L'Afrique du Sud avait prévu le 15 juin d'accuser l'Otan de prendre délibérément pour cible Mouammar Kadhafi mais a finalement choisi de ne pas en faire état dans son discours devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ont révélé des diplomates. Pretoria, tout comme l'Union africaine, ont en réalité exigé que plus d'efforts soient faits pour obtenir un cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et les rebelles, selon ces diplomates.

Le président d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, devrait rencontrer le 10 avril le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avant de se rendre à Benghazi dans le cadre de la médiation de l'Union africaine visant à mettre un terme à la guerre civile. Selon un communiqué de la présidence sud-africaine, Zuma est attendu en Libye en tant que membre d'un comité de médiateurs de l'Union africaine auquel participent également les chefs d'Etat de Mauritanie, du Congo, du Mali et de l'Ouganda. «

Le président sud africain Jacob Zuma, a appelé à un cessez-le-feu en Libye, notamment l'arrêt des frappes opérées par les armées occidentales et américaines qui, à son avis, n’épargnent pas les populations et visent à écarter le Colonel Kadhafi du pouvoir. Selon lui, les opérations militaires devraient se limiter à l’installation d’une zone d’exclusion aérienne et à la protection des civils.