L'Union africaine ne s'imposera donc pas au Burundi. Les chefs d'Etat, réunis à Addis-Abeba la semaine dernière, ont décidé que la force de maintien de la paix de 5 000 hommes ne sera pas déployée sans le consentement du gouvernement burundais. La décision a été dévoilée par Ibrahima Fall, représentant de l'Ua pour les Grands Lacs, puis confirmée par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l'Ua. L'Algérien Smaïl Chergui a aussi annoncé l’envoi d’une « délégation de très haut nivea...lire la suite
L'Union africaine ne s'imposera donc pas au Burundi. Les chefs d'Etat, réunis à Addis-Abeba la semaine dernière, ont décidé que la force de maintien de la paix de 5 000 hommes ne sera pas déployée sans le consentement du gouvernement burundais. La décision a été dévoilée par Ibrahima Fall, représentant de l'Ua pour les Grands Lacs, puis confirmée par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l'Ua. L'Algérien Smaïl Chergui a aussi annoncé l’envoi d’une « délégation de très haut niveau », sans doute composée de chefs d'Etat, à Bujumbura prochainement, mais sans préciser de date. En fait, ces dirigeants espèrent encore convaincre leur homologue burundais, Pierre Nkurunziza, d'accepter l'arrivée des soldats de la paix.