Pambazuka News 339: AFRICOM threatens sovereignity, independence and stability
Pambazuka News 339: AFRICOM threatens sovereignity, independence and stability
Plusieurs personnalités à qui la Cour des comptes a enjoint de justifier leur gestion des dépenses publiques, dont l'ancien Premier ministre passé dans l'opposition, Jean Eyéghé Ndong, et auditionnées au sujet de malversations présumées. Des entreprises sommées de rembourser les avances considérées comme indues pour des infrastructures jamais sorties de terre. Autant de signes annonciateurs d'une campagne anticorruption inédite au Gabon. Quelle que soit l'ampleur de cette opération "mains propres", elle marquerait la fin d'un tabou, qui tenait les magistrats à l'écart des affaires de détournement d'argent public.
Le président gambien, Yahya Jammeh entend réprimer les homosexuels. La loi cible notamment les gays ayant une relation avec un mineur ou les personnes contaminées par le sida ayant des rapports homosexuels. Ces pratiques seraient dès lors soumises à une peine d’emprisonnement à vie, selon la loi. Dès l’adoption de la loi par l’Assemblée nationale, plusieurs Organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme demandent au président gambien Yahya Jammeh de l’invalider.
Déception, colère, inquiétude : tels sont les sentiments qui règnent actuellement à Accra. Mais c'est surtout l'incompréhension qui domine. Comment le Ghana, considéré il y a encore deux ans comme un modèle de réussite pour l'Afrique subsaharienne, s'est-il retrouvé dans une zone de fortes turbulences, faisant passer ses principaux indicateurs économiques dans le rouge ? L'inflation a atteint 15 % en juin, le déficit budgétaire s'est creusé à une vitesse vertigineuse au cours de ces vingt-quatre derniers mois, tandis que la monnaie nationale, le cedi, a vu sa valeur fondre de 40 % par rapport au dollar depuis le début de cette année, rendant la vie de plus en plus chère dans un pays fortement dépendant des importations.
Quelque 21 personnes ont été blessées en Guinée lors d'une manifestation contre des officiels en campagne de sensibilisation sur l'épidémie d'Ebola dans le sud-est du pays. Le gouvernement a envoyé une délégation conduite par le ministre de la Santé, le médecin-colonel Rémy Lamah, pour ramener le calme après des violences ayant éclaté mardi 16 septembre dans le village de Womé, près de N'zérékoré, la deuxième plus grande ville de Guinée. N'zérékoré est située dans la zone forestière du pays, qui est la plus touchée par l'épidémie d'Ebola en Guinée. Les manifestants ont estimé que les membres de l'équipe de sensibilisation étaient "venus les tuer parce que, selon eux, Ebola n'est qu'une invention des Blancs pour tuer les Noirs".
Quotidien fermé, journalistes arrêtés ou harcelés par la police : au Liberia submergé par Ebola, la lutte contre l'épidémie s'accompagne d'atteintes à la liberté de la presse, selon des organisations de défense des médias qui mettent en garde contre la tentation de l'autoritarisme. L'organisation Human Rights Watch a appelé lundi 15 septembre les gouvernements des trois pays principalement touchés, Liberia, Guinée et Sierra Leone, à garantir le respect des droits fondamentaux et la transparence dans leur combat contre la propagation du virus.
Alors que l’option militaire semble se rapprocher et que les occidentaux envisagent probablement une intervention, l’Algérie pays voisin a de nouveau réitéré sa volonté de ne pas faire partie de cette coalition et à appelé à trouver une solution politique. C’est par la voix du ministre des Affaires étrangère s que la question a été évoquée. Il a condamné la violence qui gangrène le pays mais a aussi refusé toute option armée. Il a également exprimé la disponibilité de l’Algérie pour accueillir les différentes parties en conflit en Libye en vue de trouver un accord politique. Le Caire a lancé un appel à ses alliés tunisiens et algériens afin qu’ils se joignent aux opérations en cours.
Cinq soldats tchadiens de la Mission de l’Onu au Mali (Minusma) ont été tués jeudi 19 septembre par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans le nord du pays, qui a également fait plusieurs blessés. L’armée malienne a confirmé l’information, dénonçant "une nouvelle provocation des terroristes au moment où une cérémonie était organisée à Aguelhoc, en mémoire des soldats tchadiens et africains tués dans le passé par des engins explosifs posés par les terroristes".
Le Tchad a dénoncé le traitement «discriminatoire» réservé à ses troupes au Mali, accusant la Mission de l’Onu (Minusma) de les utiliser comme «bouclier», après la mort de dix de ses soldats en trois semaines dans le nord du pays. Au Mali, des responsables du contingent tchadien ont exprimé les mêmes doléances, accusant la force de l’Onu de les traiter comme «du bétail pour les djihadistes». «Le gouvernement tchadien constate avec regret que son contingent continue à garder ses positions au nord Mali et ne bénéficie d’aucune relève. Pire, notre contingent éprouve des difficultés énormes pour assurer sa logistique, sa mobilité et son alimentation », affirme le gouvernement tchadien dans un communiqué.
Une enveloppe de 90 millions de dollars, soit environ 45 milliards de francs Cfa, a été affectée aux réfugiés maliens accueillis par le Burkina Faso depuis la crise malienne de 2011, a révélé le coordonnateur humanitaire des Nations-Unies pour le Sahel. Près de 33 000 réfugiés maliens vivent sur le sol burkinabè. Selon lui, le nombre élevé des réfugiés et des enfants malnutris expose à des problèmes de santés alimentaires précaires et même à la maladie d’Ebola.
Le Maroc s’achemine vers la construction d’une centrale thermique à Safi (330 km au sud de Rabat) d’une capacité globale de 1.386 Mw et qui devrait assurer à terme une production annuelle couvrant 25% de la demande nationale en électricité, à l’horizon 2018. Le financement de ce projet, dont le coût global est estimé à 2,6 milliards de dollars sera assuré pour presque la moitié par les Japonais et la centrale thermique, qui sera finalisée au courant du premier semestre de 2018, aura un impact positif au niveau national et local en termes d’alimentation en électricité, de transfert de technologie et de création d’emplois.
Epinglés sur la question de sa politique migratoire, le Maroc vient de publier les derniers chiffres de l’immigration illégale. Selon le ministère de l’Intérieur, le pays enregistre la régularisation de 5 742 immigrés en situation illégale, ce qui correspond à 32% des demandes déposées. Soit, au 9 septembre, 17 757 demandes formulées par des citoyens en provenance de 101 pays étrangers.?En outre, le Maroc a annoncé que 549 demandeurs d’asile ont reçu une réponse favorable, pour la plupart en provenance de la Côte d’Ivoire, de l’Irak, des Territoires palestiniens. Un tableau presque idyllique mais assombri par la médiatisation, mardi 16 septembre, de l’expulsion de 17 migrants subsahariens.
Le Burkina Faso traverse une crise politique causée par une possible révision constitutionnelle pour permettre au président Blaise Compaoré de se représenter en 2015. Chargé d'apaiser la situation, le groupe de facilitateurs politiques dirigé par l’ancien chef d’Etat Jean Baptiste Ouédraogo recommande au chef de l'état de quitter le pouvoir à l'issue de son mandat. La médiation propose des solutions pour éviter que le Burkina Faso ne s’enfonce un peu plus dans la crise politique. Elle suggère l’adoption d’un mécanisme pour permettre au président Blaise Compaoré de sortir par la grande porte.
La police mozambicaine a démantelé un réseau de trafiquants d'ivoire responsables de la mort d'au moins 39 éléphants, a annoncé mercredi 17 septembre l'Ong qui gère le parc national de Niassa, dans l'extrême nord du pays. Six suspects, mozambicains et tanzaniens, ont été arrêtés dans la réserve de Niassa, a indiqué la Wildlife Conservation Society (Wcs) qui voit dans cette opération un coup symbolique important porté au trafic d'ivoire dans cette région, frontalière de la Tanzanie. Douze défenses ont été saisies, pour une valeur de 115 000 euros. Selon un recensement de 2011, le parc de Niassa abritait 12 000 éléphants, mais Wcs estime que les braconniers en ont tué environ 1 000 l'an dernier et déjà 500 cette année. Au total, entre 67 000 et 100 000 éléphants ont été tués en Afrique ces trois dernières années, selon différentes sources.
Une "marche mondiale" sera organisée le 4 octobre dans près de 125 villes du monde pour exiger des mesures d'urgence contre le braconnage des éléphants et des rhinocéros d'Afrique, en déclin rapide, ont annoncé les organisateurs. "En Afrique, plus de 35.000 éléphants sont tués chaque année pour le trafic de l'ivoire, et près de 700 rhinos ont déjà été tués cette année pour leur corne en Afrique du Sud", a indiqué Dex Kotze, coordinateur mondial de la marche, qui espère réunir entre 10 et 20 000 personnes à Johannesburg. Les organisateurs sont un groupement de militants, d'ONG et de sponsors privés.
La Namibie et l'Afrique du sud abritent les phoques à fourrures qui attisent chaque année la curiosité et l'engouement de milliers de touristes. Loin de cette carte postale angélique, les plages namibiennes se transforment de juillet à août en champs de massacres des otaries. Si l'Afrique du Sud a mis fin à la chasse aux bébés phoques, la Namibie s'y refuse encore. Ainsi chaque année, l’état namibien autorise l’abattage de près de 90 000 bébés phoques à fourrures. Selon l’association International Fund for Animal Welfare, le quota autorisé pour cette chasse serait de 86 000 bêtes, pour 6 000 phoques adultes et 80 000 jeunes.
Durant près de 40 ans, Léonidas Barora fut un chasseur réputé du Parc naturel des Volcans, au Rwanda. A 75 ans, il est désormais une figure d’un village touristique consacré à la protection de la vie sauvage de la région. Avec la reconstitution d’un village traditionnel rwandais à une centaine de km au nord-ouest de Kigali, des braconniers repentis se consacrent désormais à protéger la faune qu’ils traquaient autrefois. Leur gagne-pain passe aujourd’hui par sa survie, grâce aux touristes qu’elle attire.
La polémique enfle autour de l’achat du nouvel avion présidentiel au Niger. En effet, des députés de l’opposition politique nigérienne ont annoncé avoir déposé une plainte contre X pour vol et détournement de deniers publics, dans le cadre de l’acquisition de ce nouvel avion. Ils estiment qu’il s’agit d’un avion d’occasion surfacturé à hauteur de 20 milliards de francs Cfa. Faut-il voir un lien entre le trafic de bébés qui aura poussé l’ancien compagnon de Mahamadou Issoufou à prendre la poudre d’escampette pour échapper à la Justice de son pays, et l’achat du jet présidentiel ? En tout cas, on a de bonnes raisons de le penser car en politique, tous les coups sont permis. En somme, une sorte de réponse du berger à la bergère.
La torture est devenue monnaie courante au sein de la police nigériane. Selon Amnesty International, des “agents chargés de torture" sont même officieusement affectés à cette tâche dans de nombreux commissariats. Le rapport intitulé "Welcome to Hell Fire" [Bienvenue sur les brasiers de l’Enfer] comprend une centaine de témoignages dénonçant des abus de toutes sortes. Il présente un large éventail de méthodes de torture utilisées par les forces armées et la police. En effet, passages à tabac, extractions d’ongles et de dents, et autres violences sexuelles semblent être la norme. Un ancien soldat qui a servi à Damaturu a confirmé que la torture était couramment utilisée au camp.
Selon le rapport de la mission parlementaire d'information sur l'existence d'un trafic d'êtres humains de la Rd Congo vers le Liban, 4 jeunes filles congolaises rescapées ont témoigné que plus de 400 autres victimes de cette pratique dégradante sont encore en train de subir un traitement inhumain à Beyrouth. Auditionnées par les membres de la mission, les 4 rescapées ont confirmé l'existence de deux réseaux apparemment indépendants, dont l'un est dirigé par le directeur général de la société "Méditerranéen Services Congo " Fady Karout, un sujet libanais installé à Beyrouth, secondé par les Congolais Pierre Tshishimbi actuellement aux arrêts. Convaincues de l'existence d'un marché d'emploi au Liban où elles iraient travailler dans les hôpitaux, alimentations et supermarchés, moyennant paiement d'une somme de 2 500 dollars chacune, les jeunes sont utilisées comme esclaves sexuelles, entre autres.
Les dirigeants du parti au pouvoir ont fait savoir jeudi 18 septembre que le président Goodluck Jonathan serait son unique candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu au Nigéria en 2015. Cette décision vient à l'issue d'une réunion du Conseil exécutif national du Pdp, déclarant que le président Jonathan avait été adopté à l'unanimité pour poursuivre son «programme de transformation» du pays.
En Afrique de l'Ouest, on ne sait plus comment contrer Ebola, qui a déjà infecté 4 800 personnes et fait 2 400 morts. Une catastrophe qui a provoqué l'apparition d'un nouveau commerce : celui du sang des personnes ayant résisté au virus. En effet, ce "sérum expérimental" a déjà permis la guérison de plusieurs victimes. Il est "riche en anticorps contre le virus mortel, et, comme il n'y a pour l'instant pas de médicament approuvé pour le combattre, certains désespèrent au point de se tourner vers le marché noir", rapporte The Washington Post. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'alerte de l'ampleur de ce commerce, compte tenu des dangers encourus par les victimes. Ces transfusions sanguines risquent de favoriser la transmission d'autres infections, et l'aggravation de l'état de santé des malades, rapporte le quotidien.
Les préservatifs disponibles en Ouganda sont trop petits pour les "organes" de nombreux Ougandais, ont averti des députés de retour d'une tournée dans le pays, redoutant que ce problème de taille favorise la propagation du sida. Lors de cette tournée, dans des zones particulièrement touchées par l'épidémie, la commission parlementaire sur le Vih/sida a reçu de nombreuses plaintes d'Ougandais concernant la taille unique des préservatifs, apparemment pas adaptée à leur morphologie.
Plus de 2 000 militaires Burundais seraient déjà dans les montagnes du Grand Kivu. La Rdc et Burundi veulent anticiper, avec le concours des Fdlr, et neutraliser Paul Kagame du Rwanda avant les élections de 2015 prévues au Burundi. Depuis plusieurs jours, les autorités burundaises ont découvert une infiltration organisée par le Rwanda sur son territoire. Ils estiment à 4 000 le nombre de Rwandais infiltrés dans les églises.
Les pêcheurs espagnols exigent le remboursement des licences payées à l’Etat marocain étant donné la situation de crise qui existe entre eux et les pêcheurs marocains. Les pêcheurs marocains reprochent aux Espagnols d’user de méthodes déloyales pour ramener du poisson et n’hésitent pas à couper leurs filets de pêche tout en leur bloquant l’accès à la zone de pêche. «Dans ces conditions, il est préférable de rendre les licences et récupérer l’argent» donné à l’Etat marocain dans le cadre de l’accord de pêche Maroc-Union européenne, a déclaré l’un des armateurs espagnols
Entre arrestations de masse et extorsions, les Somali se disent toujours victimes au Kenya de harcèlement et d'intimidation, un an après l'attaque du centre commercial Westgate de Nairobi par un commando islamiste lié aux insurgés somaliens shebab. La population somali au Kenya regroupe à la fois les Kényans d'ethnie somali et les Somaliens, pour la plupart réfugiés depuis que leur pays, frontalier du Kenya, a sombré dans le chaos en 1991. Pendant les quatre jours qu'a duré l'attaque, des hommes d'affaires d'Eastleigh ont apporté eau et nourriture aux soldats qui combattaient le commando et aux équipes médicales déployées autour du bâtiment. Des Kényans somali ont aussi risqué leur vie pour secourir des gens pris au piège dans le centre commercial. Cela n'a pas empêché les autorités kényanes de rafler en avril dernier des milliers de Somali à Eastleigh, officiellement pour débarrasser le quartier des sympathisants shebab, après de nouvelles attaques contre des bus, attribuées aux islamistes somaliens.
Des études réalisées en 2013 au Sénégal sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans trois domaines d'activité ont été présentées le mercredi 17 septembre. Il apparait qu’une grande partie des transactions dans ce secteur à Dakar se fait en dehors des banques. «Sur l’immobilier en construction à Dakar, les enquêtes réalisées estiment à 240 milliards de F Cfa les ressources circulant dans la construction. De rapides investigations au niveau du système bancaire ont permis de voir qu’il n’y avait qu’une traçabilité de 10 milliards de F Cfa», a montré l’étude. Ce qui fait un total de 230 milliards F Cfa investis hors circuit bancaire.
Plusieurs généraux décident de quitter la Seleka et de s'éloigner de Michel Djotodia. Ils disent qu'ils sont en faveur de la réconciliation et pour l'unité du pays et entendent créer leur propre mouvement. Ils annoncent qu'ils vont se réunir rapidement dans la ville de Kaga-Bandoro. Il s'agit notamment de trois généraux (al-Khatim, Ahmat Abdallah Faya et Ali Darass) et du capitaine Ahmat Nadjad Ibrahim, jusqu'alors porte-parole du mouvement.
Le président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, a limogé vendredi 19 septembre son Premier ministre Amama Mbabazi et l’a remplacé par son actuel ministre de la Santé. Son limogeage est loin d’être une surprise pour les observateurs de la vie politique ougandaise. Ministre pendant plus de vingt ans, dont Premier ministre depuis 2011, Mbabazi apparaît en effet comme l’un des plus sérieux concurrents de Yoweri Museveni pour la présidentielle de 2016. Ancien compagnon d’armes du président, figure du parti, ses ambitions présumées ont d’ailleurs donné lieu à plusieurs polémiques ces derniers mois.
Dans les pays touchés par Ebola, l'un des enjeux cruciaux c'est l'information des populations, la prévention et la détection de nouveaux cas. C'est le rôle, en Sierra Leone, des équipes qui ont commencé à sillonner le pays. Trois jours de confinement national du vendredi 19 au dimanche 21 septembre ont été décrétés. Durant ces 72 heures, 7 000 équipes d'agents de santé et de volontaires civils ont visité un million et demi de foyers. Du porte à porte à l'échelle d'un pays pour faire de la prévention et détecter des malades d'Ebola qui n'auraient pas été signalés.
L’Union africaine annonce une enquête sur les accusations portées par l’organisation Human Rights Watch sur ses troupes en Somalie, faisant état de viol commis sur des Somaliennes. Ce rapport, intitulé "Le pouvoir que ces hommes ont sur nous : Exploitation et abus sexuels par les forces de l’Union Africaine en Somalie", ajoute que le personnel de l’Ua a utilisé une panoplie de tactiques, notamment l’aide humanitaire, pour contraindre les femmes et les filles vulnérables à l’acte sexuel. Hrw a interrogé 21 femmes et filles qui ont indiqué avoir été violées ou exploitées sexuellement par des militaires ougandais ou burundais de la Mission de l’Union africaine en Somalie. La fille la plus jeune à avoir été interviewée est âgée de 12 ans à peine et déclaré avoir été violée par un soldat ougandais.
Le gouvernement sud-soudanais a sommé toutes les entreprises privées et Ong opérant dans le pays de cesser d'employer sous un mois des étrangers et de les remplacer par des citoyens sud-soudanais, selon une circulaire officielle. Le ministre du Travail "ordonne à toutes les ONG et compagnies privées" opérant au Soudan du Sud de "notifier à tous les étrangers travaillant pour elles, à tous les postes, de cesser de travailler sur le champ à partir du 15 octobre", selon une circulaire datée du 12 septembre et publiée mardi 16 septembre. Le pays est menacé par la famine, selon l'Onu et les agences humanitaires, et une partie de la population dépend des Ong pour se nourrir alors qu’il manque cruellement de main d'œuvre qualifiée.
Au Maghreb comme au sud du Sahara, les produits financiers compatibles avec la charia se multiplient. Autant de vecteurs qui permettent aux pays du Golfe d'investir dans les infrastructures. Les pays africains rivalisent pour attirer les capitaux du Moyen-Orient. Après le Sénégal, qui a émis, avec succès, une obligation chariacompatible de 100 milliards de francs Cfa (152,5 millions d'euros) en juillet, l'Afrique du Sud s'apprête à lui emboîter le pas pour un montant d'environ 750 millions de dollars (560 millions d'euros). Avant la fin de cette année, d'autres pays comme la Tunisie, l'Égypte ou la Mauritanie sont également attendus sur ce marché financier. Et les États ne sont pas les seuls à recourir à ce type de financement : la filiale sud-africaine du groupe bahreïni Al Baraka Banking Group a elle aussi annoncé récemment son intention d'émettre un emprunt sukuk (compatible avec les préceptes de l'islam).
La riche diversité de la vie marine au large des côtes de la Tanzanie est menacée par la pêche à l’explosif, une technique utilisée par certains pêcheurs pour maximiser leurs prises. Selon Smart Fish, un programme de pêche financé par l'Union européenne, la Tanzanie est le seul pays d’Afrique où la pêche à l'explosif se produit encore à grande échelle. Bien que cette pratique soit illégale, c’est un phénomène rencontré pratiquement sur l’ensemble du littoral tanzanien, de Mtwara à Tanga, et au large des îles voisines. Les ondes de choc sous-marines produites par les explosions étourdissent les poissons, endommageant leurs vessies natatoires, l'organe qui leur permet de flotter. Les experts estiment qu’une explosion suffit à tuer tous les poissons et autres organismes vivants dans un rayon de 20 mètres. Ce qui permet de capturer jusqu’à 400 poissons à chaque explosion.
Jusqu’où ira la tentation oligarchique au sommet de l’État zimbabwéen ? Alors que Robert Mugabe, qui multiplie les mandats à rallonge, montre de plus en plus de signes de faiblesse, sa "First shopper" de femme, Grace, pourrait bien vouloir s'offrir une élection à la magistrature suprême pour lui succéder... Explications…
Pambazuka News 338: Heart of darkness in Western Media
Pambazuka News 338: Heart of darkness in Western Media
La première leçon qui doit être tirée de l’affaire Bnp Paribas c’est qu’un État peut parfaitement s’attaquer à la finance et que le dernier mot peut lui appartenir en réaffirmant le primat de la souveraineté politique. Face à une telle détermination, le capital, accompagné de ses cabinets d’avocats et depuis longtemps entraîné aux fraudes, combinaisons, malversations, dissimulations et abus de droits, ne pourra que s’incliner. L’opinion publique se saisissant de ces questions peut y contribuer.
Une alliance de quelque quarante pays va se lancer dans une guerre contre les djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant, sous la férule des États-Unis. Tous ne s'accordent pas sur la cartographie des intervenants et les majors sont en difficulté avec leurs populations locales.
La donne est claire : la coalition d’inaction de la communauté internationale contre la maladie à virus Ebola n’est pas fortuite. Elle est dictée par tout un raisonnement capitaliste, mené par de grands et très puissants laboratoires pharmaceutiques, notamment américains et japonais, qui espèrent profiter de ce drame, du malheur des Africains donc, pour se signaler aux Etats décideurs de ce monde, qu’ils sont candidats pour produire l’antivirus contre Ebola.
Il est vrai qu’il faut des mesures de protection par rapport aux zones concernées, mais on ne peut pas décider d’isoler tout un pays. Si l’Afrique constituait déjà un seul Etat, comme l’appellent de tous leurs vœux les fils et les filles les plus conscients du Continent, comment allions nous faire ?
L’option fasciste ne constitue pas la seule réponse aux défis auxquels la gestion politique d’une société capitaliste est confrontée. C’est seulement dans certaines conjonctures de crise violente et profonde que la solution fasciste paraît être, pour le capital dominant, la meilleure, ou parfois même la seule possible. L’analyse doit donc centrer son attention sur celle de ces crises.
Un nouveau rapport appelle à une action mondiale pour combattre la sur-utilisation de la détention provisoire, mettant en évidence son impact dévastateur sur le bien-être sur les individus et les communautés.
Les économies ouest-africaines subissent les effets de la pire épidémie d'Ébola dans le monde. Cette épidémie a exposé les défis de notre système de santé publique et de nos institutions de gouvernance.
Les 67 Osc soussignées ayant une expérience dans l’utilisation du Mécanisme indépendant d’inspection (Mii) de la Banque africaine de développement (Bad), ou celles intéressées par ce mécanisme, et d’autres mécanismes de recours non-judiciaire, saluent l’opportunité qui leur est donnée de faire des commentaires sur le Projet de rapport de la seconde revue du MII préparé par Edward Ayensu (Consultant).
Au moment où Alger accueille un nouveau round des négociations sur le sort de l’Azawad, la condition des populations civiles azawadiennes doit être au cœur du débat. Meurtries, massacrées et surtout jetées sans discontinuité sur les routes de l’exil, il est temps de dire : ça suffit ! Il est temps d’en finir ! Voilà plusieurs années maintenant que le conflit dans l’Azawad perdure.
Avec ce retour des vacances, Pambazuka News s’est engagé dans une phase de restructuration et de relance qui nous conduit à changer les formats de votre édition française. Durant cette période, les articles de fond (Features, Commentiares & analyses, etc.) paraitront une semaine et l’édition de la semaine suivante est consacrée aux résumés d’articles sélectionnés, avec des liens et ressources.
Merci pour votre soutien continu à Pambazuka News
Pambazuka News 337: Fleecing Africa: The Congo contracts and Economic Partnership Agreements
Pambazuka News 337: Fleecing Africa: The Congo contracts and Economic Partnership Agreements
Le Sénégal incontestablement a innové avec la Loi sur la Parité. C’est le premier pays à avoir donné corps à cette loi, de si belle manière ; ce qui lui a valu l’admiration du monde entier et un ballet de visiteurs venus s’inspirer de son expérience. Mais il a raté une opportunité de tirer avantage de cette situation par manque de perspective des nouvelles autorités.
Le surgissement du Brics comme moteur de l’économie globale à cause de ses taux soutenus de croissance élevée, remet en cause l’ordre financier établi depuis la Seconde Guerre mondiale. La nouvelle architecture financière globale d’un monde toujours plus multipolaire, n’aura plus le dollar comme centre de gravité et les institutions surgies des Accords de Bretton Woods n’exerceront plus le rôle de direction qui leur fut assigné et que les intérêts transnationaux se sont approprié.
Le continent devrait s’inspirer de l’exemple de la communauté juive qui a mis en œuvre un partenariat stratégique avec les Américains pour la création d’un Etat juif, sa protection militaire et son développement économique et social.
Pour adopter les Ogm, les gouvernements africains subissent une intense pression provenant de l’intérieur mais aussi des grandes firmes agroalimentaires et des gouvernements occidentaux. Ils doivent résister à ces forces et au colonialisme alimentaire et faire leurs choix biotechnologiques en toute connaissance de cause.
Monsanto et ses acolytes, l’industrie de la biotechnologie, ses lobbyistes et ses relais médiatiques qu’elle paye continuent de pousser à la roue pour le monopole du contrôle sur la nourriture dans le monde, à travers la fourniture de semences.
Un nouvel et vigoureux effort de propagande de la part des multinationales et de l’industrie du développement est en cours pour convaincre les Africains que nous avons besoin d’organismes génétiquement modifiés pour vaincre la malnutrition et les pénuries alimentaires
Les positions conservatrices des agences internationales et des écologistes des pays riches nient à l’Afrique l’accès aux technologies qui pourraient améliorer sa sécurité alimentaire et transformer son agriculture à l’image de celle des pays développés du monde.
Des mythes ou carrément des mensonges concernant les bénéfices allégués des semences génétiquement modifiées (Ogm) persistent seulement parce que les multinationales qui en profitent ont investi un énorme effort pour les répandre. Elles veulent nous faire croire que les Ogm nourriront le monde, qu’ils sont plus productifs qu’ils élimineront l’utilisation des produits chimiques agricoles, qu’ils peuvent coexister avec d’autres cultures et qu’ils sont parfaitement sûrs pour les humains et l’environnement. Faux dans tous les cas et cet article démontrera comment il est facile de déceler ces mythes. La seule chose requise est un regard froid, objectif posé sur 20 ans de plantations commerciales d’Ogm et sur la recherche supposer les étayer
La question des organismes génétiquement modifiés (Ogm) a reçu beaucoup d’attention de la part des politiciens, des scientifiques, de l’industrie, de la société civile et du public en général, ainsi que des médias. Le débat en cours a mené à des confrontations entre scientifiques, entre paysans, entre écologistes, etc. Regrettablement ceci a envoyé des signaux brouillés au public en général et aux politiciens
Chers lecteurs
Comme de coutume en cette période, Pambazuka News marque une pause de quelques semaines pour les vacances. Votre journal vous reviendra en septembre. Merci.
Le gouvernement sud-africain a révélé jeudi 6 août un plan quinquennal contre les crimes dont le taux est très élevé. Ce plan, plus connu sous l'appellation "Cadre stratégique à moyen-terme" (Mtsf), qui contient une série d'actions, vise à éliminer les crimes "qui impactent négativement sur le développement économique et nuisent au bien-être des gens et à leur capacité à atteindre leur potentiel", a déclaré le ministre de la présidence pour le Planning, la Surveillance et l'Evaluation. Avec le Mtsf, les autorités veulent entre autres l'augmentation de la proportion des citoyens qui se sentent en sécurité en marchant seul dans la journée comme dans la nuit, et de la proportion des ménages satisfaits des services de la police dans leur région et de la façon dont les tribunaux traitent les auteurs des crimes.
Depuis que le président de l’Assemblée nationale a renvoyé dos à dos les députés de la majorité et de la minorité parlementaire, les méninges du chef de l’Exécutif fonctionnent mal. Ce qui présage d’une rupture de bancs entre les deux premières personnalités du Bénin. Mathurin Coffi Nago a pris ses responsabilités devant l’histoire pour ne pas être comptable d’un plan de déstabilisation de la démocratie béninoise. Car, le retrait du droit de grève aux magistrats d’une part, puis le musellement de la presse d’autre part, s’inscrivent dans un plan machiavélique auquel Nago n’a pas voulu souscrire.
Face aux menaces de propagation du virus Ebola qui a déjà fait plus de 700 décès en Afrique de l’Ouest depuis le début de l’année, le ministère de l’Environnement du Burkina a suspendu la chasse spéciale aux chauves-souris, vecteurs de la maladie à virus Ebola. La maladie à virus Ebola est causée par un virus transmis à l’homme par le biais de la chauve-souris, des rats, etc.
Le choléra a refait surface ces derniers jours au Burundi où 118 cas ont été recensés dont une trentaine en mairie de Bujumbura, dans les quartiers Nord de la capitale Kinama, Kamenge, Buterere et Cibitoki et plus de 90 cas dans la commune de Rumonge (sud-ouest du pays). Le responsable information, éducation et communication a indiqué que les communes touchées en mairie de Bujumbura sont celles qui ont été concernées par les inondations de mars dernier. Les sanitaires ont été détruits et actuellement il est difficile de creuser les toilettes, car, à un mètre, on atteint déjà la nappe phréatique.
Les régions de l'Extrême-Nord, du Nord du Cameroun et de l'Adamaoua affrontent une épidémie de choléra depuis avril 2014. Les derniers chiffres officiels font état de 74 décès sur 1598 cas signalés. La présence de réfugiés et la menace de Boko Haram dans ces régions, couplée à la saison des pluies et au manque d'eau potable, favorisent les contaminations.
L’association Droit et Justice poursuit son action de soutien aux migrants au Maroc. Après avoir lancé en août 2013, un programme d’aide juridique pour les réfugiés au Maroc, l’association, motivée par la nouvelle politique migratoire, multiplie les actions. L’objectif étant de contribuer aux efforts du pays en matière de protection des populations des migrants et en particulier les exilés ou les demandeurs d’asile politique.
Le Chef de l’Etat congolais a annoncé récemment à Washington (Etats-Unis) son intention de faire la volonté du peuple au sujet du changement de la Constitution. Interrogé sur la question, Denis Sassou N’Guesso a dit que si la volonté populaire va dans le sens de changer la Constitution à travers un référendum, aucune force de la démocratie ne devra s’y opposer. Donc, lui aussi n’a le droit d’aller à l’encontre de la volonté du peuple. Interview.
Le président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara, a annoncé la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes de la crise post-électorale, mercredi 6 août. Ce «fonds» va être mis en place à la clôture des travaux de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) qui devraient s’achever en octobre prochain. Le chef d’Etat ivoirien a rapporté qu’une partie du fonds sera disponible «avant la fin de l’année». Les difficultés vont apparaître au moment du recensement des victimes à indemniser.
La sécheresse et les multiples conflits qui secouent l'Afrique de l'Est menacent 14 millions de personnes de famine, trois ans après une sécheresse dévastatrice dans la région. "La situation est très préoccupante", a déclaré Matthew Conway, le porte-parole pour le Bureau de coordination des affaires humanitaires en Afrique de l'Est. Les conditions sont toutefois encore loin de celles de la famine de 2011 durant laquelle plus de 250 000 personnes étaient mortes en Somalie, dont la moitié étaient des enfants. Douze millions de personnes issues de quatre nations avaient alors été frappées par l'une des pires sècheresses connues depuis 60 ans.
Les incessants accrochages entre milices libyennes se sont transformés en une véritable guerre opposant les islamistes aux combattants de Khalifa Haftar. Il faut dire que, depuis la révolution, rien ne s'est passé comme il aurait fallu. Minée par de violents combats entre les groupes armés islamistes et leurs opposants, la Libye sombre dans la guerre civile. Près de trois ans après l'euphorie de la victoire contre le régime de Mouammar Kadhafi, les anciens révolutionnaires n'ont jamais lâché leurs armes, bien au contraire. De ce chaos ont jailli une coalition politique islamiste radicale et des groupes jihadistes qui affrontent les troupes du général à la retraite Khalifa Haftar. Retour sur les raisons d'un fiasco.
L’armée nigériane a été accusée par Amnesty International de violer gravement et massivement les Droits de l’homme. Des propos qui rejoignent ceux des Etats-Unis qui avaient été dans le même sens il y a quelques semaines. Face à ce constat, le chef de l’Etat, Goodluck Jonathan, se retrouve plus isolé que jamais. D’après Amnesty international, les preuves attestant de la véracité des faits sont évidentes et des enregistrements vidéo mais également des témoignages crédibles viennent renforcer les soupçons qui existaient déjà. On peut notamment voir sur des images tournées dans l’Etat de Borno, des hommes de l’armée nigériane procéder à des exécutions sommaires. Certaines scènes sont particulièrement choquantes puisqu’on y voit des détenus égorgés et jetés à même les fosses communes.
Le mouvement terroriste Boko Haram a, à travers l’un de ses nombreux sites de propagande, proféré des menaces contre le sommet de la Francophonie qui se tiendra à Dakar. Dans un message laconique, ces terroristes disent décider à combattre les mécréants qui souillent la terre des musulmans. Cette information est à prendre au sérieux car un des combattants de Ansar Dine au Mali, Ahmed Oul Amara, tué par les soldats français dans une attaque, avait déclaré que son mouvement dispose d’hommes dans toutes les capitales de la Cedeao. S’il est vrai que les mouvements terroristes de l’Afrique de l’Ouest s’imbriquent et luttent pour les mêmes raisons, les risquent seraient réels. Les autorités françaises, sénégalaises sont donc averties.
Le mois d'août est souvent synonyme de vacances. Mais pour les étudiants, il est aussi associé à la rentrée qui approche à grands pas. Quand on s'apprête à entrer pour la première fois à l'université on se pose une multitude de questions. Mais les questions financières peuvent vite prendre le pas sur les rêves et les désirs personnels des étudiants. 500 euros, 1000 euros, 2000 euros ou encore gratuits : les frais de scolarité des universités publiques font le grand écart d'un pays à l'autre sur le continent. Découvrez quel est le prix à payer pour étudier au sein des meilleurs établissements du continent.
Deux Soudanais ont péri après avoir reçu 40 coups de fouet pour consommation d'alcool et troubles à l'ordre public, a rapporté vendredi 8 août une organisation de défense des droits de l'Homme. Les deux hommes, âgés de 45 et 60 ans, avaient été condamnés dans la ville côtière de Port Soudan, où les sanctions avaient été immédiatement appliquées, rapporte l'ONG African Centre for Justice and Peace Studies. L'un des deux hommes a succombé peu après la flagellation alors qu'il retournait récupérer ses affaires au poste de police où il avait été détenu durant trois jours. L'autre condamné, qui avait écopé de deux mois de prison en plus des coups de fouet, est arrivé dans un état critique au centre carcéral. Transféré à l'hôpital, il a succombé à ses blessures.
Le Conseil de sécurité de l’Onu a brandi vendredi 8 août la menace de «sanctions ciblées» contre les parties au conflit au Soudan du Sud qui s’obstinent à ne pas respecter les accords conclus. Dans une déclaration unanime, les 15 pays membres du Conseil «exhortent le président Salva Kiir, l’ancien vice-président Riek Machar, et toutes les parties à mettre en oeuvre de toute urgence l’accord de règlement» du 9 mai dernier. Ils «se déclarent prêts à examiner», en concertation avec l’Igad et l’Union africaine, «toutes les mesures, y compris les sanctions ciblées, qu’il faudrait prendre contre ceux dont les agissements menacent la paix, la stabilité et la sécurité au Soudan du Sud, notamment ceux qui font obstacle à l’application des accords en vigueur».
Des milliers d'enfants ont été délibérément pris pour cible et tués ou enlevés pour devenir des combattants dans le conflit qui ensanglante depuis près de huit mois le Soudan du Sud, ont expliqué vendredi 8 août des experts de l'Union africaine. Plus de 900 enfants ont été enlevés dans l'état de Jonglei (est), en proie aux combats et des cas de viols de garçons et de filles ont été confirmés. Dans la ville de Bor (est), les corps de 490 enfants ont été découverts dans des fosses communes après des affrontements.
Le ministre tchadien de la Justice est sous le feu des critiques d'une partie du corps judiciaire qui réclame son départ. Selon son entourage, Me Bechir Madet est victime d'une cabale d'un lobby qui ne supporte pas sa croisade contre la corruption. Les deux syndicats tchadiens de la magistrature, aphones depuis plusieurs mois, sont devenus audibles depuis le 25 juillet. Outrés par ce qu'ils considèrent, venant du ministre de la Justice, Me Bechir Madet, comme une insulte à leur profession, ils ont publié un communiqué demandant le départ du Garde des sceaux, qui se serait rendu coupable "de déclarations sans fondements à l'endroit des magistrats dans les médias", de "dérapages" et "d'ingérences dans les affaires judiciaires". En cause : des sorties du ministre dans la presse contre l’incompétence voire la corruption de certains magistrats. Dans l'entourage du ministre, ces accusations font sourire. On indique que la subite agitation des magistrats est mue par la volonté d'étouffer la publication prochaine d’un rapport de contrôle du ministère de la Moralisation qui mettrait en cause plusieurs responsables du syndicat.
Ce qui paraît comme une nouveauté est que jusqu’ici, dans le classement des plus grandes fortunes de la planète de Forbes, ne figuraient que les rois arabes et les riches industriels occidentaux. C’est de manière inattendue qu’Abdelaziz Bouteflika vient de bouleverser cette hiérarchie en effectuant son entrée dans le top 10 des plus grandes fortunes du monde arabe. Ce rapport indique que le roi de l’Arabie Saoudite vient en première position. Il est suivi par le Président des Emirats Arabes Unis. Quant au roi du Maroc, Mohammed VI, il se positionne au 4ème rang, alors que Abdelaziz Bouteflika, Président de l’Algérie vient en 10e position.
Un homme et deux enfants arrivés d'Angola ont été refoulés, mercredi 6 août, à l'aéroport de Porto (Portugal). Les autorités soupçonnent l'adulte d'être impliqué dans un trafic d'enfants vers la France, selon le service portugais des étrangers et frontières. L'homme de 39 ans et les deux enfants de 11 et 14 ans, tous de nationalité angolaise, ne présentaient pas de lien de parenté.
En Afrique du Sud, le procès de 20 rebelles congolais présumés s’est ouvert à Pretoria. Ces hommes sont accusés d’avoir comploté pour renverser le président Joseph Kabila. Ils ont été arrêtés en février 2013 dans le nord de l’Afrique du Sud alors qu'ils se préparaient à rejoindre un camp d'entraînement militaire. Leurs soutiens dénoncent une machination. Les 20 prévenus congolais ont été formellement inculpés «d’activités mercenaires» et de «conspiration en vue d’assassinat» par le procureur. Selon l’accusation, ils avaient pour intention d’assassiner Joseph Kabila ainsi que le ministre de l’Intérieur congolais et plusieurs hauts dignitaires de l’armée. Les accusés auraient cherché à acquérir une liste impressionnante d’armes et de matériel pour mener à bien leur opération.
Winnie Mandela, la deuxième épouse de Nelson Mandela dont il avait divorcé, réclame en justice la propriété de la maison de famille de Qunu, dans le sud-est rural du pays, arguant du fait que le bien a été acheté à l'époque de leur mariage. Winnie Mandela, 77 ans, ne figurait pas parmi les bénéficiaires du testament de l'ancien président sud-africain, qui avait épousé en troisièmes noces la Mozambicaine Graça Machel, veuve de l'ancien président mozambicain Samora Machel. Selon le Daily Dispatch, qui cite une lettre des avocats de Winnie Madikizela-Mandela, cette dernière soutient que, selon la loi coutumière, la maison achetée à l'époque de la vie commune du couple doit lui revenir, à elle et à ses enfants.
Le pouvoir algérien se livre à une véritable guerre d’usure contre l’opposition. C’est le constat établi par le Pôle des forces du changement qui s’est réuni ce mardi 5 août à Alger. Dans un communiqué, le Pôle évoque un « rétrécissement» continu du champ des libertés en Algérie. Pour Ali Benflis et ses partenaires, entre les engagements du pouvoir et ses pratiques sur le terrain, l’écart «est large». «Tout dans le comportement de ce pouvoir contredit les intentions qu’il affiche tant l’abus de pouvoir, le déni des droits et la négation des libertés est dans sa nature intrinsèque», ajoute le texte.
Voici maintenant plusieurs mois que le parti du chef d’Etat du Congo, le Pct, ne cesse de défrayer la chronique autour de la rumeur selon laquelle la Constitution pourrait être modifiée. Qu’en est-il réellement ? Le second mandat de Denis Sassou Nguesso arrive à échéance en 2016. Le principal parti de l’opposition congolaise, l’Upades, a appelé Barack Obama, dimanche 3 août, à exhorter le président congolais à ne pas « falsifier » la Constitution. Lors d’une interview accordée à Rfi, le 4 août, Sassou Nguesso assure ne pas être à l’origine de cette rumeur, et affirme que c’est le peuple qui s’exprimera, par le biais d’un referendum.
Le livre du journaliste français, François Mattéi, consacré au président Laurent Gbagbo et intitulé ''Pour la vérité et la justice - Côte d’Ivoire : révélations sur un scandale français'', fait des révélations sur plusieurs personnalités politiques ivoiriennes dont Charles Konan Banny, actuel président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation. Dans le chapitre 14 qui décrit ''un traquenard préparé de longue date', le président Gbagbo, à la page 131, dévoile le rôle ''suspect'' joué par M. Banny, alors Premier ministre, sur la préparation des élections en Côte d'Ivoire, avec notamment la signature du contrat avec la Sagem, une société du groupe Safran en qualité d'opérateur technique pour les opérations d'identification des populations. Pour Gbagbo, toutes les opérations préparant les élections, par exemple, le recensement, l'établissement des cartes d'électeur, la mise en oeuvre des opérations électorales proprement dites, devaient être confiées à l'Institut national de la statistique, l'Ins, comme c'était jusque-là le cas. Or, cela n'a pas été le cas.
Un accord a été trouvé la semaine dernière pour mettre un terme aux hostilités entre le gouvernement mozambicain et l’ex-guérilla de la Renamo. Le texte doit encore être validé par le gouvernement et le leader de la Renamo, Afonso Dhlakama, actuellement en cache dans le province de Gorogonsa, dans le centre du pays, depuis octobre 2013. Les négociations ont nécessité une durée de 19 mois et 69 séances pour parvenir à cet accord. Le gouvernement a dû faire preuve de patience dans la mesure où l’ancienne guérilla anti-marxiste de la Résistance nationale mozambicaine est devenue le principal parti d’opposition.
L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola a tué 932 personnes en Afrique, selon un nouveau bilan diffusé mercredi par l'Organisation mondiale de la santé. Ce bilan établi au 4 août fait état de 45 nouveaux décès entre les 2 et 4 août ainsi que de 108 nouveaux cas recensés dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria. Au total 1 711 cas ont été recensés dans ces quatre pays : 495 en Guinée (351 confirmés, 133 probables et 11 suspectés) dont 363 décès, 516 au Liberia (143 confirmés, 252 probables et 121 suspectés) dont 282 décès, 691 au Sierra Leone (576 confirmés, 49 probables et 66 suspectés) dont 286 décès, et 9 au Nigeria (0 confirmé, 2 probables et 7 suspectés) dont 1 décès.
Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma a décidé le déploiement de centaines de soldats dans les différents centres médicaux qui soignent les patients atteints du virus Ebola, situés essentiellement dans l’est du pays. Cette décision vise à «dissuader les familles et les amis de malades présumés d’Ebola de les emmener de force des hôpitaux sans accord médical, ce qui est déjà arrivé dans certaines parties du pays, y compris dans la capitale», a indiqué un conseiller du Président, pour défendre cette «mesure de protection». La mesure est radicale. Le Président Ernest Bai Koroma a décrété l’état d’urgence, le 1er août dernier, pour une période de 80 jours. Une série de mesures restrictives a été mise en place comme le placement des foyers atteints du virus Ebola en quarantaine, la protection permanente des travailleurs sanitaires par la police et l’armée ainsi que des perquisitions afin de trouver des malades présumés.
Le traitement contre Ebola est-il fin prêt ? Un sérum a sauvé deux Américains, le médecin Kent Brantly et son assistante Nancy Writebol, qui avaient contractés le virus Ebola pendant une mission au Liberia. Après avoir reçu plusieurs injections, les deux « miraculés » ont montré d’étonnants signes de rémission. « Vraisemblablement sauvés », ces derniers sont aujourd’hui hospitalisés aux Etats-Unis et seraient dans un état stable. Ce mystérieux sérum, nommé « MZapp », est un anticorps développé à partir de cellules de souris infectées. Il a été conçu par la firme de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical Inc, basée à San Diego, en Californie.
Face à l'ampleur de la propagation du virus Ebola, la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, a proclamé l'état d'urgence. Au Nigeria, où 7 cas sont désormais enregistrés, les autorités affirment tout mettre en oeuvre pour contenir la propagation, espérant ainsi reprendre le contrôle sur la situation, alors que 282 Libériens sont déjà morts de l'épidémie. A Monrovia, l'un des principaux hôpitaux est également resté fermé toute la journée après la mort de son directeur, touché par le virus. Ellen Johnson Sirleaf a notamment déclaré que l’épidémie de virus Ebola «exige des mesures extraordinaires pour la survie de l'Etat».
Le président américain a annoncé pendant le sommet Afrique/Etats-Unis, qu’un investissement de 33 milliards de dollars sera envoyé en Afrique. Il a par ailleurs exprimé son souhait de voir l’accord Agoa renouvelé. Barack Obama a affirmé que son pays souhaite un partenariat « d’égal à égal » avec le continent, et sur le long terme. Et afin d’encourager le continent à se développer en partenariat avec les Etats-Unis, Obama n’a pas hésité à lancer une pique à la Chine en indiquant : «Nous ne voulons pas juste extraire vos ressources minérales pour notre propre croissance».
Selon des sources policières et civiles, le nord du Cameroun est devenu depuis plusieurs mois une zone de recrutement et d'entraînement du groupe islamiste nigérian Boko Haram. Celui-ci y aurait enrôlé depuis des mois des centaines de jeunes Camerounais pour les entraîner au combat afin qu'ils attaquent leur propre pays. Il n'existe pas de chiffres précis sur le nombre de ces jeunes recrues camerounaises, mais des sources sécuritaires locales parlent de plusieurs centaines. En avril dernier, un inspecteur de police détaché dans la zone parlait d'environ 200 jeunes (âgés de 15 à 19 ans) recrutés en deux mois à Kolofata, localité frontalière dans la province de l'Extrême-Nord.
Douze partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi ont été condamnés à mort, mercredi 6 août, en Égypte pour le meurtre d’un général de police. En pleine vague de répression sanglante visant les partisans de Mohamed Morsi, le 19 septembre 2013, le général Nabil Faraj coordonnait une opération commando de la police et de l'armée à Kerdassa, une ville de la banlieue du Caire, réputée être un fief des Frères musulmans. Un tribunal du Caire a confirmé la peine de mort prononcée en juin contre ces hommes accusés de la mort du général, pourtant atteint d'une seule balle, a indiqué un responsable de cette juridiction.
Un festival peut en cacher un autre. En coulisses de la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman), qui s'est tenu à Dakar en décembre 2010, les "pratiques inédites et malsaines" auraient prospéré. C'est en tout cas la conclusion de l'Inspection générale d'État, qui vient de remettre au président sénégalais, Macky Sall, son dernier "rapport public sur l'état de la gouvernance et de la reddition des comptes". Dans un précédent document, ce service, qui est notamment chargé de la prévention et de la lutte contre le gaspillage, les abus, la fraude et la corruption, avait déjà pointé l'ampleur des malversations relatives au Fesman. Il épinglait la fille de l'ancien président Abdoulaye Wade, Sindiély, qui fut la déléguée générale adjointe de la manifestation.
La 8e réunion tripartite de sécurité entre la République du Congo, l’Angola et la République démocratique du Congo s’est tenue à Pointe-Noire pour redynamiser la Commission conjointe tripartite de sécurité (Ccts) entre les trois pays, a annoncé le ministère congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation. Axée sur la sécurité transfrontalière, la rencontre a permis aux parties de convenir de la réactualisation des accords et autres textes en vigueur. A l’issue de cette réunion, plusieurs résolutions ont été prises, notamment l’actualisation des accords et textes de la Ccts par chaque Etat ; la nomination des animateurs de toutes les structures, notamment le secrétaire général et ses adjoints, ainsi que les secrétaires et membres des sous-commissions spécialisées, les textes de nominations seront communiqués entre les parties par voie diplomatique.
En Côte d'Ivoire, le gouvernement a amorcé la discussion avec l'opposition au sujet de la nouvelle Commission électorale indépendante (Cei). Sa composition, votée en mai 2014, continue d'être contestée par plusieurs partis politiques, mais aussi par la société civile qui la juge déséquilibrée en faveur du pouvoir. L'Alliance des forces démocratiques – une coalition de partis pro-Gbagbo – refusait même d'y siéger avant un rendez-vous, mardi 5 août, avec le ministre de l'Intérieur. L'Alliance réclamait aussi la présidence de la Cei, une question qui reste en suspens.
A Washington, ce sont près de 2308 Djiboutiens, Ethiopiens et Somaliens qui sont venus manifester en solidarité avec le peuple de Djibouti qui ont tous réclamé la fin de la dictature à Djibouti et le départ immédiat de M. Guelleh, l’orchestre central des crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.
C’est un nouveau canal de Suez qui aurait une longueur de 72 km et coûterait environ trois milliards d'euros. Sa construction prendrait trois ans. Ce projet devrait réduire le temps d'attente maximale de passage pour les bateaux de 11 à 3 heures. Le projet pourrait créer 1 million d'emplois et 17 entreprises égyptiennes seraient impliquées, sous la supervision de l'armée. Le canal actuel, d'une longueur de 193 km environ, relie la mer Méditerranée à la mer Rouge. Il a été mis en service en 1869 et rapporte chaque année 5 milliards de dollars à l'État égyptien. Au total, 18 000 bateaux transitent chaque année par le canal.
Le ministre de l'Intérieur tunisien a affirmé qu'un accord a été conclu avec les autorités égyptiennes et libyennes pour permettre à 13 000 Egyptiens, bloqués au niveau du poste frontalier de Ras Jedir, de regagner leur pays.?Le ministre a souligné que l’évacuation se fera par voie aérienne à travers des avions appartenant à des compagnies égyptienne et tunisienne, soulignant que la possibilité d’évacuer les réfugiés pas voie maritime a été également abordée.
Le ministre ghanéen des Finances a annoncé, le 4 août, que son pays a demandé l'aide du Fonds monétaire international pour freiner la dépréciation de sa monnaie, le cedi, et rétablir la confiance des investisseurs dans son économie en difficultés. Le cedi a plongé de 40% par rapport au dollar cette année. Le Ghana a connu une croissance économique rapide l'année dernière grâce à d'importantes exportations d'or, de cacao et de pétrole qu'il a commencé à produire en 2010. Mais la baisse des prix du métal jaune et les dépenses excessives du gouvernement ainsi que les difficultés rencontrées pour augmenter la production de brut ont suscité le scepticisme des investisseurs.
Le dépôt d’une liste de présumés auteurs des événements du 28 septembre 2009 à la Cour pénale internationale par le général Sékouba Konaté, suscite la controverse. Et certaines voix s’élèvent pour critiquer la démarche. Le fait que le général Sékouba Konaté ait choisi de porter une liste de présumés auteurs et commanditaires des massacres du 28 septembre auprès de la Cour pénale internationale, donne lieu à des commentaires. Les Ong de défense des droits humains comme la Raddho Guinée, ne sont pas en reste parmi les réactions enregistrées à ce sujet. Cette dernière a plutôt émis des réserves sur les motivations qui sous-tendent cette démarche de Konaté. Sur cet empressement à charger ses anciens collaborateurs. Lui, qui, en tant que ministre de la Défense au moment des faits, n’avait rien fait pour empêcher ces massacres qui ont fait 157 morts, selon un rapport des Nations Unies.
Cinq ans après le massacre du 28 septembre à Conakry, l'ancien président de la junte a enfin été entendu par la justice. Moussa Dadis Camara a été auditionné par des juges, au Burkina, où il coule des jours paisibles depuis quatre ans. Il était temps : trois ans que la première commission rogatoire internationale lancée par la justice guinéenne dans le cadre de l'enquête sur le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry restait sans réponse ; quatre ans que cette enquête, ouverte en février 2010, piétine ; cinq ans que les familles de victimes attendent que les responsabilités soient enfin déterminées. Les juges chargés de l'enquête analysent actuellement la déposition pour déceler "d'éventuelles insuffisances" et décider "de la nécessité ou non de lancer une nouvelle commission rogatoire internationale".
Les auteurs du coup d’Etat d’avril 2012 en Guinée-Bissau sollicitent le vote d’une loi d’amnistie qui sera examinée en novembre prochain par l’Assemblée nationale populaire, a annoncé le président de l’institution parlementaire, Cipriano Cassama, lors de la cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire. M. Cassama a appelé les députés à bien réfléchir sur cette loi très controversée qui avait été rejetée en septembre dernier par l’ancienne assemblée nationale. Le coup d’état militaire du 12 avril 2012 dirigé par le général Antonio Injai, chef d’état-major général des armées a plongé la Guinée-Bissau dans une période de transition de deux ans.
Sevrée des financements internationaux suite au coup d'Etat d'avril 2012, la Guinée-Bissau peut enfin respirer. La plupart des partenaires ont annoncé leur retour. C'est le cas de l’Union européenne dont une mission était à Bissau la semaine dernière, le Fmi et la Boad. A ces Institutions bancaires s'ajoute la Bceao, qui a déboursé 15 milliards de francs Cfa (22,4 millions d'euros) pour remettre à plat les finances de l’Etat. Dans le court terme, la reprise de la coopération avec les donneurs notamment l'Union européenne, le principal partenaire, devrait contribuer à l’amélioration des finances publiques et du contexte social et humain.
La réunion de hauts responsables africains à Washington s'est penchée sur le sort des femmes en Afrique et la nécessité de valoriser davantage les jeunes filles, un élément-clé en vue du développement du continent. L'un des avis les plus pertinents émis lors de cette table ronde tenue dans le cadre du sommet Usa-Afrique, pour lequel la plupart des chefs d'Etat africains ont été conviés à Washington, a été donné par la porte-parole de l'Union africaine Nkosazana Dlamini-Zuma : quand vous voulez aborder le sujet des femmes, ne parlez pas aux hommes de leur épouse, mais parlez-leur de leurs filles. Après des discussions autour des programmes d'aides et les différentes initiatives traditionnelles prises pour aider à améliorer la condition des femmes, les participants ont également évoqué d'autres idées pouvant conduire à une évolution des mentalités sur un continent très ancré dans ses traditions.
A Madagascar, des billets de banque n'ayant pas les mêmes formes faciales et qui circulent actuellement sur le marché national sont refusés depuis quelque temps par les gens qui les considèrent comme de "faux-billets". Un responsable de la Bcm a informé que ce type de billet "pelliculé d'un film plastique fin" existe bel et bien et remplit les conditions de sécurité habituelle, donc certifié authentique, sauf que leur papier a été renforcé pour une meilleure protection contre l'humidité et la salissure.
Après des mois de silence, Iyad Ag Ghali refait surface. Pour la première fois, il s'exprime dans une vidéo mise en ligne les réseaux jihadistes. Le leader du groupe jihadiste Ansar Dine, à l'origine de l'attaque de Konna, dans le nord du Mali, qui avait provoqué l'intervention Serval en janvier, 2013 y pointe son ennemi : l'Etat français. Détail important, le combattant ne fait aucune référence à Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique). Seul compte son groupe, pourtant en sommeil depuis l'intervention Serval.