Robert Malley, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à l'International Crisis Group, analyse la situation politique en Egypte, marquée par une très grande confusion. Dimanche 17 juin, quelques heures après la fin de l'élection présidentielle, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis la chute d'Hosni Moubarak, a dépouillé le futur chef de l'Etat de l'essentiel de ses attributions, alimentant les spéculations sur un coup d'Etat militaire rampant. L'inquiét...lire la suite
Robert Malley, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à l'International Crisis Group, analyse la situation politique en Egypte, marquée par une très grande confusion. Dimanche 17 juin, quelques heures après la fin de l'élection présidentielle, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis la chute d'Hosni Moubarak, a dépouillé le futur chef de l'Etat de l'essentiel de ses attributions, alimentant les spéculations sur un coup d'Etat militaire rampant. L'inquiétude n'a fait que croître depuis le week-end, car l'annonce des résultats, attendue jeudi 21 juin, a été reportée sine die par la Haute Commission électorale, qui examine des recours pour fraude.