Chad

Idriss Deby doit la longévité de son pouvoir, non seulement au soutien et à la mansuétude de la France, mais aussi et surtout à une armée clanique répressive et violente. Cette répression disproportionnée et organisée sous les yeux des partenaires étrangers et internationaux du Tchad, a encore sévi.

Plus rien ne va au Tchad où la grogne sociale s’est transformée en manifestation avec plusieurs mouvements de grève des enseignants, des avocats, des huissiers et des notaires. Tout a tout a commencé à Sarh, dans le sud du Tchad, où les habitants ont entamé une opération dénommée "tintamarre", répondant à l’appel du syndicat des enseignants. Les manifestants ont frappé sur tout ce qu’ils pouvaient trouver, pour faire du bruit, notamment des casseroles. Les enseignants tenaient à exprimer leur...lire la suite

Le tribunal de N'Djamena, siégeant en session criminelle spéciale, a ouvert vendredi 13 novembre, le procès pour "assassinats" et "tortures" de 29 complices présumés de l'ex-président Hissène Habré, renversé en 1990, inculpé de crimes contre l'humanité et détenu à Dakar. Pour ce premier procès visant les crimes imputés à l'ex-président, dont certains remontent à bientôt trente ans, le principal accusé est Saleh Younous, un des anciens patrons de la sinistre et redoutée Direction de la documen...lire la suite

Le Tchad va juger 29 complices présumés de l'ex-président tchadien Hissène Habré, inculpé de crimes contre l'humanité et détenu à Dakar, à partir de la mi-novembre, a annoncé le procureur général de Ndjamena, Louapambé Mahouli Bruno. Une session criminelle spéciale sera organisée du 14 novembre au 13 décembre "en vue de juger Saleh Younous (ancien directeur de la Direction de la documentation et de la Sécurité - police politique, ndlr), et 28 autres coauteurs", a-t-il annoncé. Les inculpés se...lire la suite

La mission qui devait être exécutée dans la période comprise entre le 18 octobre et le 02 novembre 2014, n’aura finalement pas lieu. C’est la conséquence du refus de N’Djamena de mettre à la disposition des Chambres africaines extraordinaires, mises sur pied pour juger les auteurs des crimes commis au Tchad de 1982 à 1990, sous le règne de l’ancien président tchadien, Hissène Habré. Par lettre datée du mardi 14 octobre 2014, les autorités judiciaires du Tchad ont fait parvenir à la Chambre d’...lire la suite

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