Cote d’Ivoire

La presse d'opposition est désormais dans le viseur du pouvoir de Laurent Gbagbo. Plusieurs journaux n'ont pas pu paraître le 17 décembre, suite à une descente des hommes de la Garde républicaine dans plusieurs imprimeries d'Abidjan, munis d'une liste noire. Impossible de trouver «Le Patriote», «Le Nouveau Réveil», «Le Jour plus», «L'Expression», «Nord-Sud», «Le Mandat» et «L'Intelligent d'Abidjan». En signe de protestation, révèle Reporters sans frontières (RSF), l'imprimerie Sud-Actions a r...lire la suite

Le président proclamé ivoirien Laurent Gbagbo doit partir "avant la fin de la semaine", a déclaré le 17 décembre le président Nicolas Sarkozy à Bruxelles, au risque de faire l'objet de sanctions comme un gel d'avoirs et des restrictions de visa. Dans une déclaration adoptée à l'issue d'un sommet à Bruxelles, les dirigeants européens appellent "tous les dirigeants ivoiriens, tant civils que militaires, qui ne l'ont pas encore fait, à se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu...lire la suite

L'Union européenne a accru la pression sur le régime de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire en décidant de le sanctionner, via des restrictions de visas et un gel d'avoirs, face à son refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle. Deux semaines après la présidentielle du 28 novembre, la Côte d'Ivoire reste plongée dans une crise institutionnelle sans précédent avec deux chefs d'Etat proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par une commu...lire la suite

La communauté internationale ne doit pas agiter le chiffon rouge des sanctions contre la Côte d'Ivoire pour essayer d'installer Alassane Ouattara au pouvoir, déclare le ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo. Laurent Gbagbo, qui s'est maintenu au pouvoir cinq ans après le terme de son mandat à mesure que le scrutin présidentiel était repoussé, rejette les pressions exercées sur lui en les qualifiant d'ingérences étrangères.

Le gouvernement de Laurent Gbagbo, l'un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire, a accusé samedi 11 décembre des diplomates "occidentaux" à Abidjan de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp de son rival Alassane Ouattara. Le gouvernement "ne saurait tolérer plus longtemps d'immixtion de quelque diplomate, quel que fût son rang, dans les affaires intérieures" ivoiriennes, a averti le ministre de l'Intérieur Emile Guiriéoulou.

Pages