EdRien ne va plus dans le secteur de l’enseignement public au Burundi, où les 50 000 enseignants des écoles primaires et secondaires sont en grève depuis début mars pour réclamer le paiement de quelque 38 millions de dollars, au titre d'arriérés de salaires. Aujourd'hui, c'est l'impasse car le gouvernement a annoncé qu'il se retirait des négociations et a exigé un conseil d'arbitrage, ce que rejettent les syndicats. Pour le pouvoir burundais, cette grève déclenchée à deux mois d’un marathon é...lire la suite
EdRien ne va plus dans le secteur de l’enseignement public au Burundi, où les 50 000 enseignants des écoles primaires et secondaires sont en grève depuis début mars pour réclamer le paiement de quelque 38 millions de dollars, au titre d'arriérés de salaires. Aujourd'hui, c'est l'impasse car le gouvernement a annoncé qu'il se retirait des négociations et a exigé un conseil d'arbitrage, ce que rejettent les syndicats. Pour le pouvoir burundais, cette grève déclenchée à deux mois d’un marathon électoral vise à nuire le chef de l’Etat.