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La pression monte sur le gouvernement nigérien et le minier français Areva qui, depuis plusieurs mois, renégocient les contrats d'exploitation des gisements d'uranium de la région d'Arlit, à 1 200 km au nord-est de Niamey. Manifestations étudiantes prenant à partie le président Mahamadou Issoufou - ancien cadre du groupe français - début avril, rapports d'Ong dénonçant les passe-droits obtenus par la compagnie : la colère gronde au Niger. Des mois de négociations sur des concessions minières... et toujours pas d'accord. Une industrie opaque, dont l'Ong Open Society pointe les dysfonctionnements dans un rapport. Quant à Areva, déjà sur la sellette après l'ouverture d'une enquête visant son ancienne dirigeante Anne Lauvergeon et portant sur les conditions du rachat en 2007 d'Uramin (présent en Namibie et en Centrafrique), il se serait bien passé de cette publicité.