Burundi

Le chef de la division des Droits de l'Homme et Justice au Bureau intégré des Nations unies au Burundi (BINUB) a exprimé sa déception et son amertume pour l'impunité des crimes qui minent encore ce pays d'Afrique de l'Est. "Ce qui m'attriste le plus, ce sont les viols et violences sexuelles au quotidien", a, entres autres, déploré M. Diallo. "Il y a des moments où, nous qui nous occupons des droits humains au quotidien, nous rentrons à la maison, le soir, en nous demandant si ce que nous fais...lire la suite

La division des droits de l'Homme du Bureau intégré des Nations unies au Burundi (BINUB) a fait état de plus de 170 cas de violation des droits humains essentiellement commis par l'Armée, la Police et la rébellion. Il s'agit, entre autre, de viols sur mineurs, de coups et blessures, de détention arbitraire et de de détention d'adultes avec enfants, mais aussi de cas d'homicide volontaire. Les accusations touchent aussi les rebelles du Parti pour la libération du peuple hutu/Front national de...lire la suite

Le représentant du gouvernement burundais au Mécanisme de vérification et de suivi (MCVS) d'un accord de cessez-le-feu, a signifié, le 7 juillet, au Parti pour la libération du peuple hutu/Front national de libération (PALIPEHUTU-FNL) qu'il devra, coûte que coûte, changer d'appellation pour recevoir l'agrément en tant que parti politique. Dans ce bras de fer, le pouvoir de Bujumbura a pour alliée de taille la Constitution qui n'autorise, en aucune façon, la reconnaissance de partis politiques...lire la suite

Un expert indépendant sur la situation des droits de l’Homme est arrivé le 29 juin soir à Bujumbura, pour une visite de travail de deux semaines dans le pays. Il envisage ainsi de rencontrer des autorités burundaises, des représentants des agences du système des Nations unies, des membres du corps diplomatique et consulaire, des acteurs politiques ainsi que des organisations nationales et internationales des droits de l’Homme oeuvrant au Burundi…

Un bras de fer inédit oppose la Cour suprême du Burundi, qui s'est déjà prononcée en appel en faveur de la relaxe immédiate de six auteurs présumés de l'assassinat d'un ancien fonctionnaire de l'OMS, et le Parquet général de la République. Ces six anciens hauts responsables des corps de Police et de sécurité publique ont régulièrement comparu pour répondre de leur rôle présumé dans l'assassinat, en novembre 2001, de l'Ivoirien Kassi Manlan, alors représentant à Bujumbura de l'Organisation mon...lire la suite

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