L'ANC a été le premier parti à lancer son programme électoral, le 10 janvier, promettant des emplois décents, moins de criminalité et une meilleure éducation. La manifestation a eu lieu devant quelque 80.000 militants et sympathisants. Le leader du parti, populaire mais controversé, Jacob Zuma a également promis de combattre la corruption. C’était deux jours avant sa nouvelle inculpation dans une affaire de pots-de-vin impliquant le groupe français d'armement Thales, alors qu'il était vice-président du pays (1999-2005).

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, doit prendre "des mesures radicales" pour éradiquer la corruption dans les instances gouvernantes, a déclaré son chef Jacob Zuma, favori de l'élection présidentielle sud-africaine l'an prochain. Le chef de l'ANC, qui a lui-même fait l'objet d'accusations de corruption ayant agité la vie politique sud-africaine, a estimé qu'il fallait prendre des mesures fermes. "Nous sommes très inquiets du niveau de corruption au sein du pouvoir et nous devons prendre des mesures radicales à ce sujet", a affirmé Jacob Zuma lors d'une visite à Windhoek, capitale de la Namibie. ?

Quelque 7 000 opposants à Jacob Zuma se sont réunis le 1er novembre à Johannesburg, autour de l'ex-ministre de la Défense Mosiuoa Lekota, leader de la dissidence née au sein de l'ANC au lendemain de la démission de Thabo Mbeki. Les délégués devaient discuter d'un programme politique, notamment sur la lutte contre la pauvreté qui affecte toujours 43% de la population, jetant les bases d'une nouvelle formation dont le lancement est prévu le 16 décembreIls entendent préparer leur scission à quelques mois des élections générales en Afrique du sud.