Avocats, syndicalistes, enseignants, militants associatifs, ces Tunisiens étaient en première ligne le 14 janvier. À quatre mois de l’élection de la Constituante, ils entendent peser dans le débat national pour sauvegarder les acquis de la révolution et concrétiser ses objectifs. Mais, ce faisant, la révolution tunisienne n’a paradoxalement opéré que partiellement les grands changements que suppose une révolution?; les hommes, les institutions, les médias et le monde des affaires sont toujour...lire la suite
Avocats, syndicalistes, enseignants, militants associatifs, ces Tunisiens étaient en première ligne le 14 janvier. À quatre mois de l’élection de la Constituante, ils entendent peser dans le débat national pour sauvegarder les acquis de la révolution et concrétiser ses objectifs. Mais, ce faisant, la révolution tunisienne n’a paradoxalement opéré que partiellement les grands changements que suppose une révolution?; les hommes, les institutions, les médias et le monde des affaires sont toujours là. La redistribution des cartes par les trois gouvernements de transition successifs a été lente, maladroite et peu visible.