Aboubakr Tandia

LX

Des affaires judiciaires comme le dossier qui oppose l’Etat du Sénégal à Arcelor-Mittal et l’affaire Karim Wade, ne se gagnent pas sur le terrain judicaire. On sait combien de tels cas peuvent être connectés aux réseaux internationaux dans leurs divers domaines de compétences. Au contraire, les procès ne sont très souvent que le couronnement final des vraies batailles et des vraies victoires qui auront été menés sur le plan politique, diplomatique et parfois sécuritaire.

MC

Au risque de simplifier la chose, comme de coutume dans une certaine tradition réaliste des relations internationales, l’on agite aujourd’hui l’idée de promouvoir le soufisme dans les pays musulmans afin de contrecarrer l’islamisme radical ou le fondamentalisme, et sous toutes ses formes. Il serait dangereux de laisser passer cette simplification pour le moins suspecte sans rien y dire.

TG

Le modèle de l’Etat développementaliste, en expérimentation en Afrique depuis le début des années 1990 et un peu avant en Afrique du Nord, est fondamentalement interventionniste et exclue la base sociale de l’Etat, c’est-à-dire les mouvements sociaux et les petits groupements de producteurs.
L’obligation de performance qui le détermine aux plans intérieur et extérieur, justifiant ainsi ses interventions politiques au profit des intérêts capitalistes, constitue précisément le stimulant à...lire la suite

IA

Y en marre doit mener le combat du contexte et des logiques politiques et sociales qui l’ont en vérité mis au monde : la défense des intérêts inaliénables et non négociables des populations et de la nation sénégalaise. Encore faudrait-il que Yem en ait les moyens et la volonté.

Face aux dynamiques citoyennes qui paraissent irréversibles et à la recomposition du champ politique au Sénégal avec cette élection présidentielle, de nouvelles dynamiques s’imposent qui sont grosses de ruptures. Le contexte est tel, pour le pouvoir qui va s’installer demain, qu’une nouvelle gouvernance s’impose à tous les coups.

V V

Le 200e numéro de Pambazuka, célébré il y a deux semaines, est l’occasion pour Aboubakr Tandia d’insister sur la possibilité que cet espace offre pour «un dialogue entre les générations panafricaines». Entre de vieux «militants de l’émancipation, de l’émergence et de l’unité des africains» et des jeunes qui les rejoignent dans le «postulat anticolonialiste des analyses». Mais pour Tandja, Pambazuka devrait aller plus loin que «de se constituer un instrument de la jonction entre ces deux pôle...lire la suite