Les ultimatums fusent et la caravane de Laurent Gbagbo passe. La communauté internationale - notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la France et les Etats-Unis - en aurait-elle fait mauvais usage ? Cette arme supposée de dissuasion massive, à force d’avoir été brandie, est-elle devenue inefficace ? En dépit des menaces, Laurent Gbagbo, celui des deux présidents ivoiriens que ladite communauté internationale veut évincer, continue de tenir tête à tous se...lire la suite
Les ultimatums fusent et la caravane de Laurent Gbagbo passe. La communauté internationale - notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la France et les Etats-Unis - en aurait-elle fait mauvais usage ? Cette arme supposée de dissuasion massive, à force d’avoir été brandie, est-elle devenue inefficace ? En dépit des menaces, Laurent Gbagbo, celui des deux présidents ivoiriens que ladite communauté internationale veut évincer, continue de tenir tête à tous ses opposant. Entre le 2 décembre, date de la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI) qui ont donné Alassane Ouattara victorieux du second tour de la présidentielle, et le 31 décembre, Laurent Gbagbo a reçu quatre ultimatums majeurs. Celui des Etats-Unis, de la France, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et même de son rival, Alassane Ouattara…