Le ministre tchadien de la Justice est sous le feu des critiques d'une partie du corps judiciaire qui réclame son départ. Selon son entourage, Me Bechir Madet est victime d'une cabale d'un lobby qui ne supporte pas sa croisade contre la corruption. Les deux syndicats tchadiens de la magistrature, aphones depuis plusieurs mois, sont devenus audibles depuis le 25 juillet. Outrés par ce qu'ils considèrent, venant du ministre de la Justice, Me Bechir Madet, comme une insulte à leur profession, il...lire la suite
Le ministre tchadien de la Justice est sous le feu des critiques d'une partie du corps judiciaire qui réclame son départ. Selon son entourage, Me Bechir Madet est victime d'une cabale d'un lobby qui ne supporte pas sa croisade contre la corruption. Les deux syndicats tchadiens de la magistrature, aphones depuis plusieurs mois, sont devenus audibles depuis le 25 juillet. Outrés par ce qu'ils considèrent, venant du ministre de la Justice, Me Bechir Madet, comme une insulte à leur profession, ils ont publié un communiqué demandant le départ du Garde des sceaux, qui se serait rendu coupable "de déclarations sans fondements à l'endroit des magistrats dans les médias", de "dérapages" et "d'ingérences dans les affaires judiciaires". En cause : des sorties du ministre dans la presse contre l’incompétence voire la corruption de certains magistrats. Dans l'entourage du ministre, ces accusations font sourire. On indique que la subite agitation des magistrats est mue par la volonté d'étouffer la publication prochaine d’un rapport de contrôle du ministère de la Moralisation qui mettrait en cause plusieurs responsables du syndicat.