Cote d’Ivoire

Les mises en garde et les condamnations n’y ont encore rien fait. Laurent Gbagbo continue de s’enfoncer dans son attitude de défiance vis-à-vis de la communauté internationale. Et en Côte d’Ivoire les crimes et exactions continuent, qui balisent pour le président défait aux élections le chemin menant à la Cour pénale internationale. Mais comme le souligne Venance Konan, Gbagbo ne sera pas seul rendre compte.

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Si la Côte d’Ivoire est aujourd’hui dans une impasse qui risque de déboucher sur une conflagration armée aux conséquences terribles pour le pays et pour la sous-région, le chemin a été bien balisé pour arriver à une telle situation. Pierre Sané relève trois erreurs dans le processus électoral, dont on ne devrait pas s’étonner qu’elles aient conduit aux blocages actuels. Se refusant de jeter en pâtures le régime de Gbagbo, il souligne que la solution ne peut être qu’ivoirienne et appelle les A...lire la suite

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Ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire dépasse largement le cadre strict de ce pays. Il concerne et interpelle, au-delà de la région ouest-africaine, l’ensemble du continent qui, après son premier cinquantenaire d’«indépendance », éprouve toutes les difficultés du monde à assumer réellement cette « souveraineté » que lui dénient, de fait, certaines puissances du Nord - de l’Occident, en particulier - avec la complicité, il faut bien le reconnaître pour s’en désoler, la complicité de qu...lire la suite

La Galaxie patriotique autour de Laurent Gbagbo perd Touré Al Mustapha, président du mouvement «J’aime Gbagbo » qui a rompu les amarres. Depuis l’après midi du 25 décembre, cet homme clé du dispositif électoral du président sortant fait l’objet d’une traque armée conduite par un commando de 12 personnes. Sa maison a été incendié par des hommes armés. L’intéressé déclare avoir échappé à un enlèvement en représailles sans doute à ses prises de position publiques contre le faucon Charles Blé Gou...lire la suite

e président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a accusé le 1er janvier 2011 l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) d'avoir «tiré sur des civils», et a de nouveau exigé son départ du pays. Cette accusation a été démentie par l'Onuci. Il faisait référence à un incident qui a impliqué à Abidjan des Casques bleus à une foule hostile à Abobo (nord). L'Onuci avait alors formellement démenti avoir tiré sur la foule. L'Onuci, composée de 9 000 hommes, est appuyée par 900 soldats français...lire la suite

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