Burundi

Les prix des fournitures scolaires connaissent une flambée sans précédent à la veille de la rentrée scolaire 2008-2009, le 15 septembre courant, sur les marchés de Bujumbura, la capitale du Burundi. Un cahier de 100 feuilles, qui revenait à moins de 500 Francs burundais (un dollar = 1.190 Francs burundais), l'année dernière, se vendait le 4 septembre à plus de 700 Francs burundais…

Le 2 septembre 2008, le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza et le leader du Palipehutu-FNL, Agathon Rwasa, se sont retrouvés, à huis-clos, pour de nouvelles négociations sur le chemin de la paix au Burundi. Car après dix années d’un conflit civil déclenché en 1993, et d’une crise socio-politique qui dure depuis quatorze ans, la classe politico-militaire burundaise ne parvient toujours pas à mettre le pays sur les rails d’une paix définitive. L’espoir de paix repose sur des compromis f...lire la suite

Le président burundais, Pierre Nkurunziza et le leader du Parti pour la libération du peuple hutu/Front national de libération (PALIPEHUTU-FNL, rébellion), Agathon Rwasa, ont entamé, le 29 août, un nouveau round de négociations en vue d’un arrêt définitif de la guerre civile qui dure depuis plus de 14 ans au Burundi. La rencontre devait débuter le 28, mais les mauvaises conditions météorologiques de la journée auraient poussé l’avion qui transportait la délégation du dernier mouvement rebelle...lire la suite

La récente décision du chef de l'Etat burundais de rendre gratuit l'extrait d'acte de naissance et de supprimer les amendes jusque-là exigées aux parents qui tardaient à faire enregistrer leurs nouveaux-nés à l'Etat civil, a été accueillie avec "satisfaction", selon le bureau de l’UNICEF au Burundi. L'extrait faisait parfois l'objet de marchandage et d'abus administratifs comme le versement frauduleux d'une amende allant jusqu'à 5.000 francs burundais (près de 5 dollars US) en cas d'enregistr...lire la suite

Le droit à la succession a été la principale revendication des Burundaises à l'occasion de la célébration, le 30 juillet, de la Journée panafricaine de la femme. Une loi dans ce sens se fait toujours attendre et rien n'indique pour le moment qu'elle verra le jour dans un proche avenir, a déploré, à l'occasion, la présidente de l'Association burundaise des femmes juristes. Pour elle,"les graves violations des droits de la femme sont justifiables par le poids de la tradition et la crainte souve...lire la suite

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