Dans un monde qui fait face à des mutations de grande ampleur, le devoir des intellectuels africains, soutient Iba Der Thiam, est de s’impliquer dans tous les débats, au niveau de tous les cercles de réflexion, où se dessine l’avenir. Car il s’agit de porter la voix d’un continent dont on a cherché à nier l’histoire et à asservir le peuple, pour continuer encore aujourd’hui à l’exclure de tout ce qui détermine la marche du monde. Disant rejoindre en cela les préoccupations du président sénéga...lire la suite
Dans un monde qui fait face à des mutations de grande ampleur, le devoir des intellectuels africains, soutient Iba Der Thiam, est de s’impliquer dans tous les débats, au niveau de tous les cercles de réflexion, où se dessine l’avenir. Car il s’agit de porter la voix d’un continent dont on a cherché à nier l’histoire et à asservir le peuple, pour continuer encore aujourd’hui à l’exclure de tout ce qui détermine la marche du monde. Disant rejoindre en cela les préoccupations du président sénégalais Abdoulaye Wade, M. Thiam souligne que les intellectuels «doivent élaborer un plaidoyer pertinent, documenté, solide et articulé sur leur vision de la place que leur continent doit occuper dans le XXIe siècle qui commence et, dans le même mouvement, se demander ce qu’il convient de faire pour répondre à toutes les questions que leurs investigations posent».