Tunisia

Lors de sa visite éclair à Tunis, le Premier ministre italien Silvio Berlusconi n'a pas réussi à finaliser un accord avec les autorités de Tunis sur la question du rapatriement des immigrés. Plus de 20 000 jeunes Tunisiens ont pourtant débarqué ces trois derniers mois sur les côtes italiennes. Le chef du gouvernement italien a proposé la somme de 300 millions d'euros pour venir en aide aux autorités tunisiennes afin qu’elles exercent un contrôle plus efficace de leur littoral.

L'Italie et la Tunisie ont signé le 5 avril un accord en vue d'endiguer l'afflux de migrants clandestins entre l'Afrique du Nord et l'Italie. Un mouvement qui s'est accéléré depuis la chute du président tunisien Ben Ali en janvier dernier. Un accord qui serait lié à l'octroi d'un permis de séjour de six mois aux 20 000 Tunisiens qui sont arrivés à Lampedusa depuis la chute du président Ben Ali en janvier dernier. Ce permis de séjour leur permettrait de circuler librement dans les pays de la z...lire la suite

Les ministres français et italien de l'Intérieur ont aplani le 8 avril leur désaccord sur la décision de Rome d'accorder des permis de séjour temporaires aux migrants tunisiens fraîchement débarqués en Italie, qui avait suscité l'ire de Paris. La veille encore, le ministre français avait pourtant dénoncé la position de l'Italie, qui estimait que ces permis de séjour permettraient aux Tunisiens de circuler dans tout l'espace Schengen, donc en France. Ce malentendu s'est apparemment dissipé pou...lire la suite

Pour son premier déplacement dans la Tunisie post-Ben Ali, "épicentre" des révoltes qui secouent depuis deux mois le monde arabe, Hillary Clinton a estimé que les "espoirs" suscités par la révolution tunisienne doivent désormais se transformer en "résultats". Les Etats-unis avaient rapidement pris la mesure de la révolte qui a fait tomber le régime autocratique de Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier après 23 ans de règne : neuf jours seulement après la fuite de ce dernier en Arabie saoudite...lire la suite

Les tâches prioritaires de la Commission pour la réforme politique en Tunisie, consistent en l’amendement du Code électoral et d’autres textes afférents, pour permettre aux Tunisiens d’élire leurs représentants de manière libre et transparente. C’est ce qu’a affirmé le président de ladite commission. Selon lui, la commission ne travaille pas isolée de l’opinion publique et des représentants de la société civile. Des personnalités nationales, des Ong, des partis et des syndicats, dont l’Union ...lire la suite

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