrement le déroulement des meetings organisés par l'équipe de campagne du président sortant. D’autant plus que c'est une première dans le monde qu'un candidat à la présidentielle, qui sollicite les suffrages populaires, soit totalement absent de la scène, alors qu'il est censé être le pivot de la campagne. Les couacs de campagne dans les meetings animés par les représentants de Bouteflika se multiplient, et cela nous amène à poser la question : est-ce que les expressions d'hostilité à la candidature de Bouteflika, manifestées à Ouargla, Batna, Oum El- Bouaghi, Relizane, ne seraient que les prémices d'une claque le soir du 17 avril ?
Luanda accueillera du 14 au 17 avril, la 1ère réunion des ministres africains de la Santé, sous les auspices de l'Organisation mondiale de la Santé, de la Commission de l'Union africaine et du gouvernement angolais. Il est prévu la participation de 300 délégués, dont des ministres de la Santé, des experts et des partenaires internationaux, à cette réunion qui se tiendra sous le thème " Faisons de l'Afrique, un continent plus sain’’.
Encore des soucis pour Boni Yayi. Les élections communales toujours en sursis irritent les partenaires techniques et financiers qui ne veulent pas cautionner ce forfait. Après les Nations-Unies, l’Union européenne vient de rappeler à l’ordre le chef de l’Etat, conditionnant son aide budgétaire à l’organisation des communales. Cette situation a conduit à une rencontre improvisée entre Boni Yayi et ld président de l’Assemblée, Mathurin Nago.
La fuite d’un document des Nations unies qui donnent de la crédibilité aux allégations de distributions d’armes aux membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, fait grand bruit au Burundi. Aux appels au calme ont succédé les « mises en garde solennelles » de l’Onu. A Bujumbura, les partis d’opposition, qui tirent la sonnette d’alarme sur la « nocivité » des jeunes depuis des années, ces jeunes se livrant à de nombreuses exactions, estiment que le document qui a fuité vient confirmer leurs pires craintes.
Le 10 avril 2000, 14 élèves ont été tués par les Forces de sécurité gambienne lors d'une manifestation pour réclamer justice après le viol et la mort de deux de leurs camarades. La Democratic Union of Gambian Activists dénonce avec fermeté 14 années d’impunité et demande aux autorités que la justice soit rendue aux victimes.
Au moins 37 personnes ont été tuées dans des affrontements opposant les milices d'autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) et les ex-rebelles de la coalition Séléka, mercredi 9 avril à Dékoa (centre), au moment où des initiatives sont annoncées entre les leaders de ces deux groupes pour mettre fin à leurs hostilités. La Centrafrique plonge chaque jour dans le chaos, suite aux violences perpétrées par les milices anti-Balakas, fidèles au président déchu François Bozizé, et les ex-rebelles de la coalition Séléka qui avaient porté au pouvoir en mars 2013 Michel Djotodia.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé, jeudi 10 avril, le déploiement de 12 000 casques bleus en République centrafricaine. Ils y seront au mois de septembre. L'opération de maintien de la paix, réclamée à cor et à cris par la diplomatie française - et pour laquelle les autorités centrafricaines de transition ont tant plaidé - est désormais une réalité, du moins sur le papier. A l'unanimité, les quinze membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution 2149. Outre la protection des populations et des convois humanitaires, la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Rca (Minusca) aura pour tâche le maintien de l'ordre ou encore l'arrestation des criminels de guerre présumés. Elle devra aussi contribuer à préparer les élections qui mettront un terme à la transition l'année prochaine.
Le président Nkurunziza peut bel et bien briguer un autre mandat présidentiel en 2015 dans la légalité constitutionnelle s’il le souhaite, selon un expert indépendant. La retouche annoncée n’était faite pour permettre au président Nkurunziza de se présenter en 2015 puisque la Constitution telle qu’elle est aujourd’hui le lui permet sans détours.
Le mode opératoire des preneurs d’otages occidentaux dans la région de l’extrême Nord du Cameroun est récurrent. Le constat que l’on peut désormais faire est que les complicités semblent désormais établies au sein des populations locales qui ordonnent des affaires juteuses avec les terroristes. Même si le groupe terroriste Boko Haram, basé principalement au Nigeria, n’a pas encore revendiqué les enlèvements des pères Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri, et de la religieuse canadienne, il n’y a aucun doute qu’il s’agit bien de ces bandits de grand chemin qui se retrouvent une fois de plus derrière cette action néfaste.
Mardi 8 avril 2014, plus de 400 ressortissants de la Rdc étaient forcés de «rentrer chez eux». Grossissant du même coup le nombre de personnes ayant dû traverser le fleuve Congo parce qu’indésirables sur l’autre rive. Plus de 8000 personnes expulsées au total.
Quelque 80 000 réfugiés qui ont échappé aux violences, aux persécutions et aux pénuries de nourriture dans les Etats du Jonglei, du Haut-Nil et d’Unité au Soudan du Sud sont arrivés en Ethiopie ces derniers mois. D’ici quelques semaines, la population totale des réfugiés pourrait atteindre 140 000 personnes. Or l’aide humanitaire fournie dans les camps est déjà loin d’être à la hauteur des besoins. Chaque jour, au moins 1 000 autres réfugiés arrivent en Ethiopie, beaucoup d’entre eux souffrant d’infections respiratoires, de diarrhée et de paludisme.
Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes de la nation, le pouvoir, après la démission du Premier ministre Oumar Tatam Ly, a choisi de s’installer dans l’invention de bouc émissaire. C’est désormais la machine du sectarisme et de l’intolérance qui est en marche. Comme le dit le slogan de feu Joseph Ki Zerbo, «tu te couches tu es mort». Et cette agitation orchestrée autour de la démission du Pm est la preuve que le régime perd son sang froid.
Les choses bougent à la Cour pénale internationale (Cpi), et tout pourrait aller pour le mieux, en ce qui concerne l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo. La Belgique se propose en effet d'accueillir sur son territoire les personnes détenues qui bénéficieraient de cette mesure de mise en liberté provisoire. Un accord a été signé entre le gouvernement du Royaume de la Belgique et la Cpi, régissant la mise en liberté provisoire sur le territoire belge de personnes détenues en exécution de décisions rendues par les chambres de la Cour. Cet accord est entré en vigueur depuis le jeudi 10 avril. La Belgique devient ainsi le premier État à accepter de recevoir des détenus de la Cour mis en liberté provisoire sur son territoire, à titre temporaire et aux conditions fixées par la chambre compétente.
Le géant mondial de l’informatique Microsoft a diffusé mardi 8 avril 2014, sa dernière mise à jour de sécurité pour Windows XP et Office 2003. Un fait qui expose leurs utilisateurs à des cyber attaques. En effet, Microsoft a décidé de cesser de combler les failles de son ancien logiciel Windows XP, que les pirates informatiques peuvent désormais exploiter à leur gré pour prendre le contrôle d’ordinateurs à l’insu de leurs utilisateurs, au cas où ils n’auraient pas migré vers des systèmes plus récents ou installé des logiciels antivirus ou des pare-feux tiers.
L'Union européenne va superviser l'élection présidentielle prévue en mai en Égypte. Ce sera la première fois que l'Ue supervise une élection en Egypte. Des accords en ce sens avec la haute commission électorale et le ministère des Affaires étrangères égyptiens seront bientôt signés.
Trois Egyptiens ont été condamnés au Caire à huit années de prison pour homosexualité, tandis qu'un quatrième a écopé de trois ans ferme. Les quatre accusés, en détention préventive, ont été condamnés pour avoir organisé une "fête déviante" et pratiqué la "débauche" car la loi égyptienne n'interdit pas formellement l'homosexualité.??Le Parquet les accusait toutefois de "pratiques homosexuelles". En juin, un sondage réalisé par le centre de recherches américain Pew révélait que seuls 3% des Egyptiens estimaient que "la société devait accepter l'homosexualité".
Figure de proue dans la lutte contre les «biens mal acquis», l'activiste Grégory Ngbwa Mintsa est mort à l'âge de 57 ans. Il avait combattu Omar Bongo et combattait aussi son fils, Ali Bongo. Discret et intelligent, il était l'un des membres fondateurs du mouvement «Ça suffit comme ça». Un mouvement qui réclame une conférence nationale souveraine pour fonder une nouvelle République. Il était par ailleurs la cheville ouvrière du mouvement des Indignés, un groupe d'ONG qui combat l'homme d'affaires Richard Attias et son New York Forum Africa, organisé chaque année à Libreville.
Les proches de l'ancien président nigérien assassiné en 1999 ont déposé une requête devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour faire la lumière sur le meurtre d'Ibrahim Baré Maïnassara. L'ancien général, arrivé au pouvoir en 1996 à la suite d'un coup d'Etat, avait dirigé le pays pendant trois ans avant d'être tué sur le tarmac de l'aéroport de Niamey par des éléments de la garde présidentielle. Depuis, sa famille se bat pour établir la vérité et obtenir justice. Mais devant l'échec des procédures au Niger, elle a décidé de porter le dossier au niveau international.
Sixième exportateur mondial de pétrole, le Nigeria est aussi le foyer d'une industrie cinématographique et musicale dont l'essor ne cesse d'étonner plus d'un francophone. La popularité de son cinéma et de sa musique a fait de ce pays un incontournable géant culturel du continent. Il ne se passe pas une semaine au Nigeria sans qu'il ne se tourne au moins trente longs métrages destinés à la commercialisation. Lancée en 1990, l'industrie cinématographique nigériane, Nollywood, est devenue après l'agriculture la deuxième source d'emploi de ce pays qui compte un peu plus de 168,8 millions d'habitants. On estime à un million le nombre de personnes dont les revenus dépendent directement de la production de Nollywood, industrie qui génère désormais 590 millions de dollars par an.
Le gouvernement du Mali et ses partenaires se sont donné quatre ans pour réhabiliter le patrimoine culturel détruit lors de l’occupation islamiste du nord du pays en 2012. Les travaux seront exécutés sur la base d’un plan d’action soutenu par l’Unesco et financé à hauteur de plus de onze millions de dollars par l’Union européenne (UE), la France, la Norvège et la Suisse. En plus de la réhabilitation du patrimoine culturel endommagé pendant l’occupation, les actions vont porter sur la protection des manuscrits anciens ainsi que sur la formation des conservateurs de ces manuscrits. Un total de 4.203 manuscrits anciens de Tombouctou ont été brûlés par les islamistes qui y ont aussi détruit 14 des 16 mausolées inscrits sur la liste du patrimoine mondial.
Annoncé depuis un bon moment, le livre «Eclipse sur l’Afrique : fallait-il tuer Kadhafi ?» de Jean Ping, est un essai qui, selon certains critiques, «déballe tout» sur les années pendant lesquelles l’auteur, ancien ministre gabonais des Affaires étrangères (1999-2008), a été témoin privilégié de l’histoire de l’Union Africaine (Ua), notamment en tant de président de la Commission. Les thèmes abordés sont vastes. On part du panafricanisme, des faiblesses de l’Ua, de l’intérêt des Chinois pour l’Afrique, entre autres, pour aboutir à la guerre en Lybie avec sa grande question «fallait-il tuer Khadafi ?». Autrement dit, cette guerre a-t-elle été nécessaire face à la négociation et au dialogue ? L’ouvrage dont la sortie officielle devrait s’effectuer avant la fin du mois en cours, soulève, selon les critiques, les analystes et observateurs, de nombreuses questions concernant le fonctionnement de l’Afrique actuelle.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a salué, vendredi 11 avril, les efforts des autorités italiennes pour venir en aide aux demandeurs d'asile qui tentent de franchir la Méditerranée pour atteindre l'Europe, alors que 6 000 personnes ont été secourues en mer au cours des quatre derniers jours. Les personnes secourues au large des côtes de la Sicile et de la Calabre se trouvaient à bord de plus de 40 bateaux et comprenaient beaucoup de femmes et d'enfants. La plupart d'entre elles sont originaires de la Syrie, de l'Erythrée, de la Somalie, du Nigéria, de la Gambie, du Mali et du Sénégal.
Un mois après la promulgation d’une loi durcissant la répression de l’homosexualité, le gouvernement ougandais intensifie ses mesures anti-gays. Vendredi dernier, la police ougandaise menait une opération contre un organisme de lutte contre le Sida, le Walter Reed Project, qu’elle accuse de « promouvoir l’homosexualité auprès des jeunes». Le porte-parole de la police ougandaise explique ainsi que plusieurs agents ont infiltré une formation donnée par l’organisme qui « visait des jeunes entre 18 et 25 ans».
Les finances publiques en Tunisie sont au plus bas. Le gouvernement a dû avoir recours à des «mesures exceptionnelles» pour couvrir les salaires du mois d’avril. Une régression dans le déficit commercial de la Tunisie a été observée durant le premier trimestre 2014. Selon les chiffres officiels, les importations ont augmenté de 7,9% par rapport à la même période l’an dernier, alors que les exportations ont baissé de 1,8%. L’Etat est à la recherche de 600 millions de dinars, soit plus de 270 millions d’euros, d’ici fin juillet pour couvrir ses dépenses, en compensation des prêts de 2,4 milliards de dinars (plus d’un milliard d’euros) déjà octroyés.
Human Rights Watch a accusé vendredi 11 avril, les autorités kényanes d'utiliser les Somaliens et Kényans d'ethnie somali comme "boucs émissaires", alors que des milliers de personnes ont été arrêtées depuis début avril et une centaine d'autres expulsées vers la Somalie. Entre 3.000 et 4.000 personnes ont été arrêtées dans le pays depuis le 4 avril, principalement à Nairobi dans le quartier d'Eastleigh, à forte population somalienne ou kényane d'ethnie somali, et retenues dans des postes de police ou des stades pour des contrôles d'identité et des interrogatoires. Les autorités kényanes ont présenté cette opération policière comme une réponse à la menace terroriste, après qu'une série d'attentats ou de tentatives d'attentats attribués aux islamistes somaliens shebab aient secoué le pays.
Près de 250.000 enfants risquent de souffrir de malnutrition sévère d'ici la fin de l'année au Soudan du Sud, ravagé par la guerre, et 50.000 pourraient en mourir, a averti vendredi 11 avril le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). L'agence de l'Onu estime à 3,7 millions, dont 740.000 enfants, le nombre des Soudanais du Sud les plus menacés par l'insécurité alimentaire. Pour remédier pleinement aux difficultés alimentaires du pays, l'Unicef estime avoir besoin de 38 millions de dollars mais n'en a recueilli pour l'instant que 4,6 millions.
Le rapport de la Commission pour l'équité dans l'emploi (Cee) constate que deux décennies après la fin de l'apartheid, il existe une tendance 'stupéfiante et contradictoire' en terme de promotion de groupes désignés pour occuper des postes de haut niveau.??Il révèle que les Blancs occupent 62 % des postes de direction, contre 19 % pour les Noirs, 8 % pour les Indiens, les métis 5% et les ressortissants étrangers 4%.??En terme de représentation des sexes, 79,4% des postes de direction sont occupés par les hommes, seul 1,5 % de ces postes étant détenu par des personnes handicapées.??Pour la ministre du Travail, 20 ans de démocratie n'ont pas suffit pour se débarrasser totalement de l'héritage de l'apartheid et le rythme de la transformation de la société et du monde du travail reste très lent.??
Les forces de sécurité tunisiennes ont arrêté sept Libyens partisans du régime déchu de Mouammar Kadhafi accusés d'être impliqués dans les problèmes de sécurité aux frontières entre les deux pays. Ces Libyens sont été arrêtés durant la perquisition d'une maison à 60 km au nord-est de Tunis. Il s’agit de partisans du régime de Kadhafi et la plupart d'entre eux appartenaient à la brigade Khaled Ibn Walid dirigée par Seif al-Islam Kadhafi, fils de l'ex-dictateur libyen, selon des médias tunisiens.
L'ambassadeur zimbabwéen à Abuja a donc été convoqué le jeudi 10 avril dans les locaux du ministère des Affaires étrangères en vue de fournir des explications à la suite des propos de Mugabe qualifiant les Nigérians de «gens corrompus». Le secrétaire permanent a, par ailleurs, rappelé le rôle joué par son pays dans les luttes de libération en Afrique australe, particulièrement au Zimbabwe.??L'ambassadeur zimbabwéen, Kunjeku, a promis transmettre aux autorités exécutives de son pays, les protestations et les plaintes de la République fédérale du Nigeria.?
Amnesty International a appelé le gouvernement de la Gambie à promouvoir les droits humains pour tous, sans se soucier de l’orientation sexuelle des uns et des autres. Dans un rapport à la Revue périodique universelle de l’Onu, publié jeudi 10 avril, Amnesty a demandé aux autorités de Banjul de s’abstenir de toute menace, intimidation ou propos discriminatoires contre les lesbiennes, les homosexuels, les bisexuels et les transsexuels au nom des droits de l’homme.
Le secrétaire permanent adjoint du ministère gambien des Technologies de l’information a déclaré que les services de communications Viber ont un motif inavoué dans leur démarche consistant à donner des appels gratuits à leurs utilisateurs. Selon lui, la situation avec Viber n’a rien à voir avec l’Autorité de régulation des services publics. Des milliers de gambiens basés à l’étranger qui utilisent Viber pour passer des appels gratuits aux parents et amis en Gambie, ont accusé le gouvernement gambien de bloquer les services de communication pour des raisons politiques.
La plus ancienne prison de l’île Maurice, La Bastille, fermera ses portes dans quelques semaines et verra un musée la remplacer sur le site actuel. Des détenus considérés comme potentiellement dangereux y ont été incarcérés, ce qui a entretenu de longues années durant la réputation de cette prison implantée à Phoenix. Bâtie au moment de la Révolution française, la prison de La Bastille n’accueille plus aujourd’hui qu’une dizaine de détenus qui seront transférés prochainement au sein du quartier de haute sécurité du nouvel établissement pénitentiaire
Les pays africains sont invités à prendre des mesures appropriées pour résoudre le problème de la fuite des capitaux du continent, qui pourraient être utilisés pour le développement durable et pour le programme de transformation de l'Afrique. Cet appel a été lancé mercredi 9 avril lors d'un séminaire de politique de deux jours organisée mercredi et jeudi à Addis-Abeba, conjointement par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (Cea) et le Consortium pour la recherche économique en Afrique (Crea). La somme qui quitte les pays en développement chaque année à titre de flux financiers non déclarés, connue comme la fuite des capitaux illicites, est de presque dix fois les flux d'aide internationale annuelle, et deux fois le montant de la dette annuelle des pays en développement.
Le ministre ghanéen des Terres et des Ressources naturelles a déclaré que les amendements ont été proposés en raison d'une hausse des activités minières illégales dans le pays. a nouvelle loi, dont le contenu n'a pas encore été rendu public, permettra aux tribunaux de confisquer les outils utilisés dans l'exploitation illégale ainsi que des produits minéraux de ces activités. Les activités des opérateurs minières illégales à petite échelle sont identifiées comme la principale source de pollution de l'eau dans les communautés minières.
Au moins 7 personnes infectées par le virus Ebola en Guinée ont été guéries et autorisées à rentrer chez elles, d’après Médecins sans frontières (Msf). Il n’existe ni traitement ni vaccin contre Ebola, l’un des virus les plus mortels au monde. Mais les personnes qui en sont infectées ont plus de chance de survivre si elles sont identifiées assez tôt et disposent d’un soutien médical. Le porte-parole de Msf a déclaré que cela prouvait que les patients sont «en mesure de battre» l’infection.
Londres, Paris, Düsseldorf... Ali Zeidan, l'ancien Premier ministre libyen, multiplie les déplacements pour rencontrer des responsables étrangers "amis de la Libye". Et ne cache pas son intention de rentrer dans son pays "dans quelques semaines". Il a déposé un recours auprès de la Cour d'appel de Tripoli pour faire annuler le vote de défiance du Congrès général national (Parlement), le 11 mars. L'affaire serait en cours d'instruction.