Burundi

Les meurtres rituels contre des albinos ont repris au Burundi après une accalmie d’une année, a la suite de l’enlèvement et de l’assassinat d’un enfant de dix ans, le 18 octobre dernier. Les ravisseurs, estimés au nombre de dix, étaient armés de fusils et de machette. Ils ont ligoté tous les membres de la famille avant de passer à l’opération d’enlèvement. Le corps de l’enfant a été retrouvé deux jours après, démembré, baignant dans la rivière Malagarazi qui sépare le Burundi et la Tanzanie.

Le Burundi a décidé de retirer sa reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, autoproclamée par le Front Polisario), a déclaré le 25 octobre à Rabat le ministre burundais des Relations extérieures et de la coopération internationale. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Polisario, soutenu notamment par l'Algérie, réclame l'indépendance de ce territoire à travers un référendum d'autodétermination, alors que le Maroc sout...lire la suite

Depuis plus d’une semaine le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) a débuté son programme de rapatriement assisté pour les réfugiés burundais en Rd Congo, avec un premier groupe de 244 personnes qui ont traversé la ville frontière de Gatumba. Selon un reponsable du bureau de relations extérieures du Hcr, les réfugiés rapatriés font partie de 10.000 qui devraient rentrer au Burundi ces prochains mois au rythme d’un convoi par semaine. Ce retour est le tout premier que le Hcr a pu organiser...lire la suite

L'Union européenne a demandé aux autorités burundaises que la justice se penche sur plusieurs cas d'exécutions extrajudiciaire présentés par le Bureau intégré de l'Onu au Burundi (Binub). Le représentant spécial de l'UE pour la région des Grands Lacs. Le Binub a présenté 9 cas de personnes qui auraient été exécutées par "la police ou les services secrets, depuis la fin août. Le gouvernement burundais a démenti

De nouvelles violences au Burundi ont fait plus d'une trentaine de tués ces dernières semaines et semblent confirmer les rumeurs sur la présence de nouvelles poches de rébellion dans le pays. Une situation qui inquiète l'ONU. Le 15 octobre, le représentant exécutif du secrétaire général des Nations unies dans le pays, a estimé que "le retour à la violence n'est pas à sous-estimer" après 13 ans de guerre civile.

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