Tunisia

Le climat social dans le pays est des plus déplorables, s'inquiète l'universitaire Jamila Ben Mustapha. Notamment pour les jeunes qui sont dans le collimateur de la justice et subissent de sévères sanctions au nom des valeurs de l'islam. Les cas d'emprisonnement de la militante féministe Amina Sboui et du blogueur Jabeur Mejri sont très significatifs de ce qui se passe en Tunisie. C'est là où le bât blesse et pourtant, l'opposition n'en parle pas et les médias le font peu.

Le ministre tunisien de l'Intérieur a dévoilé vendredi 26 juillet que le mode opératoire utilisé dans l'assassinat le jeudi 25 juillet de l'opposant-député Mohamed Brahmi est le même que celui dans l'assassinat le 6 février dernier de l' opposant Chokri Belaïd. D'après les conclusions tirées des rapports des services de la direction générale de la police technique, l'arme utilisée dans l'assassinat des deux opposants (Belaïd et Brahmi) portait la même signature (une arme semi-automatique). Le...lire la suite

La grogne monte à Tunis après l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi. Les manifestants réclament la démission du gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennadha. Mohamed Brahmi a été abattu un peu plus tôt dans la journée par deux hommes qui circulaient en moto devant chez lui, alors qu’il descendait de sa voiture.. Elu à l’Assemblée nationale constituante, âgé de 58 ans, il était fondateur et ancien Secrétaire général du Mouvement du peuple (Echaâb). Il était très critique envers le pa...lire la suite

«Nous avons identifié les commanditaires et les auteurs de l’assassinat de Chokri Belaïd», a dit le ministre conseiller politique du chef du gouvernement tunisien, Selon lui, les détails seraient révélés « bientôt » par le ministre de l’Intérieur, sans donner de date. Le meurtre de Chokri Belaïd, un critique virulent du parti islamiste Ennahda au pouvoir, a été imputé fin février à un groupuscule islamiste radical par le chef du gouvernement Ali Larayedh, alors ministre de l’Intérieur. Les au...lire la suite

Plusieurs centaines de réfugiés ayant fui le conflit en Libye en 2011 ont refusé de quitter le camp de Choucha dans le sud tunisien dimanche 30 juin, date à laquelle le Haut commissariat au réfugiés de l'Onu avait fixé sa fermeture. Privés depuis le matin d'eau et d'électricité, des centaines de réfugiés empêchaient toute tentative de démanteler leurs tentes.

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