Burundi

Le Sénat du Burundi a approuvé à une large majorité, le 16 avril, la nomination au poste de chef d'état-major général de l'armée, de l'ex-rebelle et général Godefroid Niyombare, qui devient le premier hutu, l'ethnie majoritaire, à accéder à la tête de l'armée dans l'histoire du pays. Cette nomination, confirmée par plusieurs autres sénateurs, a été approuvée à l'issue d'un vote secret et à huis clos. Le général Niyombare, 40 ans, jusqu'ici chef d'état-major général adjoint de l'armée burundai...lire la suite

Le chef de la rébellion burundaise des Forces nationales de libération (FNL), Agathon Rwasa, a annoncé le 18 avril renoncer à "la lutte armée" au cours d'une cérémonie symbolique de "démobilisation" après plus de 13 ans de guerre civile. "Cette cérémonie signifie qu'on renonce à la lutte armée et qu'on va se consacrer à la lutte politique (...) les Burundais peuvent être tranquilles, nous n'allons pas reprendre la guerre", a lancé le chef des FNL, devant des représentants de la médiation sud-...lire la suite

La Compagnie nationale de gérance du coton (COGERCO) du Burundi a vu sa production annuelle passer de 9.000 à 3.000 tonnes au cours de ces 14 dernières années, suite aux effets conjugués de la guerre civile, de la réduction constante des surfaces cultivées, la stagnation des prix au producteur et de la faillite généralisée des industries textiles du Burundi. La surface cultivée du coton est passée de 11.500 à 5.000 hectares au cours de la même période, a fait savoir le directeur général de la...lire la suite

Au Burundi, le processus de démobilisation d'anciens enfants soldats, associés aux Forces Nationales pour la Libération (FNL) a finalement démarré. Quelque 112 ex-enfants soldats, dont deux filles, ont été démobilisés des rangs du groupe rebelle FNL. Les FNL ont promis de faciliter prochainement la démobilisation d'un autre groupe de 200 enfants qui sont dans leurs rangs. L’opération est lancée grâce à l’intervention du facilitateur sud-africain, avec l'aide du Système des Nations Unies.

Le vice-président de l’Observatoire de Lutte Contre la Corruption et les Malversations Economiques (Olucome - la principale organisation de lutte contre la corruption au sein de la société civile burundaise), Ernest Manirumva, a été assassiné à son domicile dans la nuit de mercredi 8 au jeudi 9 avril à Bujumbura et des documents ont été dérobés. Tout semble indiquer que ce grand militant de la lutte anticorruption a été victime d’un meurtre de sang-froid. Ses assassins l’auraient attendu, cac...lire la suite

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