Les Kényans s'impatientent devant l'incompétence d'une police sous-équipée, sous-payée et notoirement corrompue, malgré la promesse de réformes du président kényan Uhuru Kenyatta face à la menace d'attentats islamistes en plus des meurtres et cambriolages fréquents. Au Kenya, il se passe rarement une semaine sans que des policiers fassent la une des quotidiens locaux. En janvier, les forces de sécurité se couvraient de ridicule en tentant de faire croire que l'attentat qui venait de frapper l'aéroport de Nairobi n'était en fait qu'une ampoule électrique qui avait explosé. Certains montrent du doigt les bas salaires des policiers - 200 dollars (150 euros) par mois, moins que le coût du loyer d‘un petit appartement à Nairobi - pour expliquer l'incompétence et la corruption endémiques.
- Identifiez-vous pour poster des commentaires
- 222 lectures