Tunisia

Est-ce vraiment la fin du «laxisme» longtemps dénoncé par l’opposition aux islamistes d’Ennahda au pouvoir envers les jihadistes ? Le dernier épisode de la confrontation larvée entre le gouvernement et Ansar al-Charia, tête de pont de la mouvance jihadiste dans le pays, laisse à penser que, cette fois, une inflexion durable a été prise. Toléré l’an passé, le meeting annuel des «partisans de la charia» prévu dans la ville de Kairouan, qui n’a pas d’existence légale, a cette fois été interdit p...lire la suite

Annoncée sous peu en Europe, Amina Tyler, la Femen lycéenne de 19 ans est de nouveau sous les feux des projecteurs depuis dimanche 18 mai. Elle été appréhendée par la police de son pays, après avoir tenté de soutenir la tenue du Congrès du groupe salafiste Ansar Ashariaa, congrès présenté par les autorités comme un « danger pour l'ordre public ». En février dernier, Tyler a détonné en Tunisie en mettant en ligne des photos topless d’elle-même, censées revendiquer le respect des droits féminin...lire la suite

C'est d'une ambiance très émouvante que les partisans du Front populaire se sont réunis comme à l'accoutumée, à l'avenue Habib Bourguiba, pour la 14e fois depuis l'assassinat politique de Chokri Belaid, pour crier «Qui a tué Chokri?» et mettre ainsi la pression à la police judiciaire et le juge d'instruction chargé de l'affaire, qui se hâtent très lentement. Alors que l'enquête piétine, les soupçons se portent sur des éléments proches du parti islamiste Ennahdha.

Un accord sur l'indemnisation des victimes de la dictature en Tunisie a été convenu, selon la présidente de la commission des martyrs et des blessés de la révolution et de la réactivation de l'amnistie générale à l'Assemblée nationale constituante (ANC). Parmi les mesures décrétées en faveur des amnistiés, le communiqué cite l'accélération des procédures de réintégration des amnistiés et la reconstitution de la carrière professionnelle, le droit aux soins, la couverture sociale à ceux n'ayant...lire la suite

Ils défient sans réserve l'Etat. Ils appellent publiquement à ce qu'ils qualifient de jihad et sans aucune crainte ils incitent au crime et à l'assassinat des éléments de l'armée et de la police.?Ce sont les salafistes d'Ansar Al-Charia basés en Tunisie, qui, parallèlement à leur campagne médiatique, se préparent dans leurs abris et camps d'entraînement aux fin fonds des maquis à une guerre contre tout être qui ose contredire le fondamentalisme de leur doctrine.

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