Les magistrats se trouvent désormais partie prenante d'une lutte sans fin entre le président égyptien Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, et l'armée qui ne compte pas perdre les privilèges politiques et économiques acquis sous l'ère Mourabak. Dix jours après son investiture, le 8 juillet, le président élu a défié le système judiciaire et décidé par décret d'annuler la dissolution de la chambre basse. La bataille politique a cédé la place à une bataille juridique qui laisse les experts e...lire la suite
Les magistrats se trouvent désormais partie prenante d'une lutte sans fin entre le président égyptien Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, et l'armée qui ne compte pas perdre les privilèges politiques et économiques acquis sous l'ère Mourabak. Dix jours après son investiture, le 8 juillet, le président élu a défié le système judiciaire et décidé par décret d'annuler la dissolution de la chambre basse. La bataille politique a cédé la place à une bataille juridique qui laisse les experts et les juristes déboussolés, parfois incapables d'analyser un débat qui masque mal la confusion politique qui règne dans le pays.