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Les ministres français et italien de l'Intérieur ont aplani le 8 avril leur désaccord sur la décision de Rome d'accorder des permis de séjour temporaires aux migrants tunisiens fraîchement débarqués en Italie, qui avait suscité l'ire de Paris. La veille encore, le ministre français avait pourtant dénoncé la position de l'Italie, qui estimait que ces permis de séjour permettraient aux Tunisiens de circuler dans tout l'espace Schengen, donc en France. Ce malentendu s'est apparemment dissipé pour limiter la liberté de circulation de ces immigrés.