Cote d’Ivoire

Le Conseil de sécurité autorisé le déploiement de 2 000 militaires supplémentaires à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) jusqu’au 30 juin 2011, ainsi que l’avait recommandé le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, dans une lettre qu’il avait adressée au Conseil le 7 janvier dernier. De même, il a autorisé le redéploiement, à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI, de trois hélicoptères armés et de leurs équipages, également pour une période de quatre semaines.

Les militaires de la CEDEAO disent qu'ils n'attendent plus que le feu vert des politiques pour passer à l'action contre le président sortant Laurent Gbagbo. « Nous sommes prêts sur le plan militaire, il appartient aux chefs d'État de nous donner les instructions », a déclaré le 20 janvier le général nigérian Olusegun Petinrin, à l`issue d`une réunion des chefs des armées des pays de la CEDEAO à Bamako. De son côté, un officier nigérian a affirmé que l'ONUCI, qui sera bientôt renforcée de 2 00...lire la suite

Une fracture est née en Côte d’Ivoire, dont Gbagbo n’est pas l’auteur, mais dont les origines remontent à la présidence de Bédié, avec l’Ivoirité. Le conflit nord-sud s’est nourri de cette division, alimenté par la France pour continuer à assurer sa mainmise coloniale sur les richesses de ce pays. Dès lors, analyse Gary K. Busch, tout le processus électoral a été une succession de putschs contre le régime de Gbagbo.

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Dans l'épreuve que traverse la Côte d’Ivoire, la lucidité du peuple ivoirien et des Africains résidents est exemplaire. Nous devons les soutenir par des textes qui mettent l’accent sur les conditions lui permettant de perdurer. Il faut centrer le débat sur la nécessité de la démocratie et sur les obstacles à surmonter pour en faire un objectif réalisable et un processus irréversible.

Les forces fidèles à Laurent Gbagbo ont levé le 13 janvier leur blocus autour du quartier d`Abobo, à Abidjan, qui avait été le théâtre de heurts entre camps politiques adverses. Six policiers y sont ont été tués le 12 janvier. Il y avait eu cinq morts la veille. D`après le gouvernement mis en place par Alassane Ouattara, les forces de Laurent Gbagbo ont causé la mort d’au moins sept civils dans les heurts survenus à Abobo. Le président sortant a exigé le départ des 10.000 policiers et militai...lire la suite

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