Chad

Momentanément interrompue donc ce que les Tchadiens appellent eux-mêmes par autodérision, la "musique tchadienne" (celle de la canonnière) tant elle est permanente, on redoute maintenant une catastrophe humanitaire avec ces hordes de populations jetées dans les rues. Aujourd’hui donc, une paix fourrée s’est installée à Ndjamena sans qu’on sache véritablement quelles sont les intentions des différents protagonistes. Pas plus que de la France qui, après avoir déclaré qu'elle n’interviendra pas ...lire la suite

« Notre seule préoccupation, c’est l’évacuation des ressortissants français ». Ainsi s’exprimait, le 2 février, le ministre français de la Défense. Pas un mot sur les Français d’origine tchadienne « oubliés » dans le plan d’évacuation, ni sur la disparition d’opposants historiques, encore moins sur les risques encourus par la population civile. Cette déclaration ministérielle laisse présager un désintérêt manifeste de la France pour sécuriser (même partiellement) la capitale en profitant de s...lire la suite

Les 2 et 3 février, troupes rebelles et soldats de l’armée tchadienne se sont affrontés dans des combats de rue à N’Djamena, la capitale. Pour les autorités du Tchad, l’offensive de la rébellion a été repoussée, mais pour les rebelles, il s’agit d’un repli tactique sur les faubourgs de la ville. En avril 2006, un mois avant les élections présidentielles, les troupes rebelles avaient failli prendre le contrôle de la capitale et du pays. L'attaque du 2 février est le point d'orgue d'une success...lire la suite

Jeune avocate née de parents tchadiens à Nantes et ayant grandi à Sarcelles, Seybah Dagoma brigue actuellement la mairie du 1er arrondissement de Paris, pour les élections de mars prochain Titulaire d’un DEA de droit des affaires et de l’économie, elle a adhéré au Parti socialiste français en 2007. Novice dans l'arène politique, même si elle fréquente le milieu depuis plusieurs années, elle s'explique sur les raisons qui l'ont poussée à se lancer et trace les contours de son militantisme.

Des rebelles tchadiens qui ont failli prendre N’Djamena ce week-end ont annoncé mardi qu’ils acceptaient le principe d’un cessez-le-feu si le président Idriss Déby Itno se retirait. Cette déclaration fait suite aux pressions internationales exercées par les Nations Unies et la France, qui s’est dite prête à intervenir militairement. Le chef rebelle Mahamat Nouri entend toujours, pour sa part, faire tomber le chef de l’Etat.

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