Burundi

Au moins 20 000 personnes ont été déplacées près de Bujumbura, à la suite d'affrontements entre l'armée et les rebelles, ont indiqué les autorités le 9 mai. Ces affrontements, qui opposaient l'armée aux rebelles des Forces nationales de libération (FNL), se sont déroulés essentiellement à Kabezi et aux alentours, à 20 kilomètres au sud de Bujumbura. Kabezi est une commune de la province du Bujumbura Rural, qui entoure la capitale.

La Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés a salué la libération de 232 enfants-soldats au Burundi, mais reste préoccupée par le sort d'environ 500 autres qui seraient associés au Palipehutu-FNL d'Agathon Rwasa. «Cette libération est le résultat de huit mois de négociations concernant le gouvernement, la société civile, les agences de l'ONU et d'autres intervenants avec une faction dissidente du Front national de libération Palipehutu (P-FNL.

Quelque 5 000 personnes, dont les logements ont été détruits il y a une semaine à la suite de fortes averses, dans le nord-ouest du Burundi, ont besoin d'être hébergées et de recevoir une aide alimentaire d'urgence, selon les autorités locales. Le 28 avril, les pluies avaient détruit plus de 1 000 maisons dans la région, laissant des milliers de personnes sans abri ni nourriture.

Le spectre d'une guerre civile plane sur le Burundi. De violents affrontements ont en effet eu lieu entre l'armée régulière aux mains des Tutsis et les Forces nationales de libération (FNL, mouvement rebelle hutu) le 27 avril dernier. Ces combats qui auraient fait une quarantaine de victimes sont les derniers d'une longue série d'accrochages, le troisième en moins d'une semaine, qui ont marqué le Burundi et plus particulièrement Bujumbura, la capitale.

Quatre militaires burundais et dix rebelles des Forces nationales de libération (FNL) ont été tués lors d'une "attaque de grande envergure" visant Bujumbura dans la nuit du 17 au 18 avril. Le gouvernement burundais, accuse la rébellion, à travers cet acte, de saboter le cessez-le-feu. Selon un officier, les attaques ont visé simultanément des positions militaires situées à la périphérie des quartiers Gikoto et Gasenyi (nord de Bujumbura), Mutanga sud, Gishngano et Gasenyi (est) et Musaga et ...lire la suite

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