Tunisia

Le cameraman de la chaîne privée tunisienne El Hiwar Ettounsi, Fahem Boukadous, a entamé, le 8 octobre 2010, une grève de la faim illimitée, afin de protester contre ses conditions de détention et obtenir sa libération. Par ailleurs, il refuse de prendre ses médicaments pour son asthme. Fahem Boukadous est victime d’un acharnement judiciaire et policier depuis deux ans, pour avoir couvert les manifestations populaires dans la région minière de Gafsa en 2008.

Un parti politique tunisien, l'Union démocratique unioniste (UDU), a lancé un appel au boycott d’Israël à l'occasion du 25e anniversaire du bombardement par l'aviation israélienne de la localité de Hammam-Chott, située à une trentaine de kilomètres de Tunis. Le raid visait les dirigeants de l'Organisation de libération de a Palestine (OLP) qui y avait établi son quartier général après avoir fui le siège de Beyrouth par l'armée israélienne en 1982. L'opération menée le 1er octobre 1985 avait c...lire la suite

Le directeur de l’hebdomadaire d’opposition, Al-Maouqif, Ahmed Néjib Chebbi a mis un terme, le 28 septembre 2010, à sa grève de la faim entamée six jours plus tôt Pour répondre aux protestations de la direction de l’hebdomadaire, le ministère de l’Intérieur avait autorisé l’impression, puis la livraison, de la totalité des numéros imprimés dans les locaux du journal, le 27 septembre 2010. Cependant, les forces de police empêchaient toujours leur diffusion en kiosque. C’est seulement le 28 sep...lire la suite

Le journaliste Fahem Boukadous, correspondant de la chaîne satellitaire Al-hiwar Ettounsi (le dialogue tunisien), a été condamné le 6 juillet en son absence par le tribunal d'appel de Gafsa à quatre ans de prison ferme pour «diffusion d'information de nature à troubler l'ordre public». Pour ses avocats il a été condamné pour avoir couvert des manifestations populaires dans le bassin minier de Gafsa en proie en 2008 à l'agitation sur fond de chômage, cherté de la vie, corruption et clientélisme.

Cinq ans de prison, plus une sanction civile : c’est ce que risque désormais tout Tunisien qui entrerait en « contact direct ou indirect » avec des étrangers afin de porter préjudice à la « sécurité économique » du pays. Cet amendement gouvernemental à l’article 61 bis du code pénal a été adopté par le Parlement, à la quasi-unanimité. Qui est visé ? Devant les députés, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, a estimé que « la formulation d’une opinion, même si elle entraîne un pré...lire la suite

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