Burundi

Le numéro deux d’un petit parti d’opposition burundais a été arrêté par le Service national de renseignement (SNR) et accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Le SNR a été mis en cause dans des dizaines de cas d’exécutions extrajudiciaires au Burundi, dont certains ont été confirmées par le Bureau intégré de l’Onu au Burundi (Bnub). La multiplication d’attaques meurtrières, d’arrestations arbitraires et autres exécutions sommaires font craindre à de nombreux observateurs une reprise d’hostili...lire la suite

L’attentat du 18 septembre dernier marque-t-il le début d’une nouvelle guerre civile au Burundi ? Pour Giuliano Luongo, économiste à l’Université de Naples II, cet épisode tragique pourrait être instrumentalisé par le président Nkurunziza dont la stratégie consisterait à créer le chaos pour imposer sa « dictature légalisée ». Les derniers développements des enquêtes de la police – apparemment très lentes et inefficaces selon la population et l’opposition politique – jettent une ombre sur l’ac...lire la suite

La Burundaise Marguerite Barankitse va recevoir le prix 2011 de la Fondation pour la prévention des conflits de l'ex-président français Jacques Chirac, "pour son action en faveur des victimes des conflits ethniques au Burundi". "Maggy" Barankitse recueille des orphelins hutus, tutsis et twas, victimes de la guerre civile qui a éclaté fin 1993 au Burundi. Cette enseignante de 55 ans a notamment créé trois maisons pour accueillir les orphelins, transformées par la suite en structures de réinser...lire la suite

Les radios privées burundaises refusent de se plier aux injonctions du gouvernement qui leur avait interdit, le 21 septembre 2011, de parler de l'attaque qui a fait 39 morts à Gatumba, une localité proche de la capitale Bujumbura, le 18 septembre. Ces radios et télévision dénoncent une décision qui viole la loi burundaise et engagent un bras de fer avec le pouvoir. Le gouvernement burundais n’a pas voulu, ou n’a pas pu, intervenir sur-le-champ. Selon la ministre de l’Information cette décisio...lire la suite

Un nouveau vaccin contre le pneumocoque va être introduit à partir du 20 septembre prochain dans la vaccination de routine pour protéger les enfants de moins de cinq ans des maladies pulmonaires qui seraient responsables de 10% des décès dans cette catégorie vulnérable de la population burundaise. Les Infections respiratoires aigues (IRA) représenteraient au Burundi la deuxième cause de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans.

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