La situation à l'Université du Burundi reste tendue, la police ayant assiégé le campus de Mutanga. Les policiers sont intervenus après la sortie d'une liste de 45 étudiants qui ont affirmé que leur vie sur le campus est en danger. Les étudiants et la police sont restés à couteaux tirés le 18 mars.

Une première vague de 255 réfugiés burundais des années 1972 est arrivée le 17 mars au Burundi. Il s’agissait du premier rapatriement assisté de ces réfugiés de longue date qui font partie d’un groupe de 46.000 Burundais ayant choisi de retourner volontairement au pays après avoir fui, par centaines de milliers, les menaces de la première grande guerre civile de 1972 au Burundi. Parmi les 46.000 réfugiés en attente d’être rapatriés, figurent près de 4.000 personnes nées en exil.

La Commission nationale chargée du désarmement des civils du Burundi a organisé le 15 mars, à Bujumbura, une marche contre la prolifération des armes légères dans le pays et procédé à la destruction symbolique d'une cinquantaine de fusils. Cette manifestation entre dans le cadre de la célébration du huitième anniversaire de la Déclaration de Nairobi, au Kenya, dans laquelle les pays des Grands lacs se sont engagés à lutter résolument contre la prolifération et la circulation des armes légères.

Le parc automobile de la capitale burundaise, Bujumbura, s'élève aujourd'hui à quelque 278.000 véhicules, un chiffre qui pourrait doubler à l'horizon 2017, a déclaré, le 14 mars, le directeur général au ministère des Transports, Postes et Télécommunications. Ces véhicules sont, pour l'essentiel, des véhicules d'occasion importés d'Europe et d'Asie qui roulent sur des routes en piteux état.