Si le nouveau gouvernement mis en place en Tunisie a du mal contenir la révolte populaire, c’est parce que la formule de gouvernement proposée aussitôt après la destitution de Ben Ali en Tunisie, le 14 janvier, et présidé par Mohammad Ghannouchi, n’est pas le gouvernement de la révolution victorieuse. Il ne reflète donc pas ses aspirations et n’adopte pas ses revendications. C’est l’expression politique de la bourgeoisie locale et de son maître, la bourgeoisie mondiale, dans une tentative de ...lire la suite
Si le nouveau gouvernement mis en place en Tunisie a du mal contenir la révolte populaire, c’est parce que la formule de gouvernement proposée aussitôt après la destitution de Ben Ali en Tunisie, le 14 janvier, et présidé par Mohammad Ghannouchi, n’est pas le gouvernement de la révolution victorieuse. Il ne reflète donc pas ses aspirations et n’adopte pas ses revendications. C’est l’expression politique de la bourgeoisie locale et de son maître, la bourgeoisie mondiale, dans une tentative de préserver les bases du système économique et social capitaliste libéral. Mohammad Ghannouchi en est la parfaite illustration.