Chad

Selon plusieurs sources indépendantes recueillies sur place dans la capitale tchadienne, une chape de plomb s'est abattue, depuis le week-end dernier, sur l'opposition politique et les organisations de défense de droits de l'homme. Des enlèvements auxquels s'ajouteraient, selon l'ONG Amnesty international, des exécutions sommaires. Parmi les opposants arrêtés et dont les familles sont sans nouvelles de leurs lieux de détention, si toutefois elles sont toujours en vie, on compte l'ancien chef ...lire la suite

Le premier ministre tchadien a demandé à la communauté internationale, le 11 janvier, de délocaliser les quelque 240 000 réfugiés du Darfour qui se trouvent sur son sol. Selon Nouradin Koumakoye c’est leur présence qui pousse Khartoum à attaquer N’Djamena par le biais de la rébellion tchadienne. Actuellement, le Tchad compte à l’Est 240 000 réfugiés de la province occidentale soudanaise du Darfour. D’après le HCR, 12 000 autres réfugiés sont venus grossir ces rangs le week-end dernier.

Trois partis politiques d'opposition burkinabé ont condamné, le 9 janvier, le soutien de la France au régime du président Idriss Déby du Tchad, invitant Paris à "chercher les voies et moyens de l'instauration d'une paix durable, en favorisant une concertation inclusive de tous les acteurs politiques et de la société civile de ce pays". "Au lieu de se pencher sur la cause fondamentale qui a conduit à une fracture nationale faisant basculer une partie de l'opposition dans la rébellion, les part...lire la suite

Les rebelles tchadiens ont mis en doute, le lundi 11 février, la neutralité de la force européenne (Eufor) en cours de déploiement au Tchad et en Centrafrique, en raison du rôle moteur joué dans cette opération par la France. Les rebelles demandant aux autres pays européens de s'en retirer. Cette position des rebelles s'explique par le soutien apporté par la France au régime d'Idriss Déby, lors de l'attaque qu'ils ont menée les 2 et 3 février à Ndjaména, jusqu'à assiéger ce dernier dans son p...lire la suite

Des voix s’élèvent, au sein du gouvernement français, pour demander au Président Sarkozy la rupture d’avec les pratiques de la Françafrique dans les relations entre la France et l’Afrique. Ce serait entendre la raison. L’Afrique peut compter sur ses ressources humaines pour diagnostiquer de quoi elle souffre. Et elle dispose suffisamment de ressources matérielles pour son développement.

Il faut seulement que la France change de philosophie et des manières de faire. Elle ne peut continu...lire la suite

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