Burundi

Un garçon albinos d’une dizaine d’années a été tué puis démembré par des malfaiteurs dans la commune de Nyamurenza de la province Ngozi, au nord du Burundi. Le nombre total d’albinos tués au Burundi s’élève à 15, y compris ce cas de Nyamurenza. Le dernier meurtre avait eu lieu à Cendajuru, de la province Cankuzo, quand une femme de 28 ans avait été tuée, de même que son fils âgé d’une dizaine d’année,s par des hommes inconnus. Le président de l’Association Albinos Sans Frontière a déploré ce ...lire la suite

La Belgique a demandé aux autorités burundaises à respecter la liberté d'expression. Dans un communiqué publié le 29 septembre, le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères a exprimé sa préoccupation au sujet des arrestations récentes au Burundi du journaliste Jean-Claude Kavumbagu et du porte-parole du parti MSD, Maître François Nyamoya. Directeur du journal en ligne Netpress, Kavumbagu est incarcéré depuis le 17 juillet 2010 pour avoir publié dans le numéro de son jour...lire la suite

Les tueries se multiplient au nord-ouest de Bujumbura depuis deux semaines. Le pouvoir attribue officiellement ces crimes à des « bandits », mais semble dans son enquête viser certains responsables de l’opposition. L’armée a été déployée dans la région. L’opposition qui souhaitait s’exprimer sur la question a été interdite de tenir une conférence de presse. Certains observateurs, y compris dans l’armée, soupçonnent un réveil de la rébellion dans cette zone.

Un policier et quatre civils ont été tués dans la nuit du 10 au 11 septembre 2010 dans le nord et le centre du Burundi lors de deux incidents attribués par les autorités à « des bandits non identifiés ». Ces nouveaux actes de violence surviennent alors que des rumeurs persistantes font état de la résurgence d'une nouvelle rébellion. On parle de policiers et de soldats qui auraient déserté pour rejoindre le maquis et depuis une semaine, un des anciens chefs militaires des FNL qui avait intégré...lire la suite

Un tribunal burundais a décidé le 6 septembre le maintien en détention d'un journaliste accusé de trahison pour avoir douté, dans un article, de la capacité de son pays à prévenir des attentats comme ceux perpétrés à Kampala, en Ouganda par les shebab somaliens en juillet. Jean-Claude Kavumbagu, directeur du journal en ligne Netpress, risque la perpétuité en cas de culpabilité. Il est en prison depuis le 17 juillet, quelques jours après les attentats du 11 juillet qui ont fait 76 morts à Kamp...lire la suite

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