Plus d'un mois après leur fermeture, les principales radios privées du Burundi ont toujours interdiction d'émettre sur ordre du pouvoir malgré les assurances sur leur réouverture qui sont faites depuis fin mai. Les stations indépendantes sont accusées par le gouvernement d'avoir encouragé les manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza et d'avoir trempé dans la tentative de coup d'Etat de la mi-mai dans le pays. Les professionnels des médias privés du Burundi déno...lire la suite
Plus d'un mois après leur fermeture, les principales radios privées du Burundi ont toujours interdiction d'émettre sur ordre du pouvoir malgré les assurances sur leur réouverture qui sont faites depuis fin mai. Les stations indépendantes sont accusées par le gouvernement d'avoir encouragé les manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza et d'avoir trempé dans la tentative de coup d'Etat de la mi-mai dans le pays. Les professionnels des médias privés du Burundi dénoncent aujourd’hui le double langage des autorités, qui annoncent la main sur le cœur leur attachement à la liberté de la presse et à la réouverture des radios privées détruites lors de la tentative de coup d’Etat du 13 mai au Burundi. Officiellement, le gouvernement a proposé à toutes ces radios privées - Rema FM, Isanganiro, Bonesha, Rp , la radio-télévision Renaissance - de rouvrir, mais à condition de mettre en commun leur signal.