Tunisia

Le Maroc résistera-t-il à l'onde de choc qui secoue le Maghreb après la révolution tunisienne? Si les mouvements sociaux sont une réalité depuis longtemps dans le royaume, il ne dépend que des autorités de prévenir d'éventuels troubles. Car le Maroc n'est pas à l'abri d'une onde de choc. Des protestations se sont faites virulentes ces dernières années dans le royaume et pourraient repartir de plus belle alors que les prix des denrées alimentaires de base ont flambé comme partout ailleurs.

La justice tunisienne a lancé un mandat d'arrêt international contre le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, réfugié en Arabie Saoudite, ainsi que contre son épouse Leïla Trabelsi, a annoncé le 26 janvier le ministre de la Justice. Ben Ali a fui le 14 janvier la Tunisie, sous la pression d'une révolte populaire sans précédent, et a trouvé refuge en Arabie Saoudite. La Suisse et la France, qui a ouvert une enquête pour corruption, ont récemment décidé de bloquer d'éventuels fonds ...lire la suite

Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi a remanié son gouvernement de transition tunisien le 27 janvier, à l'issue d'intenses négociations, contesté quotidiennement dans la rue, qu'il a épuré des principaux ministres ayant servi le président déchu Ben Ali. L'annonce de la démission des caciques de l'ancien régime a provoqué une explosion de joie parmi les centaines de manifestants de la Kasbah, qui campent depuis quatre nuits sous les fenêtres du Premier ministre dans le centre de Tunis, brav...lire la suite

Le propriétaire de la chaîne privée tunisienne Hannibal TV, Larbi Nasra, et son fils, ont été arrêtés pour "haute trahison" et "complot contre la sécurité de l'Etat". Ces délits peuvent être passibles de la prison à perpétuité ou à la peine capitale, selon les articles 72 et 73 du code pénal. Le fils de Larbi Nasra, Mohammed, dirigeait avec son père Hannibal TV, première chaîne privée de Tunisie, qui diffuse notamment des talk-shows et des retransmissions sportives. Aussitôt après la publicat...lire la suite

Les Tunisiennes, qui bénéficient de nombreux droits par rapport aux femmes d'autres pays du monde arabo-musulman, ont aujourd'hui peur de voir émerger à nouveau un Islam politique, alors que la religion était auparavant fermement placée sous le contrôle de l'Etat et contrainte à la neutralité. Le régime de Zine El Abidine Ben Ali, qui a fui vers l'Arabie Saoudite le 14 janvier après un mois de soulèvement populaire sans précédent qui a mis fin à 23 ans de règne sans partage et de corruption, ...lire la suite

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