Burundi

L'Observatoire de lutte contre la corruption, les malversations économiques (OLUCOME, une ONG locale indépendante) a fait état, le 31 mai, d'une correspondance qu'elle a adressée au groupe des pays les plus industrialisés du monde (G8) leur demandant de cesser de délivrer des visas d'entrée aux personnalités burundaises qui doivent répondre de dossiers de corruption pour un montant global de 80 millions de dollars. Le G8 se doit d'appliquer le principe de la solidarité internationale au peupl...lire la suite

Jean-Claude Kavumbagu vient de sortir de prison après dix mois de détention. Il avait été condamné pour un article intitulé "Le Burundi sera-t-il la prochaine cible des shebbab somaliens?" Selon lui, son article ne faisait qu'ériger une opinion. Malgré cette condamnation, il a déclaré vouloir reprendre au plus vite ses activités journalistiques et le combat pour la dépénalisation du délit de presse.

Quelque 5.000 fonctionnaires fictifs ont été débusqués au Burundi, qui coûtent chaque année 15 milliards de Francs burundais, soit près de 15 millions de dollars américains, à l’Etat, a révélé le président Pierre Nkurunziza à l'occasion de la célébration de la fête des travailleurs. Certains salaires ont été indûment versés et perçus par des tiers sous le couvert d’identités de fonctionnaires décédés ou fictifs, a expliqué le président Nkurunziza. Il a en outre évoqué des cas de fonctionnaire...lire la suite

Le procès de Jean-Claude Kavumbagu, directeur du journal en ligne Netpress, continue de défrayer la chronique au Burundi. Il risque la prison à perpétuité. Kavumbagu a été arrêté en 2010 pour avoir donné son opinion sur la capacité des forces de sécurité burundaises à faire face aux menaces des extrémistes somaliens d’Al-Shaabab après leur double attentat de juillet 2010 à Kampala.

Parmi les 3 421 anciens enfants soldats concernés par le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR), les plus chanceux sont retournés à l’école, mais la plupart traînent dans la misère, désœuvrés. Le programme DDR au Burundi a commencé en 2005, deux ans après la fin de la guerre civile, marquée par la mise en place d’un gouvernement provisoire. Initialement, la Banque mondiale finançait le Programme de Démobilisation et de Réinsertion Transitoire, mais ce financement a pri...lire la suite

Pages