Tunisia
Azis

C’est dans la négociation des libertés par un régime dictatorial, que la Tunisie a construit son développement. Mais comme le rappelle Moubarak Lô, en citant le Prix Nobel Amartya Sen, «le but ultime du développement reste la possibilité, pour chaque citoyen, de pouvoir choisir librement la vie qui a de la valeur à ses yeux». Dès lors, deux facteurs essentiels ont été fatals au régime de Ben Ali: la lassitude de la population face à la confiscation des libertés publiques et la montée du chôma...lire la suite

IA P

Comment un mois de fronde sociale a emporté une dictature qui maintenait depuis 23 ans la Tunisie dans un corset d’acier ? C’est simplement parce que la Tunisie de Ben Ali, malgré le regard complice des puissances occidentales qui en faisaient un modèle d’allié, était minée de l’intérieur. Un système corrompu, tranquillisé par la férocité de la répression, se sentait serein dans son insouciance. Mais dans cet article du Centre for research on globalisation, Basel Saleh montrait, avant la fuit...lire la suite

I M

Il a fallu du temps pour que la France se détermine dans le sens de l’histoire, à propos de la révolution tunisienne. Des dizaines de mort n’y avaient pas suffi. Jusqu’à la fuite de Ben Ali, Paris s’est emmuré dans un silence assourdissant, au milieu des positions équivoques qui montaient ça et là. Faraniaina Ramarosaona rappelle les duplicités françaises que le soutien aujourd’hui apporté au peuple tunisien en lutte ne saurait faire oublier.

Le 15 janvier, au lendemain du départ du président déchu Zine el Abidine ben Ali, réfugié en Arabie Saoudite, le président du Conseil constitutionnel avait annoncé l'organisation d'une élection présidentielle dans les 60 jours. Le pays est présidé dans l'intérim par le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazzaâ. Mais à la question : quand la présidentielle aura lieu, l'ancien opposant tunisien Ahmed Ibrahim, devenu ministre de l'Enseignement supérieur dans le gouvernement d'unité na...lire la suite

Les ONG Sherpa, Transparency International et Commission arabe des droits humains ont annoncé le 17 janvier avoir déposé plainte pour obtenir une enquête sur les biens détenus en France par le président tunisien déchu Zine el Abidine Ben Ali. L'objectif est "d'obtenir rapidement un gel des avoirs de la famille Ben Ali en France pour éviter qu'ils ne soient transférés vers des destinations lointaines", a-t-elle dit. Selon Transparency France, l'ex-président, qui a quitté son pays le 14 janvier...lire la suite

Pages