Depuis le démembrement du Parti Africain de l’Indépendance, sous le régime de Senghor, au début des années 1960, la gauche sénégalaise vit un douloureux éparpillement. Navigant au gré des alliances avec les sociaux-libéraux et les libéraux, elle n'est jamais parvenue à construire un cadre unitaire homogène qui ferait d'elle une force politique dominante. Guy Marius Sagna montre qu’a cette fin le terreau des luttes populaires est fertile, notamment pour la promotion d’un nouveau «Manifeste pou...lire la suite
Depuis le démembrement du Parti Africain de l’Indépendance, sous le régime de Senghor, au début des années 1960, la gauche sénégalaise vit un douloureux éparpillement. Navigant au gré des alliances avec les sociaux-libéraux et les libéraux, elle n'est jamais parvenue à construire un cadre unitaire homogène qui ferait d'elle une force politique dominante. Guy Marius Sagna montre qu’a cette fin le terreau des luttes populaires est fertile, notamment pour la promotion d’un nouveau «Manifeste pour l’unité autour de l’anti-impérialisme, du panafricanisme des ouvriers, des paysans, des travailleurs de l’informel et des couches populaires».