Depuis 3 ans, le nord du Burundi est en proie à une sécheresse sévère. La faim rôde, tandis que l’eau potable se vend à prix d’or et que le bois se fait rare. Premier accusé : le réchauffement climatique. Dans la région de Kirundo, au nord du Burundi, la terre sableuse et desséchée se soulève au moindre souffle de vent. Auparavant, cette province comptait parmi les plus productives du pays. Les lacs, nombreux dans cette zone de basse altitude, s’évaporent rapidement. Les sources d’approvision...lire la suite
Depuis 3 ans, le nord du Burundi est en proie à une sécheresse sévère. La faim rôde, tandis que l’eau potable se vend à prix d’or et que le bois se fait rare. Premier accusé : le réchauffement climatique. Dans la région de Kirundo, au nord du Burundi, la terre sableuse et desséchée se soulève au moindre souffle de vent. Auparavant, cette province comptait parmi les plus productives du pays. Les lacs, nombreux dans cette zone de basse altitude, s’évaporent rapidement. Les sources d’approvisionnement en eau potable pour les habitants ont aussi tari. L’eau, rare, est ainsi devenue un objet de commerce.