Pambazuka News 333: Special Issue on Kenya Elections: A Democracy at a Cross-Road
Pambazuka News 333: Special Issue on Kenya Elections: A Democracy at a Cross-Road
La paisible localité de Djado, située à 700 km d’Agadez a perdu sa sérénité. Le plateau qui comptait à peine quelques centaines d’habitants enregistre aujourd’hui plus de 8000 âmes. Ce déplacement massif des populations est occasionné par la découverte d’or dans cette partie du pays. Le plateau de Djado autrefois hostile à cause du manque d’eau et de nourriture est devenu depuis le mois d’avril, la destination principale des chercheurs d’or venus de différents pays. Les principales ressources minières du Niger sont l’or, le fer, le charbon, l’uranium et le pétrole. Malgré ces richesses, le pays est considéré en 2012 comme le moins développé au monde d’après un rapport annuel du Pnud.
La Renamo, principal parti d'opposition du Mozambique, a confirmé l'arrestation du porte-parole de son leader, Antonio Muchanga, par le gouvernement. Muchanga avait été arrêté à l'issue d'une réunion du Conseil d'Etat. Selon la Renamo, le procureur général de la République a demandé au Conseil d'Etat de retirer l'immunité à M. Muchanga, l'accusant d'inciter à la violence à travers ses déclarations pour la presse. Porte-parole du leader de la Renamo, Afonso Dhlakama, il a fait plusieurs déclarations à Maputo, au nom de M. Dhlakama, y compris le cessez-le-feu de la Renamo en mai et la suspension du cessez-le-feu en juin.
Les jeunes filles, mais aussi les garçons et les bébés, deviennent des cibles de plus en plus prisés par certains gangs nourris aux séries B et qui infestent Nouakchott. Jadis havre de paix et de sécurité, la capitale mauritanienne tend à disputer la palme de l’horreur à des cités macabres comme Harlem, Bogota ou Johannesburg. Pas un jour, ou presque ne passe, sans ses lots de cambriolage, de crimes et de kidnapping. Les victimes sont en général des jeunes filles insouciantes qui sortent de chez elle le soir pour se rendre à la boutique du coin, ou dans un mariage.
Près d’une décennie après les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, le Roi Mohammed VI vient de prendre une deuxième réforme importante en matière de religion. Désormais, les imams sont interdits de vie politique et syndicale. Par le biais d’un Dahir royal (décret), le Palais veut dissocier la politique et la religion au Maroc. Les imams ont un important pouvoir de persuasion, tout particulièrement le vendredi, jour de prêche. Ces réformes visent donc à les empêcher de donner leur avis dans les règlements de comptes politiques. Ainsi, ces derniers sont définitivement interdits d’appartenir aux formations politiques et syndicales.
Plus rien ne va entre Paris et Kigali. La démolition du Centre culturel français à Kigali est le symbole de la détérioration des relations diplomatiques entre Paris et le régime de Paul Kagamé. Le Centre culturel franco-rwandais a été démoli à la pelleteuse. Les gravats sont encore visibles dans la capitale rwandaise. Tout a commencé lorsqu’en 2008 Kigali a établi des normes fixant la hauteur maximale des bâtiments des quartiers de la capitale. Le Centre culturel français ne répondait pas aux nouveaux critères établis par Kigali. Bien que les autorités rwandaises aient récupéré le terrain, le directeur adjoint de l’Institut français au Rwanda a affirmé que la France n’avait pas abandonné ses activités culturelles. Une affaire de plus qui vient davantage polluer les relations houleuses entre Kigali et Paris.
La présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, a décrété, mercredi 9 juillet, un deuil national de trois jours sur tout le territoire "en mémoire des Centrafricains tués le 7 juillet 2014 à Bambari" à compter du jeudi 10 juillet. Elle a lancé un vibrant appel à la communauté internationale pour une plus grande mobilisation. Le déplacement du cycle des représailles entre les bandes armées dans la préfecture de la Ouaka où les communautés chrétiennes et musulmanes vivaient en parfaite harmonie est un sujet de grande préoccupation, poursuit-elle dans le communiqué.
Les autorités sud-africaines ont refusée la demande de mise en liberté conditionnelle d'Eugene de Kock, un colonel de police responsable d'enlèvements, de torture et d'assassinats d'opposants sous le régime d'apartheid. Eugene de Kock, 65 ans, est en prison depuis 20 ans. Considéré comme le tueur numéro un du régime d'apartheid, il avait été condamné en 1996 à 212 ans de prison pour 89 crimes et délits commis lorsqu'il était à la tête d'une unité anti-terroriste de la police du régime raciste. La Commission vérité et réconciliation, mise sur pied pour expier les crimes de l'apartheid, avait accordé l'amnistie à De Kock pour une bonne partie de ses crimes passés, y compris deux attentats à la bombe et 12 meurtres de militants anti-apartheid. Mais elle lui a refusé l'amnistie pour les meurtres de cinq hommes en 1992, estimant que les victimes n'avaient pas de lien avec la guérilla anti-apartheid et qu'un mobile politique ne pouvait être invoqué. Il est donc resté en prison.
Canal+ lancera le 24 octobre une nouvelle chaîne de divertissement destinée à l'Afrique francophone, A+, pour cibler le marché prometteur de la francophonie sur le continent. Déjà fort de 1,3 million d'abonnés en Afrique, où il est présent dans plus de 30 pays, le groupe veut "doubler ce nombre très rapidement", après l'avoir déjà multiplié par deux entre fin 2011 et fin 2013. Le lancement d'A+ vise à stimuler cette dynamique. La nouvelle chaîne A+, qui proposera des émissions réalisés "par les Africains et pour les Africains", s'ajoutera au bouquet de base payant de CanalSat, qui comprend déjà 65 chaînes.
Comme les mois qui ont précédé l’élection présidentielle, l’Algérie est de nouveau paralysée en attendant l’adoption de la nouvelle Constitution, prévue à l’automne prochain. Le président Bouteflika a besoin d’un large consensus pour faire passer le texte et les amendements qu’il souhaite. Pour y parvenir, il doit maintenir un certain équilibre entre les différentes composantes du pouvoir, notamment au sein de l’institution militaire. Au risque de faire des mécontents et de désavouer un de ses fervents soutiens, le général Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’armée.
Une centaine de magistrats béninois, soutenu par plusieurs milliers de militants des organisations syndicales, de la Ligue pour la défense des Sroits de l'homme et des Ong, ont marché jeudi 10 juillet pour exiger le retrait de la proposition de loi qui interdit le droit de grève aux magistrats. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles aux membres de l'exécutif et du législatif. Aux termes de la proposition de loi controversée, signée par 45 députés de la majorité présidentielle, les magistrats ne peuvent se constituer en syndicat, ni exercer le droit de grève et il leur est interdit d'entreprendre toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions ou d'y participer.
C’est une hypothèse qui n’a pas beaucoup effleuré les esprits. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, pourrait convoquer le référendum, le gagner, modifier l’article 37 de la Constitution pour sauter le verrou limitatif des mandats présidentiels et … céder le fauteuil présidentiel en novembre 2015 ! Explications.
Après une longue enquête, Amnesty International a pu identifier les responsables présumés de crimes et d'atrocités commises en République Centrafricaine depuis 2013. Intitulé "République Centrafricaine : Il est temps de rendre des comptes", ce rapport dénonce plusieurs noms de dirigeants de groupes rebelles et de milices, ainsi que les anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia pour leurs responsabilités dans les violences.
C'est un rendez-vous important qui se dessine pour la Centrafrique avec le Forum de réconciliation nationale et de dialogue politique qui doit se tenir du 21 au 23 juillet à Brazzaville au Congo. Un évènement qui réunira toutes les parties prenantes au conflit qui devraient signer solennellement une déclaration commune avec la mouvance anti-balaka. Un document préparé depuis des semaines sous la médiation de deux Ong centrafricaines, par lequel les deux entités s'engageront à cesser les hostilités.
C'est Michel Djotodia qui est reconduit à la tête de la Seleka. L'ancien président de la transition vit en exil au Bénin depuis sa démission en janvier 2014. En dessous de Michel Djotodia, on retrouve Noureddine Adam. Celui qui était déjà le numéro 2 du régime Djotodia, visé par des sanctions onusiennes pour son rôle présumé dans des exactions, semble reprendre la main. Le troisième homme, c'est Mohamed Moussa Dhaffane. Il occupait déjà ce poste de deuxième vice-président avant de tomber en disgrâce, il y a un an. La Seleka alors au pouvoir l'avait arrêté l'accusant de préparer des actions de déstabilisations. Il semble que ces griefs soient oubliés.
Michel Gbagbo, le fils de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a raté mercredi 8 juillet pour la troisième fois un rendez-vous avec une juge d’instruction d’un tribunal français. Cette dernière souhaite l’entendre après sa plainte contre Guillaume Soro, l’actuel président de l’Assemblée nationale, et certains ex-chefs rebelles pour séquestration, traitements inhumains et dégradants à la fin de la crice post-électorale en avril 2011. Selon ses avocats, non seulement Michel Gbagbo est interdit de sortie de territoire mais la juge française qui instruit l’affaire est de son côté empêchée de se rendre en Côte d’Ivoire pour l’entendre.?
Le président Abdel Fattah al-Sissi aurait souhaité que les trois journalistes d'Al-Jazeera condamnés à de la prison soient expulsés et non pas jugés, selon des propos rapportés par la presse égyptienne, dimanche 6 juillet. Les journalistes de la chaîne qatarie, l’Égypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy, chef du bureau d'Al-Jazeera avant que la chaîne ne soit interdite en Egypte, l'Australien Peter Greste et l’Égyptien Baher Mohamed, ont été condamnés le 23 juin à des peines allant de 7 à 10 de prison. Ils étaient accusés de soutenir les Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi.
Un leader de l'opposition éthiopienne, condamné à mort par contumace dans son pays, a été exhibé à la télévision d'Etat où il a appelé à la "paix" avec le régime d'Addis Abeba, après avoir été extradé du Yémen. Andargachew Tsige, un dirigeant du mouvement interdit Ginbot 7, qui possède également la nationalité britannique, a été condamné à mort par contumace pour terrorisme. A la télévision d'Etat, il a assuré ne plus être en guerre avec le gouvernement éthiopien et appelé "au calme". Le ministère britannique des Affaires étrangères a vertement critiqué le Yémen pour cette extradition et exhorté l'Ethiopie à bien le traiter.
Les médecins nigérians ont voté la poursuite de leur grève nationale, qui a commencé le 1er juillet pour exiger de meilleures conditions de travail. Parmi les 24 points de revendications présentés par les médecins figurent l'augmentation des indemnités de risque et de spécialisation, un budget pour la formation en résidence, l'accélération du passage du projet de loi sur la santé, la nomination d'un chirurgien général de la fédération et la couverture médicale universelle.
A Madagascar, l'ancien président en exil Marc Ravalomanana se dit prêt à accepter un nouveau procès. Marc Ravalomanana a fait cette annonce ce vendredi 11 juillet par téléphone aux membres de son parti et à la presse depuis son exil en Afrique du Sud. Ces propos font suite à ceux de la ministre des Affaires étrangères malgache, qui avait déclaré à propos de son retour «nul n'est au-dessus des lois». Marc Ravalomanana a été condamné par contumace, entre autres, aux travaux forcés à vie, pour sa responsabilité dans la mort d'une trentaine de personnes lors de son renversement en 2009, mais ses partisans et ses avocats ont toujours rejeté la légalité de ce jugement, qui a été établi sous le régime de Transition, qui l'a renversé.
L'Alliance démocratique (Da), principal parti d'opposition en Afrique du Sud, a critiqué le gouvernement pour la multiplication des décès liés aux opérations bâclées de circoncision. Elle accuse le gouvernement de ne pas respecter ses promesses et de ne pas déployer suffisamment d'efforts pour réduire les décès liés aux initiations. Le vice-ministre de la Da chargé de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles a indiqué que le débat à l'Assemblée nationale sur les initiations, lancé l'année dernière par l'African National Congress, parti au pouvoir, avait montré que le gouvernement allait prendre des mesures décisives. Un an après, a-t-il déploré, ces promesses ne restent que des mots.
Le Gabon envisage de s'attaquer au phénomène de corruption qui persiste dans ce petit pays pétrolier de 1,5 million d'habitants, à travers un projet "Education anti-corruption dans les universités et grandes écoles du Gabon". L'intégration d'un module d'enseignement anti-corruption dans les universités et grandes écoles du Gabon aura pour objectif d' inculquer à la future élite du pays les "comportements intègres et citoyens".
Quatorze enfants de nationalité rwandaise ont été rapatriés depuis la République démocratique du Congo vers le Rwanda, où ils ont retrouvé leur famille. Dispersées par la violence et les conflits qui secouent la région depuis plusieurs années, ces familles sont enfin réunies grâce au travail de recherche que le Cicr a déployé pour retrouver les proches de ces enfants. Un travail qui porte ses fruits, puisque 50 enfants rwandais ont ainsi rejoint leur famille depuis le début de l’année.
Selon un communiqué du gouvernement malien, la situation sécuritaire dans le nord du pays se dégrade. Des groupes armés non-observés avant occupent désormais le terrain, prenant possession de certaines localités. Sur place, des sources sécuritaires proches de la mission de l'Onu confirment cette information et vont même plus loin : les jihadistes sont de plus en plus souvent de retour et s'infiltrent parmi les populations. L'objectif est clair, reprendre dès que possible les armes.
Le Gouvernement sud-africain vient de déclarer le mois de juillet de chaque année « Mois de Mandela », en hommage l’ex-président Nelson Mandela, décédé le 5 décembre 2013. Il a appelé en plus tous les citoyens à consacrer chaque jour 67 minutes pour rendre le pays meilleur. La directrice générale du Système d’information et de communication du gouvernement a invité les Sud-Africains à prendre soin de leur environnement et nettoyer les zones où ils habitent. Elle reprenait le président Jacob Zuma dans son discours sur l’état de la nation en juin. Le chef de l’Etat avait appelé ses compatriotes à nettoyer les villes, les townships, les villages et les écoles.
Réouverture annoncée des synagogues et célébration de la diversité culturelle de l'Algérie, l'actuel ministre algérien des Affaires religieuses se veut le ministre de "toutes les religions". Mais l'Algérie garantit-elle vraiment la liberté de culte ? Décryptage.
Dans le rapport de la visite statutaire effectuée au Cameroun par une de ses délégations jusqu'au 30 juin 2014, le Fonds monétaire international a, dans un communiqué publié le 9 juillet 2014, attiré l'attention sur le rythme d'endettement de ce pays d’Afrique centrale et de ses implications pour sa stabilité financière et son programme de développement. Le rapport de l'institution de Bretton Woods fait ressortir, que la solution à ce problème, ne peut être, en l'état actuel des choses, d'activer le levier de la fiscalité. Le Fmi pense ainsi, que l'orientation budgétaire pour l'année 2014 nécessite un ajustement et que les risques y afférents doivent être traitées sans délai pour éviter une nouvelle accumulation de la dette intérieure qui minerait la viabilité budgétaire
Le parlement burundais vient d’adopter un projet loi contre la prolifération des églises, un phénomène de plus en courant qui entraîne bien souvent des conflits dans la société.?Ce projet de loi, adopté à l’unanimité, vient à point nommé tirer la sonnette d’alarme sur un phénomène apparent dans de nombreux pays africains. Il s’agit de la multiplication des confessions religieuses, notamment des églises évangéliques. Ainsi au Burundi, on estime que le nombre des églises est passé de 45 à environ 600, en l’espace de vingt ans.
Un an après l'assassinat d'Eric Ohena Lembembe, journaliste et militant de la cause homosexuelle au Cameroun, "la justice est au point mort", dénonce la Fédération internationale des ligues des Droits de l'homme. Eric Lembembe a été retrouvé mort à son domicile à Yaoundé le 15 juillet 2013, après avoir subi de nombreuses tortures. D'après ses amis, il a été battu à mort par ses agresseurs, son cou et ses pieds ont été brisés, son visage, ses mains et ses pieds brûlés au fer à repasser. Il était un militant reconnu au Cameroun où l'homosexualité est passible de cinq années d'emprisonnement, et un proche collaborateur de l'organisation Human Rights Watch.
Le papyrus, qui peut atteindre cinq mètres de haut, agit en tant que filtre pour les eaux, héberge des espèces de poissons menacées et abrite des oiseaux. Dans l’Antiquité, les Egyptiens en tiraient un beau papier, qui avait permis à la bibliothèque d’Alexandrie de devenir l’une des merveilles du monde. Pour l’écrivain et écoligiste John Gaudet, on ne saurait imaginer l’Egypte sans le papyrus, ou le papyrus sans l’Egypte. Décryptage
La Cour de répression de l’enrichissement illicite a mis en demeure, vendredi 11 juillet, l'ancien ministre et actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé dans l’affaire de biens supposés mal acquis. Abdoulaye Baldé est notamment appelé à justifier un montant bancaire de 1,4 milliard de Francs Cfa, environ 2,7 millions de dollars. L’ex-ministre de la Défense du régime d’Abdoulaye Wade dispose d'un mois pour le faire à partir du vendredi 11 juillet. Il a également été directeur exécutif de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique, dont le budget se chiffrait à des centaines de milliards de francs Cfa.
La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devrait adopter un tarif douanier commun à partir du 1er janvier 2015, a annoncé jeudi 10 juillet à Accra le président ghanéen John Dramani Mahama qui assume la présidence de la Cedeao, lors de son discours d’ouverture à la 45ème session ordinaire de l’organisation sous-régionale. Les chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao ont décidé en 2006 de mettre en place un système commun composé de quatre niveaux de tarifs douaniers, qui doit lui-même ouvrir la voie à des Accords de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne (Ue). Le président Mahama a également appelé les pays membres à travailler dur pour éliminer les goulets d’étranglement freinant les affaires dans la région.
Des musiciens africains et internationaux de renom participeront à un concert consaaré à l'éducation des filles africaines qui sera organisé en octobre à Nairobi par Plan International, une organisation caritative pour la promotion des droits des enfants. L'initiative a pour but de dénoncer la discrimination entre les sexes dans le monde entier en se focalisant sur les inégalités dans la pauvreté, la violence et la discrimination qui prive une fille sur cinq d'éducation.
Face aux offensives du Frud (opposition politico-militaire djiboutienne), le président djiboutien M. Ismail Omar Guelleh s'est tourné vers des pays du Golfe pour solliciter leur aide militaire. Selon un conseiller du président ayant requis l'anonymat, le président djiboutien s'est dit inquiet devant la multiplication d'opérations militaires du Frud et accusent certains pays limitrophes de soutenir la rébellion. Forte d'une présence militaire dont le nombre avoisine les 3000 hommes, la France semble ne pas vouloir s'engager militairement du côté du régime qui cherche à mater la rébellion.
Le pont à doubles voies qui relie la capitale tchadienne au pays voisin, le Cameroun est fermé depuis quelques jours aux usagers des engins par mesure de sécurité. Seuls les piétons y sont autorisés à traverser la frontière par le pont. Le Motif des autorités tchadiennes: la menace de la secte boko haram pèse sur le pays et il fallait être prudent à la fouilles des passants à la frontière camerounaise. Mais cette mesure a soulevé de mécontentement de certains usagers, surtout les commerçants, notamment les handicapés qui font trafic des divers produits de premières nécessités entre la ville camerounaise de Koussiri et la capitale du Tchad.
Le numéro spécial que Pambazuka News consacre à la Rdc cherche à exposer les réalités de la guerre qui continue d'avoir un impact traumatique et tragique sur la vie de ceux qui sont directement touchés. Mais aussi pour voir quelles solutions pour mettre fin aux terribles conflits qui déchirent la Rdc.
Au risque de simplifier la chose, comme de coutume dans une certaine tradition réaliste des relations internationales, l’on agite aujourd’hui l’idée de promouvoir le soufisme dans les pays musulmans afin de contrecarrer l’islamisme radical ou le fondamentalisme, et sous toutes ses formes. Il serait dangereux de laisser passer cette simplification pour le moins suspecte sans rien y dire.
Des affaires judiciaires comme le dossier qui oppose l’Etat du Sénégal à Arcelor-Mittal et l’affaire Karim Wade, ne se gagnent pas sur le terrain judicaire. On sait combien de tels cas peuvent être connectés aux réseaux internationaux dans leurs divers domaines de compétences. Au contraire, les procès ne sont très souvent que le couronnement final des vraies batailles et des vraies victoires qui auront été menés sur le plan politique, diplomatique et parfois sécuritaire.
Les membres de la campagne Cultivons s’inquiètent du fait que la déclaration de Malabo, contrairement à celle de Maputo, en 2003, n’est pas assez explicite sur la priorité du renforcement des exploitations familiales, un paradoxe inquiétant en pleine année internationale de l’agriculture familiale !
François Hollande sera aux Comores le 26 juillet, pour le sommet de la Commission de l’océan Indien. Mais l’enjeu majeur pourrait bien être la signature d’un accord bilatéral sur la circulation depuis trois îles de l’archipel des Comores vers la quatrième (Mayotte). Elle sera facilitée pour une caste dirigeante comorienne qui, à ce prix, accepte de coopérer avec la France pour mieux l’interdire aux autres.
La situation des Droits de l’homme à Djibouti reste alarmante depuis les dernières élections de février 2013. Arrestations arbitraires et massives de leaders et militants de l’opposition, répressions et mesures administratives illégales n’ont cependant pas fait faiblir la mobilisation de l’opposition et des militants des droits humains.
En ce début du XXIème siècle, et plus précisément au sortir de la plus grave crise qu’elle ait connue depuis son indépendance en 1960, Madagascar, la quatrième plus grande île du monde, est dans la position d’une puissance rendue vulnérable aux menaces tant extérieures qu’intérieures.
A la veille du 14 juillet, la France a acté officiellement la fin de l’opération Serval au Mali et son remplacement dans les prochains jours par «Barkhane», une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3.000 militaires français. Ce basculement du dispositif militaire au Sahel était dans les tuyaux depuis plusieurs mois mais avait dû être reporté fin mai en raison d’un regain de tension dans le nord du Mali. Lancée le 11 janvier 2013 pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes, l’opération Serval (1.700 militaires français, 8 morts en un an et demi) est «terminée de fait», a dit M. Le Drian.
Traoré Salif dit A’Salfo, le lead vocal du groupe Magic System, fera partie de la délégation française qui accompagnera François Hollande lors de sa visite en Côte d’Ivoire, le 17 et 18 juillet prochain. L’information a été confirmée par l’artiste lui-même. Les prédécesseurs de l’actuel Président français, Sarkozy et Chirac, avaient déjà invité le groupe de zouglou à participer à des événements comme le 14 juillet à l’Elysée. A’Salfo a été nommé ambassadeur de l’Unesco pour l’ « alphabétisation et la culture de la paix », en 2012. Il s’est beaucoup investi dans la « réconciliation » en Côte d’Ivoire.
Le mois de juillet sera africain pour le président français, François Hollande. Attendu en Côte d'Ivoire, il pourrait faire un saut au Niger avant de partir pour les Comores et Mayotte. Attendu en Côte d'Ivoire le 17 juillet pour une visite d'État reportée à plusieurs reprises, François Hollande pourrait en profiter pour faire un saut à Niamey afin de saluer l'un de ses "meilleurs amis" sur le continent : le socialiste Mahamadou Issoufou. Rien d'officiel encore, mais l'escale est "envisagée", dit-on à l'Élysée. Les fonctionnaires du Quai d'Orsay ont en tout cas été priés de préparer des fiches sur le Niger... Autre étape du président français : les Comores. Le 26 juillet, il est attendu à Moroni pour l'ouverture du 4e sommet des chefs d'État de la Commission de l'océan Indien.
Le refus du Président Yahya Jammeh d’autoriser l’inhumation de l’ancien membre du parlement et ministre gambien de la Jeunesse, des sports et de la Culture, au temps du parti progressiste, Bouba Baldeh, en terre gambienne a complètement révulsé les organisations de défense de Droits de l’homme. Dans un texte conjoint où ils sont consigné leur indignation, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), Amnesty Internationale (Ai/Sn), Article 19 et la Raddho rappellent «que le droit à la sépulture digne est un droit inébranlable et inaliénable pour toute personne humaine.» Pour eux, le président Yahya Jammeh vient une nouvelle fois de « réaffirmer son option irréversible d’une négation systématique des droits fondamentaux de la personne humaine en terre gambienne.»
Pambazuka News 332: Routes and possibilities of South-South subversive globalization
Pambazuka News 332: Routes and possibilities of South-South subversive globalization
Les gouvernements occidentaux considèrent la diaspora avec suspicion. Ils acceptent l’inclusion des migrants seulement dans certaines circonstances spécifiques et souvent à des conditions strictes et se barricadent de plus en plus derrière leurs frontières. Il est donc temps que les gouvernements africains réfléchissent comment ils vont gérer le phénomène de migration interne et la diaspora.
Parler d’émigration c’est aborder une question complexe sous des angles politique, économique, juridique, social, culturel, etc. Mais aussi, quand il s’agit de l’Afrique, on ne peut aborder ce sujet sans penser à la violence de l’arrachement de la terre mère qu’a été la traite négrière qui, pendant trois siècles, a vidé le continent de ses forces vives, femmes, hommes et enfants.
En Afrique et dans le monde entier, les déplacés climatiques sont confrontés à un fossé en matière de protection des personnes contraintes à la migration. Reconnaissant cela, il est important que face à une augmentation potentielle significative de migrations forcées nous unissions nos forces pour assister ceux qui seront déplacés en raison des effets du changement climatique et ne les abandonnions pas dans le fossé des systèmes légaux que nous avons érigés.
Le numéro spécial que Pambazuka News consacre à la Rdc cherche à exposer les réalités de la guerre qui continue d'avoir un impact traumatique et tragique sur la vie de ceux qui sont directement touchés. Mais aussi pour voir quelles solutions pour mettre fin aux terribles conflits qui déchirent la Rdc.
Le débat sur les Ogm fait rage en Afrique. L’équipe éditorale de Pambazuka News lance un appel à contributions pour un numéro spécial dont la parution est prévu pour juillet 2014.
Pour la première fois, les Etats africains usent de leur souveraineté en congédiant des représentants d'Isarël, éconduits lors du Sommet de Malabo. Après sa demande de faire partie de l'Union Africaine et sa soudaine déclaration d'amour pour le continent noir, le gouvernement d'Israël a joint l'acte à la parole en envoyant une délégation au récent sommet de l'Union Africaine à Malabo, en Guinée-Equatoriale. Le président en exercice de l'Union Africaine s'est opposé à la présence d'une délégation israélienne. Les membres de la délégation israélienne qui tenaient à assister en tant qu’observateurs, ont été alors évacués du centre de conférences où se tenaient les travaux du sommet. Cette décision a été appuyée par les délégations des autres pays arabes et africains membres de l’Union.
La bataille pour le leadership au sein du Mdc, le principal d’opposition zimbabwéen fait rage. Le chef du parti Morgan Tsvangirai et une autre figure de proue, Lovemore Moyo ont été expulsés du parti par une faction dirigée par le secrétaire général Tendai Biti. Depuis sa défaite aux dernières élections, Morgan Tsvangirai est devenu la cible d’une frange du Mdc qui ne reconnaît plus son autorité à la tête du parti. Une crise ouverte il y a deux mois lorsque plusieurs caciques du Mdc dont le secrétaire général du parti et l’ancien ministre des Finances Tendai Biti ont décidé de suspendre M. Tsvangirai de ses fonctions ainsi que ses lieutenants
C’est en 2012, que le dinar tunisien a atteint son plus bas niveau face à l’euro. Un record tristement historique depuis la naissance de la monnaie européenne. Tous s’accordent à dire que la situation politique et sécuritaire instable joue un rôle prépondérant dans la descente aux enfers du dinar. Et ce n’est pas faux ! De fait, la monnaie nationale devra-t-elle attendre l’après élections pour espérer un semblant de relance sur le marché des changes ?
La Chine a décidé de rouvrir son ambassade en Somalie après l'avoir fermée il y a 23 ans lorsque la guerre civile a éclaté dans le pays, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. La Somalie est le premier pays d'Afrique de l'Est à avoir établi des relations diplomatiques avec la Chine en 1960. La Somalie est entrée dans une nouvelle phase de reconstruction nationale après qu'une avancée dans le processus de paix a été réalisée en 2012 et que le premier gouvernement et le premier parlement depuis 21 ans ont été formés, a-t-il indiqué.
Il y a quelques mois, le gouvernement malien annonçait avec tambours et trompettes sa décision de lancer des poursuites pénales contre l’ancien président ATT, renversé à la suite du coup d’Etat militaire du 22 mars 2014 et coupable à ses yeux de haute trahison. Cette annonce spectaculaire, qui a immédiatement suscité un vif émoi au Mali et ailleurs dans le monde, sera suivie d’une autre, celle du lancement d’un mandat d’arrêt international contre le président renversé à l’issue du coup d’Etat militaire et la saisine du gouvernement du Sénégal, pays d’accueil de l’ancien chef de l’Etat malien, d’une demande d’extradition. Toutefois, de sources bien informées, les autorités sénégalaises n’auraient toujours pas été officiellement saisies du moindre mandat d’arrêt délivré contre le président déchu, encore moins d’une demande d’extradition.
La réforme de l’école malienne tant annoncée et tant attendue a vraiment du mal à se concrétiser. L’université est en proie à toutes les crises, depuis le début de l’année. Après le dossier toujours pendant des 6000 étudiants exclus suite à des erreurs parfois, les autorités en charge de l’enseignement supérieur ont toujours du mal à faire face aux problèmes universitaires. Le rapport du 2 mai dernier du Vérificateur général faisant état des pertes financières d’environ 2,5 milliards de F Cfa à l’Université de Bamako a relevé des pratiques dignes de la mafia dans l’enseignement supérieur. Depuis bientôt sept mois que les cours ont officiellement débuté, les étudiants n’ont toujours pas perçu un kopeck de leur bourse. Du coup, c’est le système D. A défaut de trouver de quoi vivre pour ne pas dire survivre, certains étudiants ont préféré rentrer au village.
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (Tpir) a confirmé en appel la condamnation à 30 ans de prison de l’ancien chef de l’armée rwandaise, le général Augustin Bizimungu, pour son implication dans le génocide de 1994. Le général Bizimungu est l’un des principaux responsables jugés par le Tpir. Le tribunal, basé à Arusha, a été créé par l’Onu en novembre 1994 pour juger les responsables du génocide au Rwanda. Le tribunal a conclu que le général Bizimungu avait prononcé un discours incitant aux massacres de Tutsi le 7 avril 1994 dans la commune de Mukingo. Par ailleurs, il n’avait pas pris de mesures pour prévenir les crimes perpétrés par ses subordonnés.
Les militaires nigérians ont annoncé avoir arrêté plusieurs personnes, dont des femmes, soupçonnées d’espionner activement pour le compte du mouvement terroriste Boko Haram. C’est l’arrestation d’un homme d’affaires, qui travaillait pour le compte des islamistes qui a facilité l’arrestation des autres membres de la "cellule" qui sont des femmes. L’homme d’affaires, identifié comme Babuji Ya’ari, qui a également fait partie d’une association de jeunes ayant collaboré avec les militaires et communément désignée par le nom de Force supplétive civile d’intervention, aurait masqué par cette activité, son soutien à Boko Haram.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a décidé d'imposer des sanctions à la rébellion ougandaise de l'Adf (Forces démocratiques alliées), active dans l'est de la République démocratique du Congo (Rdc), ont indiqué mardi 1er juillet des diplomates. Ces sanctions, décrétées par un comité dépendant du Conseil en vertu d'une résolution datant de 2004, consistent en un embargo sur les armes, un gel des avoirs et une interdiction de voyager. Elles avaient été demandées par la France, les Etats-Unis et le Royaume-uni. L'Adf - connue aussi sous le nom de Adf-Nalu (Armée nationale de libération de l'Ouganda) - est accusée d'avoir "recruté et utilisé des enfants-soldats", commis de nombreuses exactions, dont des violences sexuelles, contre des femmes et des enfants et "participé à des attaques contre les Casques bleus de la Monusco", la mission de l'Onu en Rdc.
Alors que le scrutin présidentiel au Congo démocratique a lieu en 2016 et que la Constitution actuelle du pays stipule que «le président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois» et enfin, que cette disposition soit verrouillée par l’article 220, selon lequel «le principe du suffrage universel et le nombre et la durée des mandats du président de la République (...) ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle», la Conférence épiscopale nationale du Congo, dans une démarche préventive, a appelé mardi 1er juillet, à travers un communiqué, le président congolais, Joseph Kabila, à ne pas briguer un troisième mandat en 2016. Ils entendent par cet appel, faire leur apport afin que l’alternance démocratique soit effective en 2016 en Rd Congo.
L’affaire dite des 400 milliards que l’ancien président de la République Tandja Mamadou aurait laissés dans les caisses de l’Etat refait surface de la plus belle manière. La Cour de cassation vient de lever l’immunité du président des 5ème et 6ème République. Du coup, il sera entendu par la justice, du moins plus aucun n’obstacle ne se pose à cette éventualité. C’était dans un enregistrement audio que l’opinion publique a entendu Tandja confier à des militants de son parti qu’il a laissé quelques 400 milliards de francs dans les caisses de l’Etat à la date du renversement de son régime le 18 février 2010 par un coup d’Etat militaire. Ensuite, cette révélation deviendra «l’affaire des 400 milliards». Au demeurant, le gouvernement nigérien a tenté de démentir à travers des documents dont l’authenticité n’a pas résisté à la vigilance des analystes de la presse.
Niger : Un leader politique bientôt devant les juges pour l’affaire de ‘’bébés importés du Nigéria’’
Le président du Lumana/Fa, Hama Amadou, traverse actuellement une période noire avec cette affaire de ‘’bébés importés du Nigéria’’ dans laquelle sa seconde épouse est impliquée. De toutes les personnes impliquées dans cette affaire, Hama Amadou est celui qui risque le plus, car si jamais les faits reprochés aux présumés coupables étaient constitués, ceux-ci encourraient, selon le Procureur de la République-adjoint, deux à huit ans d’emprisonnement. Mieux, pour Hama Amadou, c’en serait terminé de ses ambitions politiques, notamment présidentielles, puisque, non seulement, pendant les échéances électorales de 2016, au pire des cas, il serait en prison, mais en plus, il aurait un casier judiciaire chargé qui l’empêcherait de prendre part à toute élection.
Un parlementaire somalien a été assassiné le jeudi 3 juillet, à Mogadiscio, lors d’une attaque revendiquée par les shebab. Une autre personne a été blessée dans cette dernière attaque en date depuis le début du mois de Ramadan. Le parlementaire, Ahmed Mohamud Hayd, était un ancien ministre et gradé de l’armée somalienne. Il a été tué dans le quartier du port, un secteur où pourtant la présence policière est importante, selon des témoins. Des hommes armés ont tout de même réussi à investir la zone à bord d’une voiture et ont ouvert le feu sur les parlementaires qui sortaient d’un hôtel.
Ravagé par le conflit qui oppose le Président Kiir à son ancien vice-président Riek Machar, le Soudan du Sud risque d’être frappé par la famine dans les toutes prochaines semaines, si une aide massive n’est pas mobilisée, selon des agences humanitaires. Ce sanglant conflit a déjà fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts et plus de 1,5 million de personnes ont été déplacées depuis que la guerre a éclaté à la mi-décembre 2013. Selon un responsable du Comité d’urgence britannique pour les catastrophes, qui chapeaute 13 Ong, son organisation «a moins de la moitié de l’argent nécessaire pour aider à empêcher que la crise alimentaire qui se développe au Soudan du Sud ne vire à la catastrophe».
Dans son livre intitulé "Le futur", Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, note que 48,8% des 120 millions d'hectares des terres arables que compte le Congo-Kinshasa sont déjà cédées aux étrangers. Un véritable bradage qui se fait malheureusement, dénonce l'ex numéro 2 sous Bill Clinton, au détriment du peuple congolais. Qui eut imaginé qu'au-delà de ses mines et de ses forets, la Rdc pouvait attirer autant de convoitises pour ses terres arables ? Et sur ce point précis, la Rd Congo a été bien dotée par la nature, parce qu'elle vient derrière le Brésil. La Rd Congo, c'est de larges étendues de terres fertiles et propices à l'agro-industrie.
L’affaire dite des bébés importés place le Niger sous les feux de la rampe. Au plan national comme international, un tel sujet domine l’actualité. S’exprimant sur les ondes d’une radio étrangère au sujet de ladite affaire, un haut responsable politique du Nigeria s’est dit très indigné d’apprendre que des responsables politiques de haut niveau au Niger seraient impliqués dans l’achat de ces bébés. Ce dernier estime qu’en plus des poursuites judiciaires contre les auteurs et leurs complices, qui sont normales, l’Etat Fédéral du Nigeria doit demander dans les meilleurs délais le rapatriement des bébés importés au Niger. Nul ne peut donner avec exactitude le nombre des bébés importés au Niger depuis le début de ce trafic.
Les attentes des Tchadiens ou des victimes du régime d'Habré sont immenses. Pour l'expert en communication et membre du consortium de sensibilisation sur les Chambres africaines extraordinaires Franck Petit, les Tchadiens souhaitent que justice soit faite. Après plusieurs échanges avec les populations, l'expert a pu constater que celles-ci veulent que justice soit faite. «On ne sent pas un désir de vengeance. Mais ils veulent que justice soit faite. On veut qu'un procès ait lieu et que les anciens membres de la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds) quittent le pouvoir», a-t-il expliqué.
Huit policiers sud-africains ont été exclus définitivement de la police pour la mort d'un chauffeur de taxi mozambicain dont l'interpellation avait scandalisé le monde entier, une vidéo montrant la victime traînée derrière leur fourgon de service, a annoncé vendredi 4 juillet leur hiérarchie. Leur procès pour meurtre reprendra le 15 février 2015, a précisé la police nationale sud-africaine dans un communiqué.
Le nouveau parti radical du tribun populiste sud-africain Julius Malema, les Combattants pour la liberté économique (Eff), est en train de fonder un syndicat destiné à concurrencer les formations alignées sur l’Anc au pouvoir. Le syndicat entend recruter parmi les travailleurs les plus vulnérables, comme les pompistes, les femmes de ménage, les ouvriers agricoles, les gardes de sécurités ou les employés du secteur commercial, mais aussi les fonctionnaires. Fondés l’an dernier par Julius Malema, l’ancien président des jeunes de l’Anc qui a été exclu du parti dominant, les Eff ont obtenu 6,35% des voix aux législatives du 7 mai. Ils réclament une redistribution des richesses du pays au profit des plus pauvres, ce qui passe notamment par la nationalisation des mines et la saisie des terres exploitées par les fermiers blancs.
Le président Jacob Zuma a signé la loi permettant aux populations chassées de leurs terres d'en réclamer la restitution ou une compensation jusqu'au 30 juin 2019. Cette loi complète un processus précédent, achevé en 1998, qui avait conduit à l'examen de 80 000 demandes - examen toujours en cours -, mais n'avait selon les autorités pas été suffisant pour dédommager toutes les victimes. Une loi sur la terre de 1913 n'accordait aux non-Blancs que 10% du territoire sud-africain (une part ultérieurement portée à 13%), ce qui a conduit à de nombreuses expulsions, systématisées sous l'apartheid après 1948. Selon le gouvernement sud-africain, près de 400 000 demandes pourraient être enregistrées, l'opération devant coûter au budget de l'Etat entre 130 et 180 milliards de rands (9 à 12 milliards d'euros environ) sur quinze ans. Le gouvernement sud-africain envisage parallèlement une réforme agraire qui verrait le transfert aux ouvriers agricoles de 50% des terres exploitées par des fermiers blancs.
Le président sénégalais Macky Sall a limogé vendredi 4 juillet, Aminata Touré qui était Premier ministre depuis dix mois, selon un communiqué officiel qui ne fournit aucune explication sur cette décision survenue moins d’une semaine après la défaite de Mme Touré à des municipales à Dakar. Aminata Touré, 51 ans, avait été nommée Premier ministre le 1er septembre 2013 en remplacement d’Abdoul Mbaye, dont elle était la ministre de la Justice. Son départ du gouvernement intervient moins d’une semaine après les élections municipales et départementales du 29 juin. Dans la capitale, la liste dirigée par Mme Touré a été devancée par une coalition dissidente emmenée par le maire sortant de Dakar, Khalifa Sall
Ils sont tous de la même génération. Et l’histoire aurait voulu qu’ils soient tous ensembles pour gouverner. Mais, la soif du pouvoir les a divisés au point d’en faire des ennemis farouches. Tous ont été victimes de Macky Sall. Il ne va plus affronter un vieux de 88 ans mais des adversaires de sa génération qui ont la particularité de connaitre le fonctionnement de l’Etat. Ils ont tous été ministres de la République.
Comme chaque année, des milliers de Marocains, Algériens et Tunisiens ont décidé de ne pas jeûner durant le mois de Ramadan, par rébellion ou par conviction. Au Maroc, l’article 222 du code pénal marocain interdit aux Marocains de rompre publiquement le jeûne durant le mois de Ramadan, et ce, que vous soyez croyant ou non, au risque d’être arrêté. Pourtant dans certaines provinces du royaume, tout particulièrement dans le sud, on se soucie peu de jeûner pendant le Ramadan. Tout comme en Tunisie, il faudra s’isoler pour déjeuner. Il existe toutefois un mouvement qui défend le droit de ne pas jeûner durant ce mois sacré chez les musulmans : "Masayminch" (nous ne jeûnons pas, ndlr), créé en 2012 par le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles.
Les évêques de la République centrafricaine lèvent le ton. Ils pointent du doigt l’enlisement du pays dans la spirale de violence, en dépit de l’élection en janvier dernier de la présidente de transition Catherine Samba-Panza. Les religieux estiment que son élection ne suffit pas à relancer l’espoir de résoudre pacifiquement la crise, tant les actes mettent du temps à se concrétiser. Ils appellent à un désarmement rapide et sans condition des combattants ainsi que la réhabilitation d’une force armée centrafricaine « non animée par des intérêts égoïstes et sordides » en vue de garantir la sécurité des populations. Ils ont également interpellé la présidente, dont les capacités sont remis en cause, afin que l’Etat rétablisse au plus vite son autorité et sa justice dans le but d’éradiquer les jugements sommaires auxquels se livrent les groupes armés. Et de manière générale, ils appellent tous les Centrafricains au dialogue et à la paix.
Selon Pascal Affi N’Guessan, chef de l’ex-parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, le Front populaire ivoirien (Fpi), entre 700 et 1000 ivoiriens seraient actuellement emprisonnés. Une situation qui, selon le Fpi, ne fait que bloquer le dialogue politique et empêche le pays de retrouver toute stabilité. Le 22 mai dernier, le pouvoir ivoirien avait pourtant annoncé la libération provisoire de 150 prisonniers de la crise post-électorale. Une promesse qui avait finalement abouti à la libération de seulement 50 détenus. Des efforts insuffisants pour le Fpi dont l’ancien chef Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné depuis 1180 jours en attendant son jugement à la Cour pénal internationale.
Les circonstances de la disparition et de la mort présumée du journaliste français Guy-André Kieffer en 2004 en Côte d’Ivoire restent mystérieuses. C’est pourquoi les autorités d’Abidjan ont déclaré vouloir «reprendre une partie des auditions», selon une déclaration du ministre de la Justice. Le porte-parole du gouvernement affirme que certaines auditions réalisées après la disparition du journaliste franco-canadien à Abidjan en 2004 n'ont pas permis d'établir la vérité des faits et qu'il faut donc les refaire.
Le directeur de publication du quotidien privé libérien Nation's Time, critique envers le régime et la famille de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, a été arrêté par la police le jeudi 3 juillet. L'entourage du journaliste lie cette arrestation à un article de presse relatif à deux fils de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, Robert, conseiller politique à la présidence et membre du gouvernement, et son frère, Fumba, responsable des renseignements. La police parle d'infraction routière commise par le journaliste. Le journaliste avait, dans l'édition de Nation's Time de mercredi 2 juillet, critiqué Fumba Sirleaf après la mise aux arrêts d'agents de l'immigration. Selon le journal, Fumba Sirleaf a accusé ces agents d'avoir divulgé dans la presse une lettre datée de juin dans laquelle son frère Robert, de nationalité américaine, demande à avoir des documents officiels libériens pour participer aux prochaines législatives prévues dans deux mois. Il a également dénoncé le fait que le fils de Mme Sirleaf soit membre du gouvernement sans avoir la nationalité libérienne.
Un cabinet d’avocats suédois a indiqué avoir déposé à Stockholm une plainte pour crime contre l’humanité à l’encontre des dirigeants de l’Erythrée, dont le président Issaias Afeworki. La plainte est la première de ce type en Suède, étant déposée le jour de l’introduction du crime contre l’humanité dans le code pénal suédois. La Suède comptait 12.800 Érythréens en 2013, et ils sont de plus en plus nombreux à chercher à s’installer dans ce pays qui leur accorde généralement l’asile politique.
?La Gambie a finalement adhéré aux Conventions de 1954 et de 1961 relatives au statut des apatrides. C’était à l’occasion d’une cérémonie spéciale des traités organisée à Genève.? Selon un communiqué du Hcr, l’adhésion des Etats à ces deux conventions est une étape cruciale pour l’élimination de l’apatridie.?En Gambie, la loi sur la nationalité est strictement basée sur le jus sanguinis. « Selon la Constitution, seuls les enfants nés de parents gambiens peuvent acquérir la nationalité à la naissance. Ce régime juridique fait encourir des risques d'apatridie aux personnes qui éprouvent des difficultés à établir leur filiation », indique le document. Un enfant né en Gambie de parents apatrides perpétue à son tour une situation d’apatridie, laquelle peut donc s’étendre à plusieurs générations.?
La Guinée a été admise à l’initiative pour la transparence des industries extractives (Itie), le 2 juillet 2014. Le couronnement d’un véritable parcours du combattant. La Guinée ayant été écartée longtemps pour des raisons évidentes de bonne gouvernance. Depuis 2005 le pays a adhéré à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Itie) et jouit du statut de pays candidat depuis 2007.
Encore une affaire de gros sous qui vaut son pesant d’or à Madagascar. Incriminés dans une affaire de détournement de 4 milliards d’ariary, 35 suspects dont un ancien ministre, ainsi qu’un ancien directeur général, un ancien directeur administratif et financier du ministère de l’Education nationale et l’ancien directeur du Centre national de production de matériel didactique (Cnapmad) ont été présentés mercredi 2 juillet devant les magistrats du parquet et devant le doyen des juges d’instruction.
Qu’est-ce qui a incité les députés malgaches à réclamer subitement l’abolition de la peine de mort ? Probablement les remarques de la presse sur les actes de certains députés Mapar, lors de l’affaire récente des constructions illicites à Ankadimbahoaka. Le «propriétaire» du lotissement ayant envoyé sur place des huissiers et des éléments des forces de l’ordre pour procéder aux démolitions, les députés semblaient monter les «victimes» contre ces représentants de la force publique. La presse a alors fait observer que ce genre d’action, qualifié de «rébellion», tombe sous le coup de la loi et est passible de la peine de mort…
Depuis sa mise en place formelle le jeudi 27 mars 2014 par l’Assemblée nationale, la Haute Cour de justice qui devait, le cas échéant, juger l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré, peine à voir concrètement le jour. Les efforts du président de cette institution, l’honorable Abderrahmane Niang, pour trouver des locaux pouvant l’abriter sont restés, infructueux pour le moment. Le gouvernement, qui devait faire diligence pour rendre la Haute Cour de justice opérationnelle, semble avoir d’autres priorités.
Depuis la rupture du contrat avec la société française Pizzorno, qui se chargeait tant bien que mal du ramassage et de l’enfouissement des ordures, Nouakchott est sous la menace d'une catastrophe écologique. Des montagnes d'immondices se sont accumulées un peu partout à travers la ville. Incapable de gérer quotidiennement les détritus, la "nouvelle société" chargée de la collecte des ordures n'hésite pas à déverser et laisser pourrir des tonnes d'ordures un peu partout. L'hivernage, qui approche à grands pas, compliquera davantage une situation extrêmement difficile pour les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Depuis le début de l'année, les expulsions des Congolais de Rdc depuis le Congo-Brazzaville se multiplient, des expulsions accompagnées de violences selon les victimes. Coup de projecteur sur d'autres cas d'expulsions moins médiatiques : celles des Congolais qui vivent en Angola. Un phénomène récurrent qui inquiète l'Ong Médecins du monde qui soutient des centres de santé, notamment dans la province frontalière du Kasaï occidental depuis plus de deux ans et en tire un rapport intitulé «La tragédie des Congolais expulsés d'Angola».
Les présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda se sont entretenus jeudi à 3 avril Kampala, en marge d'un sommet des chefs d'Etat des Grands Lacs. Cette rencontre était consacrée à la crise persistante dans l'est de la Rdc à laquelle Kigali est accusée d'être impliquée. Mais les pays de la région des Grands Lacs et de l'Afrique australe ont convenu de donner un délai de six mois à la rébellion Fdlr, active dans l’est de la Rdc, pour déposer les armes volontairement. Cette décision a pour but de finaliser l’accord entre les deux parties et de rappeler aux rebelles Fdlr hutus rwandais les conséquences qui pourraient suivre en cas de non-respect du délai convenu. Et de fait, d’empêcher toute autre intervention militaire, y compris celle de l'Onu.
Ex-ministre de la Défense, François Léotard veut que soient déclassifiés des documents sur l'action de la France au Rwanda de 1990 à 1994. C'est une première. Jusqu'à présent, aucun responsable politique de l'époque n'avait souhaité s'exprimer sur le rôle de la France durant le massacre des Tutsis au Rwanda. Mais François Léotard, ministre de la Défense responsable de l'opération Turquoise au Rwanda en 1994, est désormais prêt à faire toute la lumière : "Je suis disposé à ce que tous les documents soient publiés." François Léotard a aussi expliqué : "Je n'ai aucun regret par rapport à l'opération Turquoise. On a choisi le camp des représentants légaux du Rwanda, soit 84 % de la population. Nous ne soutenions pas un homme, mais un principe de stabilité. On ne voulait pas mettre le feu à toute la région des Grands Lacs." L'ancien ministre a même indiqué à plusieurs reprises refuser de présenter ses excuses. Mais l'intervention de François Léotard n'a pas convaincu les associations de défense des victimes.
Le nombre de décès liés aux rites initiatiques s'élève à 23 en Afrique du Sud cette année, a annoncé le gouvernement sud-africain jeudi 3 juillet, dans un communiqué. Les décès sont le plus souvent dus à des opérations de circoncision ratées. Selon les statistiques officielles, 104 autres adolescents ont dû être hospitalisés en raison de cas de déshydratation, de septicémie provoquée par la circoncision, de gangrène, ou d'autres maladies chroniques. Le vice-ministre chargé des Affaires traditionnelles exhorte tous les membres de la communauté à signaler à la police toute école initiatique illégale. Une campagne policière a entraîné la fermeture d'un certain nombre d'écoles initiatiques illégales à travers le pays. Selon la coutume traditionnelle, les initiations sont normalement des rites de passage qui marquent l'entrée des garçons dans la vie adulte. Elles se déroulent généralement durant les mois de juin et juillet.
Un tribunal égyptien a condamné samedi 5 juillet le chef des Frères musulmans et 36 islamistes à la prison à perpétuité pour une manifestation violente peu après la destitution il y a un an du président Mohamed Morsi, issu de la confrérie désormais interdite. Parmi les condamnés à la perpétuité figurent un haut dirigeant des Frères musulmans, Mohamed al-Beltagui, le prédicateur islamiste Safwat Hegazy, deux anciens ministres de M. Morsi et deux anciens membres du Parlement appartenant aux Frères musulmans. Le Guide suprême Mohamed Badie, en prison et poursuivi dans de multiples affaires comme la quasi-totalité de la direction de son mouvement islamiste, a lui-même déjà été condamné à mort dans deux autres procès, également pour des manifestations violentes.
Selon un rapport du laboratoire Citizen Lab, le Maroc fait partie des 21 pays ayant fait l'acquisition d'un logiciel d'espionnage visant à pénétrer les Smartphones et accéder à leurs données. Le logiciel permet de prendre le contrôle sur les téléphones par le biais de ses applications mais également du microphone et de l’appareil photo. Ainsi, le propriétaire du logiciel, en l’occurrence l’Etat, a accès à vos conversations, vos photos, et même votre position géographique par le système de géolocalisation présent dans le smartphone. Citizen Lab révèle dans son rapport que 21 pays sont concernés par l’achat de ce logiciel nommé « Hacking Team ». Parmi eux, on compte cinq pays africains que sont l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie, le Niger et le Maroc.
L'autorité de régulation des télécommunications de la Côte d'Ivoire mène une opération d'identification des cybercafés en vue de mieux combattre les escroqueries sur Internet, un fléau en plein essor dans le pays. L'opération qui s'achève le 15 juillet concerne "tous les propriétaires ou gérants de cybercafés sur l'ensemble du territoire national" invités par l'Agence de régulation des télécommunications en Côte d'Ivoire à se rendre dans ses locaux pour se faire identifier. Les escrocs du net, communément appelés "brouteurs" en Côte d'Ivoire prolifèrent sur le territoire ivoirien où ils exercent leur activité délictueuse généralement à partir des cybercafés.
Le ministre béninois des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, Nassirou Arifari Bako, a appelé mercredi 3 juillet les pays africains, où la peine de mort est encore en vigueur, à déployer des efforts pour parvenir à sa suppression et à sa substitution par des sanctions plus adéquates qui tiennent compte des valeurs humanistes et progressistes. Selon la Commission Africaine des droits de l'Homme et des peuples, 16 Etats africains ont aboli la peine de mort, 23 sont abolitionnistes de fait, et 17 ont voté en faveur de la résolution des Nations Unies appelant les Etats à instituer un moratoire sur les exécutions en vue d'abolir la peine de mort adoptée le 21 décembre 2010.
Trois partis d'opposition maliens souhaitent leur implication dans le processus de négociation que le gouvernement malien va engager avec les groupes armés du nord malien. Dans leur communiqué, les trois partis se disent "préoccupés par la gestion solitaire de la crise du Nord par le président de la République et le gouvernement" et regrettent également "le fait que le chef de l'Etat a délégué à un pays voisin le soin de faire par l'expertise de ses techniciens une feuille de route destinée aux prochaines négociations inter-maliennes". Pour l'opposition, le gouvernement est dans une situation qui "le contraint à négocier en position de faiblesse". "D'où, selon elle, l'impérieuse nécessité d'élaborer avant toute négociation une proposition soutenue par l'ensemble du pays".
L'Union africaine est finalement sortie de sa réserve pour répondre aux critiques qui accusent l'organisation d'œuvrer pour l'impunité des chefs d'Etat en exercice. Les chefs d'Etats réunis en sommet à Malabo récemment ont adopté un article qui limiterait le champ d'action de la future Cour africaine de justice à des responsables qui ne sont pas en exercice. L'article incriminé prévoit l'immunité y compris pour des crimes de guerre pour les chefs d'Etat et de gouvernement durant l'exercice de leurs mandats. Les chefs d'Etat et de gouvernement seront protégés uniquement pendant leur mandat. « Ce n'est donc pas une immunité à vie », insiste l'Union africaine.
Le Kenya enregistre environ 3. 000 nouveaux cas de fistule obstétricale chaque année, et seules 7, 5 % des femmes affectées sont en mesure d'accéder à des soins médicaux, ont rapporté vendredi 4 juillet des responsables du principal hôpital du pays. Le directeur général de l'hôpital national de Kenyatta a déclaré à Nairobi que cette incidence des fistules restait très élevée dans le pays en raison du faible accès à des services de santé génésiques de qualité, ainsi qu'en raison du faible niveau d'alphabétisation. Chaque année, de 50 000 à 100 000 femmes dans le monde sont touchées par une fistule obstétrique, c'est-à-dire d'une perforation de la filière pelvienne.
Au moins 150 personnes sont mortes dans des combats entre clans rivaux près d'un site pétrolier dans la région soudanaise du Kordofan-Ouest. Ces combats entre deux clans de la tribu des Misseriya sont dus à un différend territorial, a expliqué Mohammed Omer Al-Ansari, un chef tribal. Début juin, une source tribale avait déjà fait état de combats dans cette zone entre ces deux mêmes clans, Zurug et Awlad Amran, rapportant un bilan d'au moins 41 personnes tuées à la kalachnikov, au fusil d'assaut et à la grenade. Les deux clans se disputent une parcelle de terre où se trouve un puits de pétrole en activité, avait alors expliqué un témoin.
L'armée nigériane a annoncé samedi 5 juillet avoir tué 53 insurgés islamistes et perdu six hommes dans des affrontements en représailles à une attaque à Damboa, dans le Nord-Est, une région prise pour cible quasi-quotidiennement par Boko Haram. Les islamistes ont commencé par lancer une attaque contre une caserne et le commissariat de police de cette ville de l'Etat de Borno, vendredi 4 juillet, ce qui a entraîné une riposte de l'armée. Un communiqué de l’armée fait aussi état d'un attentat-suicide à Konduga, également dans l'Etat de Borno, qui a fait quatre morts vendredi 4 juillet. Les islamistes sont accusés d'avoir tué des milliers de personnes depuis 2009, mais depuis le début de l'année leurs actions se sont multipliées, et ont causé la mort de plus de 2.500 personnes, selon des estimations de défenseurs des Droits de l'homme.
La célébration de la fête nationale des Etats-Unis, le 4 juillet a été une occasion pour le Chargé d'affaires américain à Madagascar de rebondir sur le passé. Le diplomate américain a rappelé devant un parterre de dirigeants politiques malgaches et des membres de la communauté internationale la non-application jusqu'ici de l'article 20 de la Feuille de route qui préconise le retour sans condition de tous les exilés politiques dont l'ancien président Marc Ravalomanana. Selon lui, la sortie de crise doit être couronnée par le retour sans condition des exilés politiques.
Alors que le processus de paix au Soudan du Sud est au point mort, des questions s’élèvent quant à l’intervention militaire de l’Ouganda. Selon certains analystes, celle-ci entrave les efforts régionaux pour parvenir à un accord de paix. Le président ougandais, Yoweri Museveni, a laissé entendre que l’Ouganda retirerait ses troupes lorsque l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), l’organe régional de médiation entre les belligérants, dont l’Ouganda est membre, déploierait sa force de protection et de dissuasion. On ignore toutefois encore quand cette force deviendra opérationnelle.
Le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, va témoigner devant la commission d'enquête de Marikana à la fin du mois. L'enquête porte sur le massacre de 34 mineurs par la police lors d'une manifestation illégale à Marikana, en août 2012. La commission doit déterminer s'il s'agissait de légitime défense, si la police a surréagi, voire s'il y avait intention de mater les grévistes. En tout cas, Cyril Ramaphosa, qui a été mis en cause dans cette fusillade, va devoir s'expliquer. Au centre de la controverse : des échanges de courriers électroniques entre Cyril Ramaphosa, le ministre de la police de l'époque, et des dirigeants de Lonmin, la compagnie minière pour laquelle travaillaient les grévistes.