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Près d’une décennie après les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, le Roi Mohammed VI vient de prendre une deuxième réforme importante en matière de religion. Désormais, les imams sont interdits de vie politique et syndicale. Par le biais d’un Dahir royal (décret), le Palais veut dissocier la politique et la religion au Maroc. Les imams ont un important pouvoir de persuasion, tout particulièrement le vendredi, jour de prêche. Ces réformes visent donc à les empêcher de donner leur avis dans les règlements de comptes politiques. Ainsi, ces derniers sont définitivement interdits d’appartenir aux formations politiques et syndicales.