Pour certaines institutions de la République, ce sont les médias burundais qui aggravent l’insécurité dans le pays, allant jusqu’à corrompre leurs sources. Des accusations qui dénotent le malaise du pouvoir, selon certains observateurs. Dans une récente réunion avec les diplomates étrangers accrédités au Burundi, Prosper Bazombanza, le 1er vice-président de la République a pointé du doigt les médias. Il faisait une mise au point sur les inquiétudes sécuritaires qui n’épargnent pas les milieux...lire la suite
Pour certaines institutions de la République, ce sont les médias burundais qui aggravent l’insécurité dans le pays, allant jusqu’à corrompre leurs sources. Des accusations qui dénotent le malaise du pouvoir, selon certains observateurs. Dans une récente réunion avec les diplomates étrangers accrédités au Burundi, Prosper Bazombanza, le 1er vice-président de la République a pointé du doigt les médias. Il faisait une mise au point sur les inquiétudes sécuritaires qui n’épargnent pas les milieux diplomatiques. Pour lui, certains politiciens, des médias et certaines organisations de la société civile «exagèrent les faits à dessein, dans la perspective des élections générales de 2015.»