Chad

Les affrontements ont pris fin à N'Djamena, capitale du Tchad, il y a près d’une semaine, mais de nombreuses personnes parmi les dizaines de milliers de Tchadiens qui ont trouvé refuge dans le nord du Cameroun ne se disent pas prêtes à rentrer chez elles pour l’instant. Kousseri, la ville camerounaise qui a accueilli la majorité des réfugiés tchadiens, se situe à deux pas de la capitale tchadienne et les deux populations traversent toujours le fleuve pour se rendre d’une ville à l’autre. De p...lire la suite

Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) estime que 70 à 75 pour cent de femmes et d'enfants figurent parmi les quelque 30.000 réfugiés tchadiens recensés à Kousseri, une ville du nord du Cameroun, séparée de N'Djamena par le fleuve N'Guéli, après les combats de début-février dans la capitale tchadienne. Avec 58 cas déjà recensés la semaine dernière, la situation des orphelins est considérée encore comme la plus préoccupante…

"Nous avons un accord avec le Tchad, nous mettrons en oeuvre cet accord." Le ministre de la Défense, Hervé Morin, s'est-il trop avancé, le jeudi 31 janvier à Washington, en évoquant la crise tchadienne? Officiellement, la France et le Tchad sont liés par un accord bilatéral "d'assistance logistique et de renseignement". Mais il existe aussi un accord secret toujours en vigueur... Dans le laboratoire des liens militaires franco-africains, les africanistes ont coutume de décrire le Tchad comme ...lire la suite

N'Djamena, traumatisée par les violents combats entre rebelles et armée, renaît dans l'extrême difficulté : quelques écoles et banques rouvrent, le marché reprend, mais tous les habitants craignent une reprise des violences. Ici et les traces des combats violents sont encore visibles, avec les impacts de munitions de gros calibre sur les murs, les vitres éclatées, les faux plafonds écroulés, etc.

Les rebelles tchadiens font route vers le sud-est du pays après avoir échoué dans leur tentative de prendre le pouvoir à N'Djamena, mais on s'interrogeait encore, le 11 février, sur leur destination et l'éventuelle stratégie de ce mouvement, surveillé par un contrôle aérien. "Ils ont quitté Mongo (centre) après quelques jours d'occupation, ils sont 200 à 300 pick-up à rouler en file indienne sur plusieurs kilomètres vers la zone des trois frontières", selon le commandant des forces françaises...lire la suite

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