Des familles de la centaine de lycéennes toujours détenues par Boko Haram ont entrepris d'organiser elles-mêmes des recherches, devant l'impuissance des autorités à retrouver leurs enfants enlevés par le groupe islamiste dans le nord-est du Nigeria. Très critiquée pour sa gestion d'un rapt inédit qui provoqué l'émotion au Nigeria et ailleurs dans le monde, l'armée a fait marche arrière vendredi 18 avril, reconnaissant enfin que la grande majorité des 129 lycéennes enlevées lundi 14 avril dans leur lycée de Chibok (nord-est) étaient toujours portées disparues. Le même jour que le rapt massif, un attentat également attribué au groupe avait fait 75 morts et 141 blessés à Abuja, l'attaque la plus meurtrière jamais organisée dans la capitale fédérale par le groupe islamiste.
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